Archives par étiquette : Argentine

Docteur Brougnes Auguste

Caixon 65

Le Docteur Brougnes est un personnage important dans l’histoire de l’émigration des Pyrénées vers le Río de la Plata, au XIXe siècle ; de nombreux ouvrages ont été publiés en rapport avec son action. Pour moi, il est différent des autres agents ou colonisateurs par son côté humain ; j’ai eu la grande chance d’entrer en contact avec une de ses descendantes argentines Virginia de Gregorio qui possède les Archives de son célèbre arrière-grand-père.

Auguste Brougnes n’a pas vu l’émigration comme une industrie dont parlait la plupart des agents mais comme un moyen d’aider l’humanité, d’enrayer la misère de certains en développant la colonisation agricole c’est à dire la mise en valeur de terres laissées incultes.

Le Docteur Brougnes est un philanthrope.

« Me agradecería satisfecho con la gloria de conseguir su triunfo de mejorar la situación económica del pequeño cultivator europeo y de engrandecimiento de esta República »

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Maulion Trailhou Henri Enrique

Monein

Henri Maulion Trailhou est né à Monein le 26 juin 1888, il est le fils de Ernest Maulion Trailhou, 33 ans, cultivateur, au quartier Marquemalle de la commune et de Marie Hauret, 24 ans son épouse. Henri ne pourra pas se souvenir de Monein puisque le 20 mars 1890 son frère Juan Pedro voit le jour à Rosario Santa Fe en Argentine où ses parents se sont installés.

Enrique Maulion Trailhou (1888-1961)

Pour le couple Ernest Maulion Trailhou et Marie Hauret, émigrer en Argentine c’est quitter Monein mais surtout rejoindre la famille ; plusieurs frères d’Ernest vivent dans le département de Santa Fe ainsi que des membres de la famille Hauret.

La Famille Maulion Trailhou à Monein au coeur du Béarn

Comme de nombreux Béarnais, la famille porte un nom double depuis 1803 date du mariage de Jacques Maulion né en 1779 et Marie Trailhou née en 1883.

Le couple s’installe dans la maison Trailhou, Jacques est vigneron et cabaretier, les descendants porteront le nom de Maulion Trailou pour les différencier des deux autres familles Maulion de Monein.

Un des enfants du couple Maulion Trailhou : Pierre surnommé Justin né le 29 mars 1811 épouse Marie Peguilhé le 31 janvier 1839.

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Nogués Victor / Althabe Marie

Montory

Toutes les personnes de ce récit familial sont originaires de Montory, en Soule au pied des Pyrénées sur la frontière franco-espagnole.

La famille de Victor Noguès

Victor Noguès a vu le jour à Montory dans la maison Casenave, le 3 juin 1852, fils de Madeleine Noguès, on ne parle pas d’un père. Madeleine est veuve non remariée.

La vie de Madeleine Noguès a été bien remplie mais pas toujours heureuse ; 2 veuvages, 3 mariages, 9 enfants dont 2 sont décédés en bas âge.

Madeleine est née le 2 novembre 1812, fille de Dominique Noguès laboureur et pasteur (berger) et de Engrâce Lassalle.

Le 27 octobre 1831, à 19 ans, elle épouse Ignace Bournau, un jeune homme de Montory ; ils ont le même âge. Ignace est orphelin de père et de mère, habite la maison Bournau et espère connaître la joie d’un foyer.

Le 15 mai 1832 soit six mois après son mariage, Ignace Bournau meurt il a 21ans ; accident ou maladie ? Madeleine reste dans la maison Bournau.

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Arroues Jeanne-Marie

Irissarry

Liliana Echegaray, Argentine de Loberia, vient d’arriver à Saint Jean Pied de Port avec Pancho son mari et Natalia une nièce. Dans son périple en Europe, Liliana a inclus Irissarry, le village où est née sa grand-mère Jeanne-Marie Arroués.

