Ma correspondante argentine, Miriam Sonia Sanchez, a une véritable vénération pour son grand-père paternelel Sargento primero del Ejército Argentino Francisco Sanchez Berriex qui fut le premier pilote argentin à effectuer un vol de nuit.
Cet aviateur a été pilote d’essai en France de 1915 à 1923 ; sa petite fille voudrait trouver des traces de cette époque. C’était la première guerre 1914-1918 et on trouve surtout les noms de tous les combattants morts au combat.
Nous étudierons tout d’abord les origines françaises de Francisco Sanchez Berriex puis nous évoquerons sa carrière d’aviateur, de cavalier etc…
Anne Asconape veuve Berriex, mère de Francisco Sanchez Berriex
Anne Asconape est née en 1839 à Camou-Cihigue, un petit village du canton de Mauléon en Soule ; c’est la fille de Pierre Asconape et de Marie Dahetze. Ses parents se marient à Camou-Cihigue le 26 novembre 1840.
L’époux Pierre Asconape, 26 ans, charpentier est le fils de Pierre Asconape et de Marie Biscayburu, laboureurs, domiciliés à Roquiague ; l’épouse Marie Dahetze est la fille de Julien d’Ahetze, charpentier et de Marie Elichalt.
Julien d’Ahetze descend d’une famille noble du Pays Basque les d’Ahetze du village d’Ordiarp. Le grand-père de Marie, Pierre Arnaud d’Ahetze n’habite pas le château car il n’est pas l’aîné mais il est rentier et possède plusieurs métairies qui lui permettent de vivre sans travailler. Pour s’occuper il est maire et garde-champêtre mais il épouse une roturière Anne Etchegoyhen. Cette union ne plaît pas aux parents Raymond D’Ahetze et et Marie d’Uhart, tous deux, nobles et propriétaire du château situé à Ordiarp.
Dahetze / D’Ahetze Pierre
Lorenzo Berieix
Anne est veuve de Laurent Berriex, français mais origine introuvable à ce jour
Ce couple s’est marié en 1864 à Barracas al Sur, devenu Avellaneda,
L’époux Lorenzo Berrietx (corrigé Berriex), 26 ans, né en France, est fils naturel de Marie Barriex décédée à l’âge de 42 ans. L’épouse Ana Asconape, 24 ans née en France est la fille de Pedro Asconape et de Maria Dahetze.
Ce couple aura au moins trois enfants :
- Catalina en 1864
- Maria vers 1868 mariée en 1890
- Julian en 1871
Des Berriex, à cette époque, on n’en trouve que dans quelques villages : Esquiule, Sauguis et Sainte-Engrâce, tous en Soule.
Lorenzo Berrieix était enfant naturel ; dans ces villages j’ai cherché tous les garçons déclarés nés de père inconnu et je n’ai trouvé qu’un Pierre Berrieix né en 1842 à Sainte Engrâce, fils de Marie Berieix, émigrée ensuite en Argentine avec sa sœur, jeune veuve.
Ce qui m’étonne c’est cette précision sur sa mère alors que souvent ils ne connaissent même pas le patronyme ; il a dû partir avec sa mère et vivre avec elle. Mais… le prénom et la date de naissance nous laissent dans le doute et la graphie ne nous aide pas Berrieix, Berneche, Berrière et jusqu’à Berrhiehtz à Quilmes en 1890.
Le départ vers Buenos Aires des Asconape
La famille Asconape a un second enfant Julien en 1842 ; partir devait déjà être dans leur projet puisque Pierre demande son immatriculation au Consulat de Buenos Aires le 22 mai 1843.
Pierre Asconape né à Moncayolle le 7 septembre 1815, marié, menuisier, est parti de France sur le brick l’Indien. Pierre Asconape est blond aux yeux bleus, il est muni d’un certificat de la Police disant qu’il a perdu son passeport. Il ne sait pas signer.
On ne parle pas de l’épouse et des deux jeunes enfants.
Pierre Aconape et Marie Dahetze reviendront en France, les deux décéderont à Mauléon-Licharre : Pierre, le 6 décembre 1886 à 73 ans et Marie Dahetze, le 3 août 1893 à 77 ans.
La vie en Argentine
Ma correspondante Miriam Sanchez raconte :
Mi nombre es Miriam Sonia Sanchez, quiero compartir la historia de mis ancestros oriundos de Francia por parte de mi padre.
En el año 1957 nací en la ciudad de Bahía Blanca (Argentina), soy hija de Gladys Martinez nacida en Grünbein (Argentina, 1935) y Roberto Francisco Victoriano Sanchez Gonzalez nacido en Ingeniero White (Argentina, 1930).
Mi padre es hijo de Francisco Sanchez Berriex nacido en la ciudad de La Plata (Argentina,1886) y de Maria Rosario Gonzalez del Barrio nacida en La Mata de la Riva (España,1902).
Mi abuelo paterno, Francisco Sanchez Berriex
Los padres de Francisco Sanchez Berriex se llamaban Catalina Berriex y Victoriano Sanchez, él nacido en Salvatierra de Esca (España, 1860) y ella en Avellaneda (Argentina, 1864). Victoriano Sanchez figura en los registros de bautismo de sus hijos como profesión de chacarero.
Catalina Berriex era hija de Laurent Berriex y Anne Asconape, ambos nacidos en Francia en los años 1838 y 1839 respectivamente. ambos emigran a Argentina donde se casan el 7 de enero de 1864 en la ciudad de Avellaneda. El 13 de julio de 1893 Anne Asconape se registra en el Consulado de Buenos Aires (Argentina) diciendo que ya estaba viuda de Laurent Berriex.
Sargento primero del Ejército Argentino, Francisco Sanchez Berriex, fue el primer piloto argentino en realizar un vuelo nocturno. Fue reconocido también como el mejor biplanista argentino, realizando arriesgados vuelos para la época, vuelos en aeróstatos y aviones.
Sánchez preparó el que sería el primer vuelo nocturno. Ubicó unas lámparas debajo de las alas de la nave y otras en el campo de llegada. Fue la noche del 14 de marzo de 1913, cuando despegó de la Sociedad Sportiva de Palermo y durante 45 minutos voló sobre el barrio de Retiro en Buenos Aires ante el asombro y los aplausos de los transeúntes.
Al día siguiente, el piloto debió pagar 150 pesos al municipio capitalino por haber realizado « exhibiciones circenses sin autorización ». De esta manera se había convertido en el primer argentino en realizar un vuelo nocturno en el país.
https://www.earlyaviators.com/esanchez.htm
Ingresó en 1905 en el Regimiento Nº 2 de Caballería de Línea en la ciudad de Chivilcoy (Argentina), donde se destacó como diestro jinete. En septiembre de 1910ascendió a Sargento primero y tomó parte activa en una delegación hípica que se dirigió a Chile.
También fue instructor y piloto de prueba en Europa, durante la Primera Guerra Mundial, donde piloteó los míticos Laté.
En 1925 volvió de Europa, se radicó en la ciudad de Bahía Blanca. Allí fundó la Ingeniero White Autobús, primera línea entre el puerto y la ciudad, y la Mensajería Icaro, que llegaba a Pigüé, Coronel Suárez y Carhué.
La muerte lo sorprendió el 6 de diciembre de 1952, en su casa.
Avec l’aimable collaboration et les photos de Miriam Sanchez, Argentine.