Harriague Louis

Hasparren

Décidément Hasparren me semble le village qui a envoyé le plus de jeunes gens à Cuba ou en Amérique du Sud ou coïncidence se sont les descendants de ces Haspandars qui cherchent le plus souvent leurs racines. Y aurait-il une nostalgie d’Hasparren ?

Louis Harriague, Gregoria Velasquez et Luis Sebastian

Louis Harriague a vu le jour à Hasparren le 5 avril 1881, fils de Pierre Harriague et de Marie Larralde.

Pierre Harriague et Marie Larralde se sont mariés en 1878 à Saint Esteben, village voisin d’Hasparren où était domiciliée Marie Larralde.

L’époux Pierre Harriague, facteur des Postes, est né en 1850 à Hasparren dans la maison Yela, de Jeanne-Marie Harriague, 24 ans, couturière et de père inconnu. C’est Marie Duhalde la grand-mère de l’enfant qui fait la déclaration. Jean Harriague, maçon, et Marie Duhalde sont les parents de Jeanne- Marie Harriague née en 1826.

L’épouse Marie Larralde est née en 1846 dans la maison d’Argaimborda de Saint Esteben où ses parents Bertrand Larralde et Gracianne Harguina étaient métayers.

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Labiste Pierre / Dujol Marie

Arancou / Bergouey-Viellenave

Pierre Labiste et Marie Dujol ne devaient pas se connaître avant leur émigration car ils avaient une dizaine d’années d’écart d’âge et pourtant ils étaient pratiquement nés dans le même village.

Abuela Mariana con su nieta Cecilia al cumple de sus 15

Arancou et Bergouey-Viellenave ont été réunis dans une même commune pendant quelques années puis Arancou a repris son autonomie en 1977. Ces deux communes font partie du canton de Bidache.

Bidache un beau village avec sa rue principale bordée de maisons typiquement basques et les restes de son imposant château des comtes de Gramont, nobles gascons.

Pierre Labiste et Marie Dujol se sont mariés le 3 mars 1885 en Argentine à San Miguel del Monte dans la provincia de Buenos Aires à environ 100 km de la capitale.

Pierre Labiste est né le 18 juillet 1848, à Arancou dans la maison Duc, c’est le dernier enfant de Pierre Labiste, laboureur, et de Jeanne Pébé.

Marie Dujol a vu le jour à Bergouey-Viellenave dans la maison Lacabane, le 3 décembre 1857, Marie est la troisième fille de Pierre Dujol, cordonnier et de Anne Castérés.

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Etchebarne Jean / Uthurralt Marie

Garindein / Sainte Engrâce

La famille Etchebarne à Gareindein

Jean Etchebarne est né en 1845 à Garindein un petit village de Soule entre Mauléon et Tardets.

La Soule, Xiberoa en basque, est la plus petite et la moins peuplée des trois provinces basques françaises. Région de montagnes et de vallées escarpées, elle a fourni un très grand nombre d’émigrants vers l’Uruguay au début, puis vers l’Argentine. La famille Etchebarne en est un bon exemple, trois fils quittent Garindein pour Montevideo : Guillaume né en 1841, Jean né en 1845 et Dominique né en 1848.

C’est un descendant de Jean qui recherche ses racines.

Voici Jean Etchebarne entouré de ses dix petits-enfants, pour lui, l’émigration a été salutaire car étant le sixième enfant de la famille, il ne pouvait pas compter sur l’héritage.

Le bébé en blanc sur les genoux de son grand-père est Nicolas Etchebarne, le grand-père de mon correspondant Germán Spitznagel.

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Lespiau Pierre

Domezain

Pierre Lespiaucq est né en 1850 à Domezain dans le canton de Saint Palais. Il est le fils de Arnaud Lespiaucq dit Pouey et de Catherine Sendeix.

Ce couple s’est marié en 1844 à Domezain-Berraute, domicile de l’épouse. L’époux Arnaud Lespiaucq a 44 ans, il est laboureur, né à Oraàs, canton de Sauveterre de Béarn, où il est domicilié, fils de Pierre Lespiaucq dit Pouey et de Marie Navarron dit Sperben ; les deux décédés à Oraàs. L’épouse Catherine Sendeix a 31 ans, elle est couturière, née en 1812 à Domezain, fille de Dominique Sendeix, cordonnier, et de Gratianne Irigoin.

