Mailharro Pierre / Hiriburu Julienne

Labets-Biscay / Bussunarits

Martin Cornelio y Juan Ireneo Mailharro Iriburu

Pour cette recherche, ma correspondante m’a envoyé une date bien précise le mariage de Pierre Mailharro et Julienne Iriburu le 15 septembre 1863 à Azul dans la Provincia de Buenos Aires.

L’époux : Pedro Mailharro, 33 años, soltero, francès, hijo de Jean Mailharro y Dominga Selabe.

L’épouse : Juliana Iriburu, 18 años, soltera hija de Santiago Iriburu, francès y de Josefa Argen.

Les témoins sont Martin Mailharro, 30 ans et Anna Poperan, 50 ans, tous deux français.

La famille Mailharro de Labets-Biscay

Pierre Mailharro est né le 12 janvier 1830 à Labets-Biscay, il est le cinquième enfant sur huit de Jean Arnaud Mailharro et de Dominica Pascoua.

Ce couple s’est marié en 1820 à Labets-Biscay :

Arnaud dit Jean Mailharro, 20 ans, cultivateur, est le fils de Jean et de feue Gratianne Elissalde, métayers de la maison d’Irigoin.

Dominique Pascoua, 25 ans, ménagère, fille de Martin et de feue Marie Celabe ; maîtresse de la maison Celabe de Labets-Biscay.

Ni les époux, ni leurs pères ne savent signer, chose courante au Pays Basque.

Le couple s’est installé avec les parents maternels dans la maison Celabe dont ils sont propriétaires et des enfants naissent :

  • Jean en 1821 qui décède à 36 ans à Labets-Biscay ;
  • Martin en 1823 qui se marie en 1855 à Iholdy avec Marie Hayçaguer ; il décède à 49 ans à Iholdy ;
  • Dominique en 1826, elle épouse Jean Dufau en 1854 à Labets-Biscay ;
  • Arnaud en 1827 qui se marie à Méharin en 1861 avec Marie Oxoby ; il y décède à 59 ans ;
  • Pierre en 1830 qui émigre ;
  • Martin en 1831 qui émigre également ;
  • Cadet en 1835, sur qui je ne trouve rien ;
  • et Dominique en 1836 qui épouse Martin Hitta à Labets-Biscay où elle décède à 74 ans . La naissance de Dominique n’a pas été déclarée, pour son mariage, il a fallu fournir un acte de notoriété établi par un Juge de Paix.

Arnaud, le père décède en 1866 à 72 ans et Dominique Pascoua en 1864 à 62 ans, tous deux dans la maison Irigoin, maison familiale des Mailharro.

La famille Iriburu ou Hiriburu à Bussunarits puis Ahaxe

Heureusement Jacques Hiriburu s’est immatriculé au Consulat de Montevideo en 1840, disant qu’il est né à Bussunarits en 1822 et que son dernier domicile était Ahaxe

Jacques Hiriburu est le fils de Nicolas Hiriburu et de Marie Chanchotène. Ce couple s’est marié en 1817 à Bussunarits.

 Nicolas Hiriburu, 30 ans, laboureur, fils de Jean Hiriburu et de Gratianne Ithurralde, maîtres de la maison d’Hiriburu ;

Marie Chanchotène, 18 ans, fille unique de Ambroise Chanchotene et de Gratianne Echevers, métayers.

Le couple a eu de nombreux enfants mais seul Jacques a émigré.

Avant 1840, le couple avait déménagé à Ahaxe.

Jacques a quitté la France, célibataire, il a donc rencontré Josefa Argen /Argain en Uruguay où ont émigré plusieurs Argain partis de Lacarry ou Saint-Esteben.

Le couple Santiago Iriburu et Josefa Argain quittent l’Uruguay pour l’Argentine entre 1842 et 1844 selon les naissances des enfants : Juliana en 1842 dite née en France, Saturnina en 1844, Cirilo en 1846, Marguerite en 1849, Maria en 1850, Martin en 1850 et Isabel en 1857.

La vie en Argentine

Pierre Mailharro et Julienne Iriburu s’installent à Azul après leur mariage. Lors de son mariage en 1863, Pierre donne le nom de sa grand-mère maternelle, Marie Celabe, à la place de celui de sa mère Dominica Pascoua ; certainement parce qu’ils habitaient la maison Celabe mais Ines ma correspondante a une autre version plus sentimentale

« Cuanta información, cuan agradecida, creo que mi tatarabuelo puso el nombre de su abuela cuando se casó al igual que su hermano Martin, porque quizás fue de quien recibieron algo de dinero para partir a América. Justamente Crhistiane, la búsqueda que emprendi hace casi 20 años atrás, fue para comprender la vida de ese hombre que partió desde Labets hacia aquí, y leyendo acerca de los vascos y el proceso de heredad, me acerque a la idea de que estos hombre traían en su interior una idea de injusticia »

A Azúl, région de plaines fertiles, Pierre Mailharro a continué son travail d’agriculteur et d’éleveur de bovins pour la viande et de brebis pour le lait et le fromage puis il monta une compagnie de transport de marchandises, certainement des denrées alimentaires, qui reliait Azúl à Buenos Aires 

Sa descendance n’est pas nombreuse, il eut :

  • un fils Martin Cornelio en 1867 à Azúl, ce fils en mauvais termes avec son père au caractère difficile changea le nom Mailharro en Malharro ;
  • un second enfant Juan Ireneo en 1869 à Buenos Aires mais cet enfant décéda à 6 ans en 1875 à Buenos Aires ;
  • puis une fille María en 1881 à Buenos Aires qui apparemment resta célibataire et décéda en 1928 à 42 ans.

« Mi padre me contó que vivian en el campo y tenia una compañía de carretas que iban desde Azul, Provincia de Buenos Aires hasta la Plaza constitución en la Capital de Buenos Aires.

 Su hermano, Martin, con quien llegó a Argentina, compró campos, tuvo estancias y su vida fue muy clara y transparente con muchos hijos, nietos y todo figura en los libros.

Esa parte de la familia continuo apellidandose como Mailharro. »

Pierre Mailharro décéda en 1880 à 50 ans ; sur les deux générations on rencontre de nombreux décès vers 50 ans chez les hommes Mailharro.

Martin Malharro

C’est le seul fils de Pierre Mailharro qui aura une descendance qui portera le nom Malharro. Ines est son arrière-petite-fille.

Martin Malharro a quitté Azul très jeune vers 12 ans, il est parti étudier le dessin.

Il a commencé à dessiner des étiquettes de paquets de cigarettes puis il fut dessinateur des journaux La Nacion puis La Razón

Il a vécu et travaillé à Paris, il avait épousé Marie Louise Labory, née à Jurançon près de Pau ; ceci sera le thème de la prochaine histoire familiale.

« Mi bisabuelo, el pintor estudio pintura y se fue a vivir a París con sus hijos y Maria Luisa, su mujer. Se llevaba muy mal con su padre, Pierre, se fue de Azul muy joven a los 12 años, y comenzó a trabajar como dibujante de etiquetas de cigarros y luego como dibujante del diario La Nación, y La Razón »

Le fils du peintre Martin Maiharro et Luisa Labory, appelé aussi Martin, est revenu vivre à la campagne en achetant une hacienda.

Le voici en tenue de Gaucho accompagné de sa nombreuse famille

Avec l’aimable collaboration et les photos de Ines Malharro

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