Archives par étiquette : Uruguay

Dumé Héloïse, fille de Dumé Dominique

Bordes Hautes-Pyrénées

Héloïse Dumé

« Du deux mai mil huit cent cinquante-neuf à trois heures du soir.

Acte de naissance de naissance d’Héloïse, née le quatre avril dernier à sept heures du matin à bord du vapeur Paraguay en Salto de Guayra pendant la traversée de Buenos Aires à l’Assomption, fille de Dumé Dominique, marchand tailleur demeurant à l’Assomption capitale du Paraguay, résidant précédemment en France à Bordes, canton de Tournay, département des Hautes Pyrénées et de Laroudé Jeanne sa légitime épouse… »

Extrait des registres de la Chancellerie du Consulat de France à l’Assomption (Paraguay)

Qui est Dominique Dumé ?

Dominique Dumé est né à Bordes dans les Hautes-Pyrénées, le 25 décembre 1818, c’est le fils Jean Dumé, surnommé Douélayre, et de Jeanne Pérès. 

Le 18 septembre 1841, Dominique Dume rejoint le port de Bordeaux pour s’embarquer sur le navire « La jeune Gabrielle » en direction de Montevideo, il a 22 ans. Il fait partie d’un groupe de jeunes gens tous munis d’un passeport établi par le Préfet des Hautes-Pyrénées.

Dans l’année 1842, il s’inscrit au Consulat de Montevideo avec la profession de laboureur.

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Cabané Jean

Lucq de Béarn / Cardesse

Le 27 novembre 1858, Jean Cabané se présente au Consulat de Montevideo pour demander son immatriculation dans le pays selon une nouvelle loi. Un groupe de Béarnais des Basses Pyrénées est là : Pierre Dibasson d’Austarès, Martin Saubot de Nabas, Jean Hourmilouguet de Castetbon, Pierre Gaillegou d’Araujuzon, Martin Larrieu de Laàs, Jean Cabané de Lahutsum…

Juan José Cabana, desendiente de Jean Cabané

Tous ces jeunes gens présentent un acte de naissance plus ou moins lisible ni Austarès ni Lahutsum n’existent d’où une recherche longue et difficile !

Jean Cabané appartient à une famille de Lucq en Béarn dont le père est François Cabané et la mère Marie Paillassa.

Ce couple s’est marié à Lucq de Béarn le 22 juillet 1808, l’époux François Cabané, 24 ans, né le 24 septembre 1783 à Cardesse, laboureur, fils de Pierre Cabané, 62 ans, et de Marie Planté domiciliés à Cardesse,

L’épouse Marie Paillassa, âgée de 18 ans, née le 29 octobre 1789, demeurant à Lucq, fille de Vincent Paillassa, 43 ans, et de Marianne Diusaboulet, domiciliés à Lucq, section des Affites.

Dans tous les actes, les hommes signent Cabané mais les officiels des mairies écrivent Cabanne la plupart du temps.

Ce couple aura treize enfants dont six décèdent très jeunes.

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Mayca ou Maicá Pierre

Préchacq-Josbaig

Cenair Maicá, un petit-fils de Pierre Mayca

Pierre Maicá ou Mayca né en 1810 est un des premiers Pyrénéens à avoir pris le chemin de l’émigration ; il s’est immatriculé au Consulat de Montevideo le 6 avril 1836 à la descente du bateau parti certainement de Bordeaux.

Parti à Montevideo il a fondé une famille au Brésil dans le département de Rio Grande do Sul.

Son petit-fils, Cenair Maicá (1947-1989), est devenu une idole de la musique autochtone « gauchesca ».

Sa statue a été érigée dans la ville de São Miguel das Missões dans la eégion du Rio Grande do Sul.

La famille Mayca à Préchacq Josbaig

Pierre Mayca ou Maicá est né dans le village de Préchacq-Josbaig le 20 octobre 1810 ; c’est le dernier fils de Jean Mayca, journalier, et d’Anne Safontas, tous deux natifs de Préchacq-Josbaig.

