Archives de l’auteur : Christiane

Dufréchou François

Bagnères de Bigorre

François Dufréchou est bien né à Bagnères de Bigorre comme l’indique sa descendante argentine mais j’ai eu du mal à le trouver car il a été enregistré sous l’identité Labat François.

Oscar Francisco Dufrechou et sa fille Marcela

Le 28 février 1853, la sage-femme déclare la naissance de François Labat né de Marie Labat ménagère âgée de 21 ans. En 1851, la même Marie Labat avait donné naissance à un garçon Jean.

Ce n’est qu’en 1861, à la mairie de Bagnères de Bigorre, qu’a lieu le mariage de Jean Duffréchou né en 1831, boucher, fils de Jean-Marie Duffréchou, et de Marie Portusa, propriétaires domiciliés à Bagnères avec Marie Labat née à Bagnères également en 1829, fille de Jean Labat , propriétaire domicilié à Gerde et de Feue Rose Duboué décédée en 1848. Dès que le Maire a déclaré les époux unis, ils ont reconnu avoir eu 2 fils : Jean en 1851 et François en 1853 et à partir de ce moment-là les enfants se sont appelés Duffréchou.

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Ansolabehere Bernard / Etcheberry Marie

Anhaux

Bernard Ansolabehère est né le 21 novembre 1809 à Anhaux dans la Borde de Hunto dans laquelle ses parents, Jean Ansolabehère et Marie Cubiat, étaient métayers.

Maria Celina Ansolabehère Ayudée

Jean Ansolabehère, natif de Banca, a épousé Marie Çubiat de Baïgorry, en 1800, à Saint Etienne e Baïgorry . Aucun des deux époux n’ayant la chance d’être héritier (droit d’aînesse) ils fondent leur foyer dans le village voisin d’Anhaux comme métayers dans la Borde de Hunto.

C’est là que naîtront leurs quatre enfants : Agnès en 1803, Jean en 1807, Bernard en 1809 et Pierre en 1812. Les deux ainés resteront fidèles au Pays Basque : Agnès épouse Etchemendy à Anhaux et Jean se marie à Lasse. Bernard aussi se marie en 1833 à Lasse mais il n’y restera pas.

Voyant que leurs enfants ne vivent plus avec eux, les parents Jean Ansolabéhère et Marie Çubiat déménagent, métayers, dans la borde d’Etchart, certainement moins étendue et c’est là qu’ils finissent leur vie : Jean en 1848 à 75 ans et Marie en 1853 à 79 ans.

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Aurnague Jean / Etchecopar Marianne

Urrugne

Texte écrit par Analia Llano, descendante argentine.

Mi tatarabuelo Juan Aurnague vivió un tiempo en Tucumán. Allí se casó con Mariana Etchecopar, familia de buena posición (de acuerdo a comentarios familiares, no tenemos actas).

Asuncion Alipia Rivota y Francico Llano, mis abuelos

Según recuerdos de una tía (Zulema Llano), quien escribió lo que recordaba de lo que le contara su mamá Asunción, podemos contar con la historia familiar:

En esos años había muchísimas extensiones de campos incultos que se concedían a quienes deseaban trabajarlos. Así Juan, un vasco francés muy emprendedor y deseando labrarse un porvenir, comenzó esa ardua tarea. Lo fue poblando con hacienda, introduciendo luego, a través de los años, otras clases de ganado y cultivos.

Se fueron a vivir al campo, cerca del de Llorens. Tuvieron tres hijas: Rosa, Graciana y Amelia.

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Nos cousins d’Amérique

Je suis ravie d’avoir été contactée pour participer à ce numéro de la revue de MCLV, une association très active, conviviale composée de membres sympathiques et dont les données du site m’aident souvent pour mes recherches. Ni sociologue ni historienne, je suis une passionnée de l’émigration depuis que j’ai retrouvé la famille de mon mari béarnais en Argentine, Uruguay, Brésil et Mexique ; mon récit relatera les faits appris au cours de nombreux contacts avec des descendants d’émigrés.

Ramongassie de Sarpourenx à Buenos Aires

Trouver des cousins de l’autre côté de l’Océan, sans avoir aucune idée de leur existence, est une aventure différente que de les retrouver dans le village voisin ; tous ceux qui ont connu cette joie savent l’intensité de ces moments, mais cela n’égale en rien l’émotion des Argentins, Uruguayens ou Californiens qui viennent toucher le berceau de leurs racines : la terre, la maison, l’église où Il a été baptisé. Il, c’est lui, le premier émigrant, celui qui a eu le courage de partir. Les larmes rentrées, la phrase que j’ai le plus souvent entendue est : « Comment a-t-il pu quitter un aussi beau pays ? ». Quand on avait 20 ans en 1870, la beauté du paysage ne jouait pas vraiment un rôle dans la décision.

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Chapital Etienne

Ustaritz

L’histoire de la vie d’Etienne Chapital est assez surprenante ; parti tout jeune du Pays Basque, certainement sans argent et sans une grande instruction il a su gravir les échelons de la société mexicaine et s’intégrer parfaitement dans « la alta sociedad ». Ses fils ont fait des études d’avocat et l’un d’eux Cornelio Cristobal est même devenu « Ministro de la Suprema Corte de la Nacion « sous le gouvernement de Porfirio Díaz (1876-1911).

Etienne Chapital

Etienne Chapital est né à Ustaritz le 15 octobre 1815, fils de Pierre Chapital, 32 ans, cordonnier domicilié dans la maison Mariatorenea et de Marie Daguerre, 22 ans fille de la maison Dorré d’Hérauritz.