Nous sommes le lundi 14 août, il fait chaud, très chaud ; avec une amie nous avons retrouvé nos trois Argentins en gare de Cambo. Pour eux tout est beau, les maisons blanches aux volets rouges se détachent sur les collines vertes, c’est le Pays basque. Nous arrivons à Irissarry, un désert, pas âme qui vive, tout est fermé, la mairie, la poste, l’épicerie, le café, la boulangerie, volets clos partout. C’est « le pont » du 15 août, le cœur de l’été. L’église est ouverte et sous le porche une plaque répertorie les Morts à la guerre de 14-18.

G. ARROUES maison UHARTEA

Nous avions cette maison dans les actes mais là, c’est sûr ! Liliana et Natalia photographient tout. Mais comment trouver la maison ? il ne passe que des voitures de touristes, mais où se cachent les habitants ? A la sieste !

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Bonnahon Pierre / Constanti Marianne / Larroudé Romain

Eysus, Lurbe, Saint-Goin

Une émigration purement béarnaise, ils sont partis de la vallée déAspe et de la région d’Oloron, en effet Pierre Bonnahon est né à Saint Goin et Marianne Constanti à Eysus. Plusieurs membres homonymes émigreront aussi.

La famille Bonnahon

Florentino Rudeler Bonnahon Guillen

Pierre Bonnahon est né à St Goin le 24 janvier 1852, il est le fils de Jean Bonnahon et de Marie Bascou.

Les parents se sont mariés à St Goin le 15 octobre 1840.

L’époux Jean Bonnahon a 36 ans, il est veuf de Marie Louhau et fils de Pierre Bonnafon, décédé à St Goin en 1840, et de Marie Labayhosse.

L’épouse Elisabeth Lagravette dite Bascou a 32 ans, est la fille naturelle de Catherine Bascou.

Ils s’installent tout de suite à St Goin, où naissent :

  • Marie le 3 juillet 1841 qui émigrera
  • Une autre Marie le 17 juillet 1844 qui se mariera en 1872 à St Goin avec Jean Moulia. Elle décède en 1874 à 29 ans.
  • Lucine le 4 mai 1847 qui émigrera
  • Pierre le 24 janvier 1852 qui émigrera.
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Baylet Pierre

Bosdarros Rébénacq

Pierre Baylet est né le 3 mars 1880 dans le village de Bosdarros en plein Béarn entre Pau et le pied des Pyrénées. C’est le troisième fils de Jean Baylet et de Jeanne Buchou.

Eduardo Baylet, fils de Pierre

Ce couple s’est marié à Bosdarros en 1873.

L’époux Jean Baylet a 24 ans il est charpentier né à Bosdarros en 1849. Son père Pierre Baylet, charpentier aussi, est décédé accidentellement à Nay en 1870 quant à sa mère Jeanne Marie Serrahust, elle aussi est morte à l’âge de 36 ans en 1861.

L’épouse Jeanne Buchou ou Buchoôu est née également en 1849 à Bosdarros, son père Jean Buchou, cultivateur est lui aussi décédé mais sa mère Catherine Clots dit Monguilet, âgée de 57 ans, est présente au mariage.

Lors du mariage l’époux signe mais pas l’épouse qui ne sait pas.

Le couple s’installe à Bosdarros.

En suivant ce lien vous visiterez le village de Bosdarros : https://www.rando-pau.com/les-dossiers-rando/bosdarros-un-tableau-bearnais

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Salgues Pierre Enrique

Orniac / Lot 46

Maintenant que pratiquement tous les départements ont mis leurs archives sur Internet, il est facile d’étendre les recherches à d’autres départements français.

Un fils de Pierre Salgues, son épouse et ses 3 enfants.

Partons dans le Lot, dans la région des Causses entre Cahors et Figeac dans la commune de Orniac presque voisin du lieu touristique de Saint Cirq Lapopie.

