Larcamon Jean

Chéraute

Juan Larcamon

Jean Larcamon est né en 1841 dans le village de Chéraute, près de Mauléon en Soule, une des trois provinces basques françaises. Il est le second fils de Dominique Larcamon et de Marianne Ossiniry.

Dominique Larcamon et Marianne Ossiniry se sont mariés en 1839 à Mauléon. L’époux déclarait avoir 35 ans et l’épouse 28 ans ; Dominique était employé au service d’un ancien négociant souletin tandis que Marianne vivait avec ses parents dans la ferme de Behaupe à Chéraute. C’est là que va s’installer momentanément le couple et que vont naître leurs deux enfants : Antoine le 15 mai 1840 et Jean le 19 septembre 1841.

La famille Larcamon

Avant de s’établir à Chéraute, Dominique Larcamon a été marié deux fois, à Arbonne, où il était au service de Mr Etcheverry, riche négociant. En février 1829, à 24 ans, il épouse Dominche Brisson, héritière de la maison Benessea d’Arbonne ; malheureusement Dominche ou Domenica décède deux mois plus tard en mettant au monde son fils Jean, en avril 1829. D’après les registres, la mère meurt mais l’enfant survit et Dominique Larcamon reste dans la maison Benessea avec ses beaux-parents.

En juillet 1831, Dominique se remarie avec Marianne, enfant de l’hospice, de père et mère inconnus, le malheur est tenace puisque Marianne décède un an plus tard en juillet 1932, certainement au moment d’un accouchement. A moins de 30 ans, Dominique se retrouve veuf pour la seconde fois, il décide de quitter Arbonne et de revenir dans son village natal Chéraute.

En 1839, il se marie pour la troisième fois avec Marianne Ossiniry avec qui il aura deux fils : Antoine en 1840 et Jean en 1841.

Dominique Larcamon est décédé en 1868 dans la maison Bidart de Chéraute. Il avait 62 ans.

Les origines du nom Larcamou ou Larcamon sont béarnaises. Le père de Dominique, Jean Larcamou, est né vers 1775 à Lucq de Béarn dans une famille de vignerons, c’est en épousant Anne Recalt ou Errecalt en 1814 à Chéraute qu’il s’installe en Pays basque.

Jean Larcamon, père de Dominique, décède à Chéraute en 1838 à 63 ans dans la maison Bidart.

Sa veuve, Anne Recalt, mère de Dominique, se remarie en 1844 avec Jean Oyhénart. Cet acte de mariage précise qu’Anne est née à Chéraute de Marie Jeanne Errecalde et de père inconnu.

Marie Jeanne Errecalde décède, célibataire en 1816, à l’âge de 64 ans dans la maison Bidart.

Anne Errecalde, mère de Dominique, décède en 1848, à 68 ans, toujours dans la maison Bidart.

La maison Bidart est donc le lieu d’origine des Errecalde ou Recalt et ensuite des Larcamon.

La famille Ossiniry

C’est une famille stable et bien implantée dans le village de Chéraute, métayers de la maison Béhaupe, l’aîné de la fratrie ayant hérité de la maison Ossiniry.

Marianne Ossiniry est née le 1811 de Jean Ossiniry cadet, cultivateur, et de Marie Garicoix. Après son mariage en 1839, avec Jean Larcamon, elle s’est installée dans la maison Bidart.

Marianne Ossiniry, mère de Jean l’émigrant, décède en 1855, à 46 ans, dans la ville de Mauléon. D’après son acte de naissance, elle n’aurait que 44 ans. Pourquoi décède telle à Mauléon et pas à Chéraute ? En poursuivant les recherches on trouve que le couple et les deux enfants avaient déménagé à Mauléon, comme employés de maison. Sur son visa en 1860, Jean certifie bien qu’il habitait Mauléon.

Les parents de Marianne Ossiniry : Jean Ossiniry et Marie Garicoix se sont mariés en 1808 à Libarrenx, devenu Gotein-Libarrenx,

L’époux Jean Halbide dit Ossiniry, né en 1773 à Chéraute, est le fils de Jean Halbide et de Marie Ossiniry. L’épouse Marie Garicoix, née en 1893 à Libarrenx, est la fille d’Etienne Garicoix et de Marie d’Uthurburu.