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Forgues / Foulques Etienne

Montastruc – Hautes-Pyrénées

Etienne Forgues est né le 14 juin 1833 dans le quartier de Lannecorbin de la commune de Montastruc dans le département des Hautes-Pyrénées, voici une partie de sa magnifique descendance en Uruguay.

Un petit-fils d’Etienne Forgues et ses « nietos »

La famille Forgues à Montastruc

Etienne est la quatrième enfant de Dominique Forgues, tisserand et de Jeanne Daÿas ou Dajas, ménagère.

Les parents qui sont tous deux natifs de Montastruc se sont mariés dans le village le 24 octobre 1822.

L’époux Dominique Forgues, tisserand, domicilié dans cette commune, fils de feu Etienne Forgues, cultivateuret defeüe Mative Laÿ, ménagère, domiciliée à Montastruc

L’épouse Jeanne Daÿas, brassière, fille de Pierre Daÿas, laboureur, et de Jeanne- Marie Duville, ménagère également habitant Montastruc.

Les époux ne savent pas signer.

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Dulac Dominique Michel

Poumarous Hautes Pyrénées

Dominique Michel Dulac est né le 29 septembre 1847 dans la commune de Poumarous, Canton de Tournay ; il est le fils de Dulac Jean dit Marin, cultivateur, âgé de 35 ans et de Marie Jeanne Soula, 28 ans, ménagère

Signature en 1886 sur son acte de mariage

Les parents se sont mariés à Poumarous le 24 novembre 1844.

L’époux Jean Dulac, né le 12 avril 1812, est le fils de Paul Dulac, agriculteur et de Marie-Jeanne Sarrabayrousse, domiciliés dans la commune de Bordes des Hautes Pyrénées.

L’épouse Marie-Jeanne Soula également de Poumarous, née le 11 mars 1819, est la fille de Jacques Soula et de Jeanne Sarramia domiciliés dans la commune de Poumarous.

L’époux sait signer, pas l’épouse.

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Jauretche Jean

Cambo

Dans un registre d’immatriculation du Consulat de Montevideo du 6 février 1843 apparaissent un père et son fils :

Firma de Martin Jauretche en 1842
  • Jauretche Martin né en 1811 à Cambo
  • Jauretche Jean né en 1833 à Cambo aussi

Le père est tisserand, son dernier domicile est Cambo, il présente un passeport comme document officiel.

Passeport certainement délivré à Bayonne mais disparu lors de l’ncendie de 1908.

Les Jauretche à Cambo

Le 10 décembre 1811 est né Martin Jauretche, déclaré par son père également nommé Martin, tisserand, locataire de la maison Etcheberrito et dont la mère est Marie Sansot.

Mais en 1833 pas de Jauretche né à Cambo

Le 10 septembre 1839, à Cambo, mariage de Martin Jauretche avec Marie Jeangourdo.

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Hargain Joseph

Itxassou / Hasparren / Cambo

José Hargain fut un personnage connu en Uruguay comme le fondateur de la ville et du Port de Fray Bentos, Rio Negro en Uruguay.

Dès le début de la recherche, j’ai été surprise par le fait que cet homme, né en 1816 dans une famille de métayers de la région de Cambo, sache signer d’une belle écriture cursive et bien calligraphiée. Avant 1870, peu de Basques de la classe laborieuse savaient signer, seuls les fils de notables écrivaient. Comment Joseph Hargain a-t-il pu apprendre à écrire ? peut-être dans un séminaire pour futur curé !

Ce qui est certain cet homme était intelligent, travailleur et visionnaire.

La vie de Joseph Hargain en France

Joseph est né le 31 octobre 1816, il est déclaré par son père Bertrand Hargain, 27 ans, laboureur, métayer de la maison Uhaldebehere du quartier d’Errobi dans le village de Itxassou, canton d’Espelette ; sa mère est Marie Laxalde.

Le sort des métayers, n’ayant pas de terres, était l’errance de village en village que l’on retrouve avec les lieux de naissance des enfants.