Chose assez rare, Arnaud signe et avec une belle signature, il n’est pas illettré.

Lors de leur mariage, les époux déclarent avoir eu un enfant en 1843, enregistré sous le nom de Dominique Sendeix mais dont Arnaud reconnaît être le père et qui devient Dominique Lespiaucq.

Ils auront un second enfant le 18 février 1850 qui sera enregistré Jean mais qui sera Pierre en famille et Pedro en Argentine.

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Ibarlin ou Eberlain Salvador

Banca

Une bien belle photo de famille envoyée par Alfredo Speroni, assis sur le sol au pied de sa grand-mère.

Alfredo et sa sœur, ses cousins tous avec la même cravate et cousines endimanchées, posent en compagnie de leurs grands-parents paternels : Angel Daniel Speroni et Maria Inocencia Ibarlin.

Speroni on reconnaît l’origine italienne mais Ibarlin ? A ma surprise les Ibarlin viennent du Pays Basque, de Banca.

Yo solo tengo una foto familiar con mis abuelos Angel Daniel Speroni(1878) y María Inocencia Ebarlin(1882) (hija de Esteban Ebarlin(1851) y María Idiarte(1850), me acompañan, mi hermana y primos. En en el lado izquierdo, mi abuela y delante de ella mi hermana Raquel y yo sentado en el piso. Se aprecia que en esa época se estilaba vestir iguales a los hermanos.

Malgré toutes les graphies possibles du mot Ibarlin, je ne lui trouve aucun air basque sauf peut-être le col d’Ibardin, mais Alfredo avait déjà bien avancé dans ses recherches généalogiques dont voici un tableau :

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Pucheu Graciana / Gracieuse/ Marie

Etcharry / Aroue

Ceci est une énigme !

Graciana Pucheu a une descendance en Argentine, mariée à Lorenzo Rodriguez et mère de trois enfants dont Celestina la grand-mère de mon correspondant Martin Lertora qui s’interroge sur ses racines.

« A droite, Celestina une fille de Graciane Pucheu avec sa fille, son gendre et le bébé nouveau-né, Martin Lertora.

Photo prise en 1852 en « un arco de entrada al Parque Pereyra Iraola, entre Buenos Aires y La Plata »

« Graciana (Gracianne ?) Pucheu nacida en Francia en 1864 o 1865, según referencia familiar inmigraron a San Jorge (pcia. Buenos Aires)

Casada en Ranchos con Lorenzo Rodríguez, español, nacido en 1849 o 1850. Hijos:

  • Inocencia nacida el 29/3/1884, bautizada en Nuestra Señora del Pilar, Ranchos, el 19/04/1884, padrino Juan Pucheu de 35 años
  • Paulino nacido 2/6/1885, bautizado 27/7/1885, casado con ? Baudry
  • Celestina (mi abuela) nacida el 2/5/1887 bautizada el 12/10/1887, casada con Martín Joaquín Lastiri. Fallecida en Gral. Belgrano en 1954 »
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Coig Jean-Pierre

Escot

Escot est un village de la vallée d’Aspe situé, pour ceux qui l’ignorent, dans le département des Pyrénées Atlantiques (autrefois les Basses-Pyrénées) ; plus précisément dans la partie béarnaise, à l’est, où l’on parle un dialecte apparenté à la langue occitane ; à l’ouest, on parle la langue basque, très différente.

Escot était le village d’origine de mon grand-père paternel et c’est ainsi que je me suis intéressée à la généalogie des habitants, pour certains mes cousins éloignés.

De ce village pauvre sont partis, au 19ème et au début du 20ème siècles, de nombreux émigrants à destination de l’Amérique du Nord et du Sud.

« Il y a des noms bizarres dans cette vallée » ai-je entendu un jour. En tous cas, des patronymes peu répandus et parfois introuvables ailleurs.

