Archives par étiquette : Argentine

Lacoste Louis

El tatarabuelo LACOSTE VIGNAU

Quién podía imaginar que tiempo después de obtener la nacionalidad francesa debido a circunstancias totalmente ajenas a mi ascendencia se me iba a ocurrir ahondar en el origen de mis ancestros y encontrar que Louis Lacoste había emigrado desde el Béarn en el año 1852, con 19 años.

Solamente había escuchado en mi familia que el apellido de mi madre era vasco-francés, pero no se me había dado más detalle y no creo que nadie hubiera mostrado interés particular en el asunto hasta ahora.

Ana, Sylvie, yo, Madeleine y René

Comenzando mis averiguaciones una tía me comentó que había escuchado decir que nuestros parientes venían del valle de Pau. Continuer la lecture

Espilondo Dorothée / Dorotea

Chéraute

Dorothée Espilondo née à Chéraute le 6 février 1874 est la 5e fille des 12 enfants du couple Clément Espilondo et Marie Ayçaguer.

Clément et Marie se sont mariés à Chéraute en 1865, l’époux a 24 ans, il est sandalier, fils de feue Marie Rosalie Espilondo ; l’épouse n’a que 19 ans elle est couturière, c’est la fille de Dominique Ayçaguer et de Marie Larrasquet.

C’est dans la maison Mousseigne de Chéraute que naît Christine leur première fille qui décède en 1877 à 11 ans. Puis le couple s’installe dans la maison Boudort où naîtront les 11 autres enfants : Marie en 1868, Jean Pierre en 1870, Pierre Paupin en 1872 qui décède bébé ; Dorothée en 1874 ; Saint Jean en 1876, Jean en 1878, Catherine en 1880 qui décède à 3 ans ; Pierre en 1883 qui reste à Chéraute où il meurt en 1944, un autre Pierre en 1885, une autre Marie en 1887 qui se marie et décède à Lalongue et enfin Félix en 1890. Continuer la lecture

Froment Jean Baptiste

Saint Palais

Petite histoire écrite dans l’urgence car Silvina Estela Froment, Argentine, vient visiter le pays de ses ancêtres fin mai, c’est-à-dire dans quelques jours. Son vœu est comme pour tous, retrouver des gens de la famille « des cousins » même éloignés.

Jean Baptiste Froment est né le 26 janvier 1866 à Saint Palais ; il est le fils aîné de Jean Froment, tailleur d’habits et de Marie Eliza Etchandy, couturière.

Jean Froment et Marie Eliza Etchandy se sont mariés en 1865 à Mauléon. Jean a 25 ans, il est né à Saint Palais, fils de Jean Baptiste Froment, plâtrier, et de Marianne Serres, ménagère. L’épouse Marie Eliza a 24 ans, elle est née à Escos, fille de Pierre Etchandy et Beigbeder Marie Clotilde, domiciliés à Mauléon. Continuer la lecture

Navarret Jean Romain

Oloron Sainte-Marie

Jean Romain Navarret est né à Sainte-Marie le 13 avril 1851. Dans son acte de naissance il est noté Jean Ramelin ; certainement une erreur du secrétaire de mairie. Il est le fils de Jean Navarret, laboureur, et de Madeleine Bonnemasou.

Jean et Madeleine se sont mariés en 1839 à Sainte-Marie qui n’était pas encore rattachée à Oloron. Jean est le fils de Pierre et de Jeanne Marie Mon-Poutous quant à Madeleine Bonnemasou, elle est la fille de Joseph et Marianne Bonnemasou ; les deux familles sont domiciliées à Sainte Marie.

En 1842, naît le premier enfant Pierre qui prendra la suite dans la ferme parentale, un de ses fils émigrera à San Francisco. Puis c’est la naissance d’Anne en 1845, elle épousera Jean Lassalle. En 1849, François vient au monde mais il décède à 4 mois En 1851, naît Jean Romain et en 1855 c’est la naissance de Jean. Ces deux derniers garçons émigreront en Argentine. Continuer la lecture

Sagardoy Arnaud / Fernando

Ordiarp

Au Pays Basque, il s’appelle Arnaud mais dès son arrivée en Argentine il devient Fernando comme la majorité des émigrants portant le prénom Arnaud car ce prénom n’a pas de traduction en espagnol. Un casse-tête supplémentaire pour les recherches.

Arnaud est né à Ordiarp le 14 mars 1859, fils naturel de Marie Sagardoy.

La vie de Marie est semblable à celle de bien de jeunes femmes pauvres au milieu du XIXe siècle. Ses parents n’ont pas de terres et certainement pas de troupeaux ; toute jeune, vers 12 à 13 ans, Marie doit gagner sa vie en étant « journalière » dans les fermes plus aisées. Une journalière comme « une bonne » devait travailler toute la journée, on pouvait lui demander de tout faire soit dans la maison soit dans les champs… et même de satisfaire les plaisirs du maître. Continuer la lecture

Etchemendy Charles

Orègue

Charles Etchemendy est né à Orègue le 5 août 1835, c’est le cinquième enfant de Martin Etchemendy et de Dominica Oyénart.

Tous deux nés à Orègue, Martin et Dominica se sont mariés en 1823. Martin a 29 ans, c’est le fils de Pierre Etchemendy et de Catherine Garay tous deux décédés avant 1823. Dominica Oyénart a 24 ans, elle est la fille de Jean Oyénart décédé en 1810 et de Catherine Ithurbide. Les époux ne savent pas signer, par contre Catherine Ithurbide, la mère, signe.