Les parents ne se marieront que 2 ans plus tard le 22 novembre 1817, toujours à Ustaritz. L’époux Pierre Chapital est né à Villefranque, fils de feu Laurent Chapital et de Marie Lascorret tous deux de Villefranque. L’épouse Marie Daguerre est la fille de feu Charles Daguerre et de Marie Jauretche, propriétaires de la maison Dorré.

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Landalde Dominique

Itxassou

Dominique Landalde est né en 1873 à Itxassou dans la maison Pascoenia. Itxassou est un paisible village du Pays Basque célèbre pour sa fête de la cerise noire célébrée début juin.

Le fils de Dominique Landalde, grand-père de Patricia

Dominique est le fils de Jean Landalde et de Marguerite Etchegoyen un couple de laboureurs vivant de l’agriculture et de l’élevage traditionnel ; c’est le troisième enfant d’une fratrie de dix enfants.

En 1869, dans la commune d’Itxassou, fut célébré le mariage de Jean Landalde, 29 ans, charpentier, né dans la commune, fils de Gaston Landalde et de feue Jeanne Ansola avec Marguerite Etchegoyen, 23 ans, née à Montevidéo en Uruguay, fille de Joannès Etchegoyen et de Catherine Uhalde, domicilés à Itxassou.

Dès 1869, la maison Pascoenia accueille les enfants du jeune couple : Jean en 1869, autre Jean en 1871, Dominique en 1873, Jeanne en 1875, Augustin en 1877, Marianne en 1879, Jeanne Marie en 1880, Marie en 1883, Marianne en 1885 et Frédéric en 1889.

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Emigration basque en Amérique latine

Après avoir retrouvé la famille de mon mari en Amérique Latine et après plusieurs voyages surtout en Argentine et Uruguay, je me suis passionnée pour le thème de l’émigration.

Celui qui ne l’a pas vécu peut difficilement ressentir la joie et l’émotion éprouvées à la rencontre de cousins dont on ne soupçonnait même pas l’existence. J’ai voulu que d’autres connaissent ce bonheur et je me suis lancée, à corps perdu, dans cette aventure. Le problème des descendants avides de retrouver leurs racines, venait du fait qu’ils ne connaissaient pas le village d’origine de leurs ancêtres émigrés entre 1840 et 1900.

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Chaumon Jean

Lacarre

Jean Chaumon est le trisaïeul de ma correspondante Silvia mais c’est l’histoire de la famille Chaumon que je vais raconter puisque parents et enfants ont émigré ensemble en Argentine.

Juan Chaumon y Margarita Laxague

Pierre Chaumon, cordonnier, est né en 1815 à Lacarre, fils de Pierre Chaumon, chocolatier et de Marie Doray de Valcarlos en Espagne. En 1847, à la mairie d’Uhart-Cize il épouse Dominica Irigoin née dans ce village en 1820 ; Dominica est couturière, ses parents Pierre Irigoin et Marie Tambourin sont maîtres de la maison Arralde.

Le jeune couple s’installe à Uhart-Cize où chaque époux continue à exercer sa profession, d’abord dans la maison d’Alpetch ou naîtront les deux aînés : Jean Baptiste en 1849 et Marie en 1851 et ensuite dans la maison Bentha où Jean le troisième enfant verra le jour en 1853.

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Durrels Pierre

Aroue / Hélette

Pierre Durrels est le fils de Jean Durrels et de Catherine Equios dit Etchebest. Ce couple se marie à Aroue en 1825, l’origine des Durrels se trouve dans le village de Hélette. Jean est le fils de Domingo d’Urrels et de Catherine d’Etchechoury. L’épouse Catherine dite Poupoune Equios dit Etchebest est née à Aroue, fille d’Equios Martin, forgeron, et de Marie Aguerre dit Etchebest.

Catalina Durrels-Bidegain

Les jeunes époux s’installent à Etcharry, village voisin d’Aroue. En 1826, naît leur première fille Marie dite Toutine. Lors de la naissance, le père est absent et c’est une sœur de la mère qui vient aider la parturiente ; lorsqu’elle va déclarer la naissance elle ne donne que le nom de la mère et Marie Toutine deviendra Etchebest Marie Toutine. Quelques années plus tard, arrive un garçon Pierre ; le père est encore absent et cette fois la tante oublie d’aller déclarer la naissance à la Mairie. Cet enfant est certainement baptisé mais l’évêché de Bayonne ne possède pas les registres.

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Le nom Riouspeirous

Arbus

Une recherche ardue faite par Marcos Cantera Carlomagno, historien, à propos du patronyme de son ascendant Jean Riouspeirous émigré en Uruguay vers 1840.

Signature en 1744

Pourquoi au XVIIIe siècle 3 frères béarnais cadets parlant béarnais vont s’établir en Pays Basque ? à Méharin et Baïgorry pour y épouser des héritières parlant basque, le troisième était employé chez le curé de Baïgorry lui-même béarnais. Certainement des mariages arrangés.

SEIS HERMANOS RIUPEYROUS

Una historia familiar y sus albores

Primer acto. La escena es Béarn y el foco ilumina la zona de Arbus y sus entornos. Allí vivían poco antes de 1650 algunas personas llamadas “de Riupeyrous”. No es seguro que fuesen miembros de una misma familia, pero sí tenían un origen comun en la villa de Riupeyrous, a 38 kilómetros de distancia al Este, del otro lado del río Gave y de la ciudad de Pau.

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