Perbeils Pierre

Montestrucq / Castetbon

Pierre Perbeils est né à Montestrucq bien que la famille Perbeils soit originaire de Castetbon, deux villages au cœur du Béarn.

Le 1er mai 1872, Pierre Montané, 31ans, s’est présenté devant le maire de Montestrucq pour déclarer la naissance d’un enfant de sexe masculin dans la maison Lagouardille ; cet enfant est né de Jeanne SarrailhCampagne, 24 ans, ménagère, veuve de Pierre Perbeils, charpentier lorsqu’il vivait, décédé le 25 septembre 1871. Ce fils posthume portera le prénom de Pierre comme son père.

Ce couple s’est marié à Castetbon le 2 septembre 1869.

L’époux Pierre Perbeils, né à Castetbon en 1839, charpentier, est le fils de Pierre Perbeils, laboureur et de Marie Larroudé.

L’épouse Jeanne Sarrauilh-Campagne, 22 ans, née en 1847 est la fille de Jean Sarrailh-Campagne décédé en 1867 et de Jeanne Lesté-Lasserre décédée aussi en 1848.

Une petite fille Marie voit le jour le 26 octobre 1869 puis le couple déménage à Montestrucq.

Le 25 septembre 1871, Pierre Perbeils décède a 31ans.

Le 2 novembre 1871, décès de Marie Perbeils à 2 ans.

Une épidémie de variole sévit sur le Béarn en 1871, le village de Montestrucq a 7 décès en 1870 et 28 en 1871. On disait que l’épidémie avait été rapportée par les soldats revenant de la guerre de 1870.

Quelle vie de douleur fut celle de Jeanne Sarrailh-Campagne ! Orpheline de mère à un an, puis son père meurt ; son mari décède après deux ans de mariage, deux mois plus tard, sa petite Marie de deux ans meurt également. Sept mois après un autre enfant vient au monde, c’est Pierre.

Seule avec un bébé, en 1874, elle épouse Jean Perbeils, né en 1836, un frère de son premier époux, dont elle aura un autre fils Pierre, toujours Pierre, né le 24 décembre 1875.

Ce fils reste au Béarn et épouse Thérèse Loustaunau en 1900.

Jeanne Sarrailh-Campagne décède le 6 mai 1907, à 60 ans.

Le départ pour l’Argentine

Le 12 novembre 1888, le jeune Pierre Perbeils a juste 16 ans quand il débarque du bateau Santa Fe sur le quai de Buenos Aires. Il arrive de Castetbon, sans passeport, juste muni de son extrait de naissance. C’est un jeune homme de 1.72 m, brun, aux yeux vairons c’est à dire de couleurs différentes.

Lors de son immatriculation au Consulat de Buenos Aires, le 1er février 1893, il exerce le métier de laitier et habite dans la capitale, il n’a que 21 ans et est encore célibataire.

La vie en Argentine

On ne trouve pas sa trace dans le recensement de 1895, le nom Perbeils a été déformé en Perbech ou autre. Le seul acte où il apparaît est un baptême dans la paroisse de San Nicolás de Bari en 1902 ; il a 30 ans il est le parrain de Elena, fille de Antonio Cuniac et Delfina Brunet, tous deux français ; il habite Paseo Colón.

Paseo Colón vers 1955. Wikimedia

On ne trouve pas sa trace mais il s’est marié et a eu une descendante puisque c’est son petit-fils argentin qui recherche ses racines.

Vers 1924, Pierre Perbeils a eu au moins un fils Pedro Perbeils avec Dolores Cascallar espagnole ; ce fils fut odontologue mais mourut très jeune à 46 ans, marié et père de famille.

Avec les documents fournis par le petit-fils Dany.

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