Martin Etchemendy et Dominica Oyénart s’installent métayers à Orègue ; au bout de quelques années la famille commence à s’agrandir Continuer la lecture

Menbielle dit Domecq Pierre

Ogenne Camptort

Deux enfants de cette famille béarnaise ont choisi l’émigration en Argentine : Pierre né en 1829 et Pierre, dit Jean, né en 1834, tous deux fils de Jacques Menbielle dit Domecq et de Marie Bourragué.

Jacques et Marie unissent leurs vies en 1821 à Ogenne Camptort, petit village béarnais du canton de Navarrenx. Jacques a 24 ans il est laboureur il est né et domicilié à Ogenne, fils de François et Marie Lacoste ; Marie Bourragué a 25 ans elle est née et domiciliée à Lucq de Béarn, un village voisin ; ses parents sont Pierre Bourragué et Jeanne Aurissens. Le jeune couple s’installe dans la maison Domecq où naissent les enfants : une fillette Marie en 1823 qui décède à 2 ans puis trois garçons : Jean Baptiste en 1825, Pierre en 1829 et Jean Pierre en 1834. Continuer la lecture

Lorda Arnaud

Saint Jean le vieux

Arnaud Lorda est né à Saint Jean le vieux le 26 novembre 1876. Lors de sa naissance son père Jean Lorda, cultivateur était déjà âgé de cinquante et un ans et sa mère Catherine Arroquy quarante-deux ans. Arnaud était leur dernier enfant et c’était souvent celui qui quittait le pays basque pour tenter sa chance en Argentine.

Jean Lorda et Catherine Arroquy se sont mariés à Saint Jean le vieux en 1861, Jean avait déjà 36 ans il était natif d’Irouléguy, fils de Jean Lorda et Marie Arretche maîtres de la maison Ametçalde. L’épouse Catherine Arroquy avait 26 ans, c’était la fille de Pierre Arroquy et Jeanne Elichiry maîtres de la maison Jaüberria du quartier Cabalce. Jean Lorda et Caterine Arroquy auront huit enfants : Pierre en 1862, Jeanne en 1864, Jeanne Marie en 1865, Jean en 1867, Raymond en 1871 qui décédera à 15 jours, Marie en 1872 qui ne vivra que six mois, Jean Baptiste en 1874 qui décède à la naissance et enfin Arnaud en 1876 qui survivra et émigrera en Argentine avant ses vingt ans. Continuer la lecture

Bibé Jean / Dardères Marie

Escos

Voici Le document précieux que garde depuis plus de 150 ans la famille Bibé d’Argentine : le certificat de bonne conduite de leur ancêtre Jean Bibé, voltigeur dans l’armée française.

Jean Bibé  est né le 5 mars 1824 à Escos, canton de Salies. Lors de sa naissance son père Pierre Bibé est absent car il est militaire de carrière : dragon au régiment de Doubs ; c’est sa tante, la sœur de Jeanne Mousseigne, qui déclare la naissance.

Pierre Bibé et Jeanne Mousseigne, tous deux natifs d’Escos et fils de métayers, se marient en 1819 ; ils sont très jeunes 21 et 17 ans. Pierre n’est pas encore entré dans l’armée. Ce couple n’aura que 2 enfants Jean né en 1824 et un autre Jean dit Grégoire en 1827. Les deux garçons choisissent la carrière militaire où ils sont « voltigeurs ». Le voltigeur assis sur la croupe d’un cheval doit sauter de l’animal au galop pour surprendre l’ennemi. Jean dit Grégoire sera tué au combat en 1853 à Rome, il avait 26 ans. En 1849, Napoléon Bonaparte envoie un corps expéditionnaire pour encercler Rome et aider le Pape à revenir au Vatican dont il avait été chassé par une insurrection italienne. Jean, l’aîné participe au siège de Sébastopol en 1854 pendant la guerre de Crimée. En 1854, les troupes française, anglaises et Sardes font le siège de Sébastopol espérant encercler l’armée impériale russe mais en vain. Continuer la lecture

Bordes Jean / Tisnes Marie

Dognen / Lay-Lamidou

L’émigration n’est pas facile à vivre, on rêve, on part plein d’espoir mais l’appel du pays natal reste vivace même s’il ne peut pas nous fournir la vie que l’on espère. Voici l’histoire familiale de Jean Bordes, émigré en Argentine, revenu en Béarn et reparti.

Jean Bordes est né à Dognen en 1828, sa famille n’est pas aisée, son père Jacques Bordes est journalier et cloutier, sa mère Marie Anne Loustau est ménagère. A cette époque, le cloutier, comme le sandalier, travaillait chez lui, le soir. Dans la pièce à vivre, près de la cheminée, on installe une petite enclume et on vit dans le bruit des coups de marteau pour façonner les clous. Ambitieux et volontaire, refusant cet avenir, Jean émigre en Argentine certainement très jeune.

Le couple Jacques Bordes et Marie Anne Loustau est frappé par le malheur : mariés très jeunes ils ont treize enfants mais quatre seulement survécurent ; neuf décèdent quelques jours après la naissance ou quelques mois ou dans les premières années de leur existence. Malgré les décès et les départs, Jacques et Anne Marie continuent leur vie à Dognen, quittant la forge pour prendre le métier de jardinier ; ils décèdent à quelques mois d’intervalles en 1880 et 1881 à 79 et 74 ans. Continuer la lecture