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Etchebarne Pierre / Mouchico Graciane

Garindein / Ossès

Une fois encore mon blog a été utile, il a permis de regrouper les descendants de deux frères Etchebarne partis de Garindein. En 2023, contactée par German un Argentin, j’ai recherché l’histoire de la famille Etchebarne de la maison Andurain de Garindein ; il y a quelques jours en juin 2025, Leo un Uruguayen, m’écrit : « Je crois que c’est ma famille, mon arrière-grand-père parlait d’un frère de son père émigré en Argentine ». J’ai mis les deux protagonistes en contact et ça y est ; les deux frères ne se sont certainement jamais revus mais leurs descendants communiquent.

La famille Etchebarne de Garindein

Juana Etchebarne Mouchico née en 1876*

L’histoire est racontée dans l’article :

Etchebarne Jean/ Uthurralt Marie mise en ligne le 6 juin 2023.

Le couple Bernard Etchebarne et Marie Jaureguiberry se sont mariés à Garindein en 1830 et ils ont eu dix enfants :

Joseph (1833), Martin (1837) et Marguerite (1850) se marient à Garindein.

Bernard (1852) et Pierre (1855) les deux derniers décèdent à 4 et 8 ans.

Je ne trouve aucun document sur Anne (1835)

Quatre fils émigrent. Pierre (1838) Guillaume (1841) Jean (1845) et Dominique (1848) tous à Montevideo.

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Serres Jean-Léon

Orthez

Jean Léon Serres est né le 5 novembre 1844 à Orthez. Il est le fils de David Serres et de Jeanne-Octavie Sallenave.

Le couple s’est marié à Orthez le 4 juin 1840.

L’époux David Serres, tisserand, domicilié à Orthez quartier Départ, né le 15 juillet 1808, fils de feu Jean Serres et Marie Lafitte décédés à Orthez, le premier le 31 janvier 1826, la seconde le 7 juin 1831.

L’épouse Jeanne-Octavie Sallenave, née à Orthez le 6 mars 1823, est la fille de Jean Sallenave, mégissier, et de feue Louise Lichigaray-Labeche.

Les deux époux signent.

Le couple s’installe avec les parents maternels dans la maison Sallenave située dans la rue Claverie ; c’est là que naissent :

  • Jean, le 22 février 1841, qui émigre en Argentine ;
  • Pauline, le 21 décembre 1842, qui décède à 6 ans.

Puis David Serres change de métier et devient employé de la Municipalité et plus exactement crieur public ; sa fonction lui permet d’être logé dans l’Hôtel de ville où naîtront les autres enfants :

  • Jean-Léon, le 5 novembre 1844, qui émigre en Uruguay ;
  • Pierre-Alexandre, le 17 août 1846, qui émigre en Argentine ;
  • Jean, né le 4 novembre 1847, qui émigre à Chascomus ;
  • Jeanne-Ida, le 20 novembre 1849, qui décède à un an;
  • Jean-Paul le 22 mai 1854.
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Carriquiry Jean

Sainte-Engrâce

L’émigration n’a pas apporté le même sort à tous, environ un quart a connu des réussites exceptionnelles, une moitié a amélioré son avenir au prix d’un immense travail et de privations, les premiers émigrants ont rarement dépassé la cinquantaine mais la génération suivante a vécu mieux qu’en France et le dernier quart a disparu sans laisser de traces : pas de mariage, pas d’enfants, l’échec.

Jean Carriquiry

Jean Carriquiry fait partie des réussites exceptionnelles, certainement par son travail mais aussi son intelligence, son goût de l’entreprise et sa vision du progrès.

Après avoir travaillé pendant 12 ans dans l’industrie laitière à Melilla, une zone rurale au nord-est du département de Montevideo, il fonde son propre établissement « La FRANCESA » dans le département de Florida en 1915 ; il a déjà 53 ans et une grande expérience.

Très vite son établissement qui compte 100 vaches laitières rivalise avec les meilleures laiteries d’Uruguay.

A son décès en 1921, à 60 ans, il laisse sa famille dans l’aisance avec 375 vaches laitières de race hollandaise donnant 1200 litres de lait, une salle de traite moderne, une salle réfrigérée équipée du meilleur matériel et 375 hectares de terres pour son troupeau dont 20 ha en cultures pour le fourrage.

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