C’est à Orniac que vit le jour Pierre Salgues le 7 avril 1870, fils de Victor Salgues et de Françoise Mélanie Vanel. Il est enregistré sous le prénom de Pierre mais en Argentine il deviendra Enrique.

Dans le village d’Orniac entre 1860 et 1880, on compte 4 familles Salgues.

Le 5 novembre 1865 a lieu le mariage de Victor Salgues, agriculteur, né le 25 novembre 1835 à Orniac, fils de Jacques Salgues et de Mariane Dablan. L’épouse Françoise (quelquefois Mélanie) Vanel est aussi originaire du village d’Orniac mais de la paroisse de Liauzu au bord de la rivière Célé ; elle a 25 ans lors de son mariage, née le 22 octobre 1840, fille de Jean-Louis Vanel et de Françoise Sursou ; tous agriculteurs.

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Maffre François

Marseillan Hérault

Avec ce récit, je quitte les Pyrénées qui est mon lieu habituel de recherche et je pars en Languedoc, à Marseillan, tout près du port de Sète entre la Méditerranée et l’étang de Thau. Une région qui m’est chère car elle fut longtemps mon havre de vacances.

Adrian Maffre, Argentin, vivant en Espagne, avait déjà bien commencé son arbre généalogique mais en France il était bloqué ne connaissant pas le village de naissance de son ancêtre. Le lieu de nos racines ? Quel peut-être ce village français, voilà le gros dilemme des descendants d’émigrés !

Casamiento de mis padres. De izquierda a derecha : mi abuelo Francisco Exequiel Maffre, mi madre Florinda Camarero Garcia, mi padre Francisco Osvaldo Maffre y mi abuela Maria Candelaria Maldonado.
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Harriague Louis

Hasparren

Décidément Hasparren me semble le village qui a envoyé le plus de jeunes gens à Cuba ou en Amérique du Sud ou coïncidence se sont les descendants de ces Haspandars qui cherchent le plus souvent leurs racines. Y aurait-il une nostalgie d’Hasparren ?

Louis Harriague, Gregoria Velasquez et Luis Sebastian

Louis Harriague a vu le jour à Hasparren le 5 avril 1881, fils de Pierre Harriague et de Marie Larralde.

Pierre Harriague et Marie Larralde se sont mariés en 1878 à Saint Esteben, village voisin d’Hasparren où était domiciliée Marie Larralde.

L’époux Pierre Harriague, facteur des Postes, est né en 1850 à Hasparren dans la maison Yela, de Jeanne-Marie Harriague, 24 ans, couturière et de père inconnu. C’est Marie Duhalde la grand-mère de l’enfant qui fait la déclaration. Jean Harriague, maçon, et Marie Duhalde sont les parents de Jeanne- Marie Harriague née en 1826.

L’épouse Marie Larralde est née en 1846 dans la maison d’Argaimborda de Saint Esteben où ses parents Bertrand Larralde et Gracianne Harguina étaient métayers.

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Etchebarne Jean / Uthurralt Marie

Garindein / Sainte Engrâce

La famille Etchebarne à Gareindein

Jean Etchebarne est né en 1845 à Garindein un petit village de Soule entre Mauléon et Tardets.

La Soule, Xiberoa en basque, est la plus petite et la moins peuplée des trois provinces basques françaises. Région de montagnes et de vallées escarpées, elle a fourni un très grand nombre d’émigrants vers l’Uruguay au début, puis vers l’Argentine. La famille Etchebarne en est un bon exemple, trois fils quittent Garindein pour Montevideo : Guillaume né en 1841, Jean né en 1845 et Dominique né en 1848.

C’est un descendant de Jean qui recherche ses racines.

Voici Jean Etchebarne entouré de ses dix petits-enfants, pour lui, l’émigration a été salutaire car étant le sixième enfant de la famille, il ne pouvait pas compter sur l’héritage.

Le bébé en blanc sur les genoux de son grand-père est Nicolas Etchebarne, le grand-père de mon correspondant Germán Spitznagel.

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