Après leur mariage, les époux s’installent à Chéraute, dans la borde Béhaupe.

Le départ de Jean Larcamon

Jean n’a que 13 ans lorsque sa mère décède, il n’est pas l’aîné donc il n’a pas un grand avenir au pays basque. Il s’embarque pour Buenos Aires le 3 octobre 1860 à 19 ans, il part sur le navire Raoul ; il n’a pas fait son service militaire mais il possède un passeport en règle établi par la sous-préfecture de Mauléon.

Antoine Larcamon, son frère

Antoine se marie, en 1865, à Alçay-Alçabehety-Sunharette avec Jeanne Araïnty.

L’époux, Antoine Larcamon a 25 ans, il est charpentier, domicilié à Idaux Mendy mais Dominique son père vit toujours à Chéraute.

L’épouse Jeanne Araïnty, n’a plus ni père ni mère, elle était la fille d’Etienne Araïnty et de Marie Etchandy décédés.

Antoine et Jeanne Araïnty ont eu une nombreuse famille : Dominique en 1866, Marguerite en 1867, Bernard en 1869, Marianne en 1871, Jean en 1874, Marie en 1876, Justin en 1878, une autre Marie en 1880, un autre Dominique en 1883, un autre Jean en 1885 et Philippine en 1886.

Au moins trois de ces enfants ont émigré en Argentine : Bernard, Jean (1874) et Dominique (1883).

La vie en Argentine

Dès son arrivée, Jean devenu Juan, s’est engagé dans l‘armée argentine, il exercera la plus grande partie de sa carrière comme « maestro en Fortin Tostado » dans la provincia de Santa Fe.

Les fortins venaient d’être érigés (1858) pour protéger les nouveaux habitants contre les incursions des Indiens qui défendaient leur vie de liberté où le sol appartenait à tout le monde.

« Algunas referencias históricas, señalan que las fuerzas santiagueñas de frontera, fueron las que primero y más a menudo incursionaban por este paraje. Dado la amenaza constante que para esa provincia significaban las aguerridas parcialidades de montaraces que allí paraban. El nombre de « Tostado », tan antiguo que resulta hoy difícil precisar su origen, provendría según algunos de un caballo salvaje de ese pelo que por allá tenía su querencia; otros en cambio sostienen que se debía al color de los campos, con indicios permanentes de quemazones provocadas por los indios.

El 23 de Septiembre de 1858, se dispuso la instalación de fortines protegidos, sobre la costa del Salado, que obligaron al indio a desplegarse hacia tierras chaqueñas. Poco después en el lugar homónimo, fue fundado el fortín « El Tostado », es decir a unos 5 km, al norte del río Salado.

Durante muchos años, la única población de Tostado estuvo compuesta por las mismas dotaciones del ejército acantonadas en el fortín. Poco a poco fueron llegando al lugar, los primeros inmigrantes y algunos vecinos de otros lugares, quienes levantaron sus viviendas decididos a radicarse e iniciar sus trabajos agrícolas.

En 1891 llega el ferrocarril y con él la consolidación del pueblo. » Wikipedia

Genaro Larcamon

Juan se marie avec Antonina Garay dont il a eu trois enfants : Genaro, Rita Nieves et Maria Ana entre 1871 et 1875.

Jean Larcamon décède en 1886, à 45 ans, à Coronel Suarez, provincia de Buenos Aires.

Genaro, le grand-père de ma correspondante, a suivi la carrière militaire de son père, il s’est marié à Tapalqué en 1905, à 33 ans, avec Amelia Harismendy.

Maria Nieves et Mariana se sont toutes deux mariées en 1896 à Tapalqué, la première avec Ramon Bulla et la seconde avec Mariano Puy.

Tapalqué, ville de la provincia de Buenos Aires est située à 270 km à l’ouest de la capitale.

Avec l’aimable collaboration de Mariana Larcamon, argentine.

Une réflexion sur « Larcamon Jean »

  1. Mariana Larcamon

    Querida Christiane, tuve la suerte de encontrarte a traves de internet buscando mis antepasados. Fue un placer tan grande el poder armar la historia familiar, de la que solo sabia de la llegada a Argentina de mi tatarabuelo Jean, gracias a tu desinteresada ayuda.
    Espero algun dia poder conocerte en Bayonne, recibe muchisimos cariños.

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