Etchebarne Pierre / Mouchico Graciane

Garindein / Ossès

Une fois encore mon blog a été utile, il a permis de regrouper les descendants de deux frères Etchebarne partis de Garindein. En 2023, contactée par German un Argentin, j’ai recherché l’histoire de la famille Etchebarne de la maison Andurain de Garindein ; il y a quelques jours en juin 2025, Leo un Uruguayen, m’écrit : « Je crois que c’est ma famille, mon arrière-grand-père parlait d’un frère de son père émigré en Argentine ». J’ai mis les deux protagonistes en contact et ça y est ; les deux frères ne se sont certainement jamais revus mais leurs descendants communiquent.

La famille Etchebarne de Garindein

Juana Etchebarne Mouchico née en 1876*

L’histoire est racontée dans l’article :

Etchebarne Jean/ Uthurralt Marie mise en ligne le 6 juin 2023.

Le couple Bernard Etchebarne et Marie Jaureguiberry se sont mariés à Garindein en 1830 et ils ont eu dix enfants :

Joseph (1833), Martin (1837) et Marguerite (1850) se marient à Garindein.

Bernard (1852) et Pierre (1855) les deux derniers décèdent à 4 et 8 ans.

Je ne trouve aucun document sur Anne (1835)

Quatre fils émigrent. Pierre (1838) Guillaume (1841) Jean (1845) et Dominique (1848) tous à Montevideo.

Aucun des quatre frères ne s’est fait immatriculer au Consulat de Montevideo ; nous savons seulement que Guillaume est parti de Bayonne en novembre 1859, il avait 18 ans. Jean et Dominique ont pris le bateau ensemble à Bordeaux en 1867. Pierre a dû partir le premier du port de Bayonne mais il reste peu de documents.

Pierre Etchebarne en Uruguay

Léo, son arrière-arrière-petit-fils, est très coopérant et m’a donné tous les renseignements.

« Pierre Etchebarne se casó con 29 años de edad en la catedral de Montevideo el 24 de febrero de 1868 con Graciana Muchico de 17 años nativa de Osses. 

Se fueron a vivir al Cerro de Montevideo donde tuvieron seis hijos:

  • Juana I, nacida el 18 de marzo de 1870 ;
  • Catalina, el 10 de marzo de 1872 ;
  • Pedro, el 10 de mayo de 1874 ;
  • Juana II, el 13 de noviembre de 1876, mi bisabuela, casada con Eusebio Martínez ;
  • Graciana, el 12 de mayo de 1879 ;
  • María, el 17 de octubre de 1880, también mi bisabuela casada con Francisco Naranjo.

Pierre figura como “comerciante” en su certificado de defunción y al parecer junto a Graciana Muchico tuvieron una fonda en el saladero propiedad de Cibils, en Punta Lobos en el Cerro de Montevideo. Según contaba su nieta Odile Martínez Etchebarne, mi tía abuela. 

Pierre falleció el 27 de enero de 1890, a los 51 años en el Cerro de Montevideo.»

La famille Mouchico / Muchico à Ossès

Graciane Muchico est née à Ossès le 18 septembre 1851. Elle est déclarée par son grand-père Jean Muchico, maçon domicilié dans la maison Michelco, qui dit que sa fille Jeanne âgée, de 21 ans, est accouchée d’une fille à laquelle elle veut donner le nom de Graciane.

Jeanne Muchico est né en 1830 à Ossès fille de Jean Tate dit Muchico (1804-1864) maçon et de Catherine Mendilaharxu. Les Mendilaharxu sont très nombreux à Ossès.

Un frère de Jeanne, Arnaud né en 1843 et de nombreux cousins ont émigré en Argentine, je ne trouve pas le mariage de Jeanne. Serait-elle partie elle aussi ?

Pas de traces du départ de Graciane Muchico ni de son immatriculation, peu courante chez les femmes.

De Pierre Etchebarne et Gracianne Muchico ou Muxiko à Leo.

Leo a appris le basque, idiome de ses ancêtres, et veut divulguer la culture basque en Uruguay, c’est la raison de son bel arbre généalogique en basque.

Onizapia correspond à Abense-de-Bas maintenant Viodos-Abense-de-bas, village de La Soule.

Les deux grands-parents de Leo sont cousins germains, Roberto Martinez fils de Juana (1876) et Maria Julia Naranjo fille de Maria (1880) ; les deux sœurs, filles Etchebarne Muchico.

*La photo de Juana date du jour de son mariage en 1907

Avec l’active et aimable collaboration et les photos de Léonat Egiazabal, Uruguayen.

Extraits de correspondance

Estimada Christiane, 

Gracias a su blog y su ayuda he despejado una incógnita que intento resolver desde hace 32 años! 

La historia de mi familia no es de varones exitosos sino de mujeres trabajadoras y humildes y es una gran alegría que siendo así no quede invisible, pues es la de de miles de inmigrantes.

Le envío fotos para su blog del Cerro de Montevideo en el siglo XIX.

Cualquier otra información de mi antepasado le estaré muy agradecido.

Gracias de nuevo!

Merci Leo. Tu as compris le but de mon blog.

Que tous les émigrants même les plus humbles ont droit à leur histoire familiale !

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