Jaragoyhen Ambroise

Ordiarp

Dans les actes d’Ordiarp, le nom est Jargoyhen et parfois Ihitçart dit Jargoyhen Panot mais les descendants argentins n’ont connu que Jaragoyhen.

Ambroise Jargoyhen est né le 25 septembre 1869, fils de St Marc Jargoyhen, 27 ans, sandalier et de Anne Chateau, 26 ans, ménagère.

Ce couple a eu trois enfants :

  • Catherine en 1866 qui décède à cinq ans en 1871 ;
  • Ambroise en 1869 qui émigre et fonde une famille en Argentine ;
  • Pierre en 1872, connu sous le nom Ihitçart.

En 1898, à Aussurucq, il épouse Marie Uthurralt et reste au Pays Basque.

Avec l’acte de naissance de Pierre en septembre 1872, on apprend que son père est décédé en mars de la même année. Pierre est un enfant posthume. Marc Ihitçart dit Jargoyhen ou Parot est décédé en mars 1872 à 29 ans. L’acte ne signale pas s’il s’agit d’un accident. Maria Jaragoyhen avec ses petits-enfants.

Les familles Jaragoyhen et Chateau

Marc Jargoyhen et Anne Chateau sont tous deux enfants naturels nés en 1842.

Marc Jaragoyen est né à Ordiarp dans la maison Parot, le 3 novembre 1842, fils de Marie Jargoyhen, 38 ans.

Anne Chateau est née à Menditte le 30 novembre 1842, fille de Catherine Chateau 26 ans.

Après le décès de Marc, son épouse Anne Chateau reste seule avec ses deux garçons dans la maison Etchecheberripéa. Bien qu’ayant les même parents, Ambroise l’aîné est nommé Jargoyhen et Pierre le cadet Ihitçart, c’est le charme de la généalogie basque !

 Puis en 1875, Anne Chateau se remarie à Sauguis avec Laurent Berrieix-Sagaspe, dont elle aura d’autres enfants. Un de ses fils, Charles Berrieix né en 1875, demi-frère de Ambroise Jargoyhen, émigre aussi en Argentine avant son service militaire. Ambroise et Charles, élevés ensemble à Sauguis, se sont certainement retrouvés en Argentine.

Le départ vers L’Argentine

Grâce à la perspicacité de Léandro qui est allé vérifier le fonds de l’agent d’émigration Vigné, on apprend qu’Ambroise Ihitçart ou Jargoyhen s’est embarqué le 5 décembre 1888 sur le bateau Portugal en direction de Montevideo. Il avait 19 ans et vivait à Roquiague.

Pour montrer l’importance de l’émigration basque à cette époque voici quelques données :

Le 5 décembre 1888, Ambroise Jaragoyhen quitta la France avec 48 autres Basques souletins : 15 de Roquiague dont la famille Cotdemicy avec 7 enfants, 2 de Aussurucq, 2 de Chéraute, 2 de Lacarry, 2 de Barcus, 2 de Ordiarp, 2 de Mauléon, 2 de Arette, 2 de Musculdy, 1 d’Alos, 1 de Esquiule, 1 de Garindein etc…

Le bateau Portugal fit trois voyages en 1888 : un le 5 février, un autre le 5 septembre puis le 5 décembre. Cette émigration fut une véritable hémorragie des forces jeunes de la région.

La vie en Argentine

Vers 1900, Ambroise devenu Ambrosio épouse Ana Behety, certainement d’origine basque française comme lui, le couple aura sept enfants :

  • « Maria Jaragoyhen 14 de marzo 1901-21 de septiembre de 1982
  • Fernando Jaragoyhen 9 de febrero de 1904
  • Margarita Jaragoyhen 28 de mayo de 1905
  • Ana María Jaragoyhen 7 de julio de 1907
  • Juana Jaragoyhen 25 de mayo de 1912
  • Dolores Jaragoyhen 11 de octubre de 1913
  • Luisa Jaragoyhen 24 de octubre de 1915 

Ambroise murió (anemia e infección intestinal) el 23 de marzo de 1921, con 51 años, en italó, Córdoba, Argentina. »

Mon correspondant Leandro Giovannone est l’arrière-petit-fils de Maria Jaragoyhen que l’on voit sur la première photo.

Maria Jaragoyhen épouse Julio Camilo Giovannone dont la famille a émigré de Cavagnago dans le canton du Tessin en Suisse.

Julio Camilo (1893-1949) a une légende dans la famille que raconte très bien mon correspondant Leandro

« El décimo hijo del emigrante oriundo de Cavagnago, Julio Camilo (1893-1949), fue el bisabuelo de nuestro actual interlocutor, Leandro (1987). En la inscripción del

registro de nacimientos, el funcionario cometió un error: escribió « Giovannoni » en

lugar de « Giovannone », un error nunca corregido que complicó considerablemente la búsqueda de Leandro.

El traslado de Julio Camilo al interior del país se debió a una circunstancia

comprometedora. Según cuentan los parientes, el hombre tuvo que abandonar

apresuradamente Coronel Brandsen en la Provincia de Buenos Aires, para escapar de las amenazas del jefe de policíalocal, quien había descubierto la relación clandestina entre el joven y su esposa.

Julio Camilo montó a caballo y galopó hasta Italó, en la provincia de Córdoba, a 650 kilómetros de distancia del lugar de los hechos, y allí se casó en 1919 con Maria Jaragoyhen (1901-1982), la modista del pueblo, hija de Ambrosio Jaragoyhen y Ana Behety, emigrantes de origen francés.

Julio Camilo se dedicó a la cría de ganado en un terreno a las afueras del pueblo, establecido pocos años antes y con una fuerte presencia de colonos franceses.

La unión fue bendecida con el nacimiento de siete hijos, entre ellos

el abuelo de Leandro, Camilo (1924-2002), quien trabajó toda su vida para la

Cooperativa Agrícola Ganadera y de Consumo Italó Limitada.

De los siete hijos de Julio Camilo y María, el menor falleció en la infancia y

el segundo no tuvo descendencia, a pesar de estar casado.

Ningún Giovannoni reside ya en Italó. Solo dos permanecieron en el área de Córdoba, entre ellos el padre de Leandro, Daniel (1957), quien junto a su hermano Hugo (1949) mantuvo un comercio de artículos musicales y fotográficos en Jovita. Los demás se reestablecieron en el área de Buenos Aires, en Juan Bautista Alberdi y Mar del Plata.

Leandro, por su parte, se mudó a Córdoba, donde trabaja para el gobierno provincial en producción y programación artística, y colabora a distancia con una empresa a nivel mundial dedicada al sector visual y de marketing siendo Analista en Sistemas de Computación.»

Leandro est un chercheur assidu, il a fait de sérieuses recherches et un voyage en Suisse dans le Tessin, région d’où a emigré sa famille Giovannone, récit visible sur https://linktr.ee/cokigl

Espérons qu’il vienne en Soule pour compléter son site par la branche Ihitçart dit Jargoyhen puis Jaragoyhen !

Avec l’aimable collaboration et les photos de Léandro Giovannoni

Faute de photos d’Ambroise en voici de Maria sa famille et sa famille.

Maria Jaragoyhen, su hijo Rubén Giovannoni y Ricardo Krusell, su nieto. En Mar del Plata

María Jargagoyhen, festejando sus 80 años con Ermelinda Bosio y Camilo Giovannoni

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