Iphaïs Pierre

Pagolle

Pierre Iphaïs né à Pagolle, village souletin, le 2 janvier 1873, est le cinquième fils de Jean Iphaïs et Catherine Capou.

Las 4 hijas de Pierre Iphaïs : Maria, Vicenta, Aracelli, Dominga.

Iphaïs est un patronyme que l’on ne trouve que dans certaines communes : Pagolle, Idaux-Mendy ou Juxue. C’est certainement la déformation de Iphar (Ipharis, Iphais, Ipais) qui en basque signifie Le Nord.

En 1820 lors du mariage de Jean Iphaïs et Marie Carricaburu à Juxue, le père de l’époux est mentionné Pierre Iphaïs, maître de la maison Iphar.

En1772, à Ordiarp on trouve le mariage de Pierre Lapitchet et Marie Iparis dont les enfants s’appelleront Iphaïs. Ce sont les tourments de la généalogie.

Le mariage de Jean Iphaïs et Catherine Capou a été célébré à Pagolle le 9 avril 1866. L’époux Jean Iphaïs, 26 ans, laboureur, est natif de Idaux-Mendy, fils de feu Arnaud Iphaïs décédé à Pagolle le 9 octobre 1863 et de Marie Carricaburu.

L’épouse Catherine Capou, 25 ans, est native de Pagolle, la fille de Jean Capou, menuisier et de Engrâce Bidegain.

Il n’existe pas d’acte de naissance de Jean Iphaïs, il n’avait pas été déclaré, il a fallu recourir à un acte de notoriété.

Catherine Capou est née le 18 novembre 1840 à Pagolle.

Le jeune couple s’installe à Pagolle où naissent leurs huit enfants :

  • Marianne en 1867 qui émigre ;
  • Pierre en 1868, qui émigre ;
  • Marie en 1871 qui émigre ;
  • Pierre en 1873 qui émigre ;
  • Marguerite en 1875 qui émigre ;
  • une autre Marguerite en 1877 qui émigre aussi ;
  • un autre Pierre en 1880 qui émigre ;
  • et André, enregistré Ipharïs en 1882 à Ordiarp, qui émigre.

Les Iphaïs n’ont pas de terres, ils sont métayers, ils louent des terres et comme tous les locataires ils doivent souvent déménager. On retrouve la famille à Pagolle jusqu’en 1880, puis à Ordiarp et enfin à partir de 1890 dans le village de Garindein. C’est à Garindein que le 29 juin 1893, décède le père de famille Jean Iphaïs âgé de 53 ans.

C’est aussi à Garindein que Marguerite, (1877) certainement employée dans la maison Boratchamborda, a deux enfants de père inconnu, François en 1894 et Félix en 1897qui décédera bébé.

Le départ vers le Rio de la Plata

Grâce aux listes de l’agent d’émigration Vigné de Tardets, sauvées in-extremis il y a une dizaine d’années et mises en ligne par Ikerzaleak ; on retrouve quelques départs de la famille Iphaïs.

En février 1886, Marianne l’aînée et Pierre, le second, partent pour Buenos Aires.

Le 7 septembre 1887, Marie 17 ans s’embarque sur le navire Congo avec Marie Longy (sa tante ?) et ses 2 filles de 11 et 13 ans. Le couple Gabriel Longy et Marie Recart avaient quitté Amendeuix pour Montevideo, ils avaient eu deux filles Marie et Jeanne en 1872 et 1874 à Buenos Aires.

Marie Iphaïs partait comme servante dans cette famille installée ensuite en Argentine. C’était courant, les Basques venaient chercher des employés au Pays Basque.

Le 23 janvier 1900, Marguerite, 23 ans, s’embarque sur le navire Rio Negro en direction de Buenos Aires.

Un mois plus tard, le 24 février 1900, c’est le reste de la famille qui prend le large sur le navire Amiral.

Catherine Capou, épouse Iphaïs, veuve, 56 ans (en fait 59) la mère de famille ;

Pierre, 20 ans, né en 1880 ;

André 18 ans, né en 1882 ;

Marguerite 19 ans (faux ou 24 ou 22 ans)

Francois, 5 ans, fils naturel de Marguerite né à Garindein en 1894.

Les dates de naissance des femmes sont toujours très approximatives car elles ne possèdent aucun papier officiel. Les hommes ont le livret militaire et quelquefois un passeport, les femmes sont inscrites sur les passeports de leurs époux ou frère.

Le seul enfant dont nous ne trouvons pas le départ est Pierre né en 1873, le bisabuelo de Daniela qui cherche ses racines françaises.

La vie en Argentine

C’est à Coronel Pringles dans la Provincia de Buenos Aires que l’on retrouve la majorité de la famille Iphaïs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coronel_Pringles

Daniela Iphaïs descendante de Pierre né en 1873, raconte 

Pedro Iphaïs mi abuelo

« Mi bisabuelo Pierre se radicó en Coronel Pringles, Provincia de Buenos Aires donde cultivó la tierra.

Pierre Iphais se casó con Maria Dolores Goyeneche, nacida el 18 de diciembre de 1891, en Lobería, provincia de Buenos Aires, Argentina.

De ese matrimonio nacieron quatro hijas mujeres : Maria, Vicenta, Aracelli y Dominga y mi abuelo Pedro Iphais, fallecido a los 42 años, que es de donde prosigue el apellido en Argentina.

Pedro Iphais, mi abuelo, tuvo cuatro hijos varones:

Ruben Elias Iphais ; Carlos Alberto, mi padre ; Julio Cesar y Miguel Angel.

Los cuales dieron descendencia a 6 varones, que son mis primos y hermanos, y así ; en estas tierras el apellido continúa ; perdió la diéresis en la última i, pero lo pronunciamos igual. 

Todas los Iphais que hay en Argentina, son los que provienen de mi abuelo, o sea mis familiares. »

Dans Family search, on trouve quelques renseignements sur les autres fils ou filles Iphaïs.

Marianne Iphaïs, l’aînée née en 1867 épouse Juan Chiapparri, d’origine italienne ; ils se marient en 1889 à Maipu, Buenos Aires. Ils ont huit enfants.

Marguerite Iphaïs, née en 1875, épouse Manuel Garcia Fraga à Coronel Pringles, Buenos Aires. Ils ont 2 enfants : Adriana en 1901 et Pedro en 1912.

Avec l’aimable collaboration de Daniela Iphaïs, pharmacienne à Coronel Pringles.

Daniela est déjà venue trois fois à Paris, la prochaine fois elle visitera Pagolle et le Pays Basque.

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