Le patronyme COIG (prononcer COTCH) évoque un passage étroit, un col de montagne (Dictionnaire béarnais ancien et moderne, de Vastin Lespy & Paul Raymond, 1887, page 188).

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Verdier Elie / Bérot Marie-Anne

Loures-Barousse 65 / Beaudéan 65

Elie Verdier a épousé Maria Anne Bérot, ce sont les arrière-grands-parents de ma correspondante argentine, Maria del Rosario Terry.

Tomasa Verdier Bérot et quelques petits-enfants

Elie Verdier, 21 ans, et Marie-Anne Bérot, 19 ans, se sont mariés en 1863 à Montevideo en Uruguay mais tous deux sont nés en France, en Bigorre.

Sans se connaître les deux familles ont de nombreux points communs, ils sont bigourdans cultivateurs et les deux familles ont participé à la grande aventure rêvée par le Docteur Brougne : fonder la Colonia de Corrientes en Argentine et donner une chance à quelques Bigourdans audacieux de sortir de leur pauvreté. Pour cela il fallait partir en famille et être au moins six.

La famille Verdier

Elie Verdier est originaire de Loures dans la vallée de la Barousse ; en 1883, le village prend le nom de Loures-Barousse. Le voici « http://patrimoine.loucrup65.fr/louresbarousse.htm »

Elie est né le 22 janvier 1842 dans la maison Chèque, fils de Anselme Verdier, 32 ans, cultivateur et de Madeleine Fois, 23 ans.

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Courcelet Sylvain / Sagaspe Joseph / Lapenne Jean

Labastide-Villefranche / Lanne en Barétous/ Ogeu

La famille Courcelet

Bayonne. 1826. La rue Maubec est grouillante de camelots, les boutiques et les commerces s’étalent le long des trottoirs ; la chaussée aussi est encombrée par les charrettes, les voitures et même la diligence car toute la circulation allant de Paris à Madrid doit passer dans cette artère avant de traverser le pont qui mène au cœur de Bayonne.

Une clameur, un attroupement devant la porte du l’immeuble n°13 : un nouveau-né a été déposé au pied de l’escalier ; bien que ce soit courant dans cette période de misère sous Charles X, les chalands sont toujours émus ou curieux de ces faits. La police arrive, examine l’enfant c’est un petit garçon enveloppé dans un chiffon de laine bleu, la tête recouverte d’un mouchoir blanc. Le malheureux est aussitôt porté à l’hôpital où il vient grossir le nombre des petits abandonnés. Il sera nommé Bertrand Courcelet né à Bayonne le 10 février 1826.

Bayonne rue Maubec vers 1850

Bertrand grandit dans une ferme à la campagne où des nourrices élèvent ces enfants contre une faible rétribution.

Puis il rencontre Anne Dufau née en 1823 à Saint Palais, de Pierre Dufau, laboureur de 27 ans et d’Anne Curutchet de 31 ans. Le couple s’installe à Labastide Villefranche au bord du Gave où ils fondent une famille dans la maison Treslay qui se remplit :

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Etchepare Sanson / Ohaco Catherine Jeanne

Saint-Étienne-de-Baïgorry

Le 8 octobre 1869, une famille française s’est immatriculée au Consulat de Buenos Aires. Ils viennent du pays basque.

Le père Samson Etchepare est né en 1825 à La Fonderie devenu Banca, fils de Pierre Etchepare et de Marie Aguerrrebehere ; il est marié et déclare avoir émigré en partant du port espagnol de Pasajes en 1850 sur le bateau Turenne. Samson possédait un passeport délivré à Pau le 29 octobre 1850 ; c’est un homme maintenant de 45 ans, pas très grand 1.58 m, taille fréquente à cette époque, les cheveux noirs, les yeux bruns et le front large, illettré, comme presque tous les jeunes Basques du milieu du XIXème siècle.

Son épouse Jeanne Catherine Ohaco est née à Saint Etienne de Baïgorry en 1825 aussi, fille de Jean Ohaco et de Marie Arambel.

Toute l’histoire est résumée dans cette magnifique photo de famille.

Familia de Pedro Etchepare, hijo de Samson Etchepare y Juana Ohaco

De pie de izquierda a derecha: JUANA ETCHEPARE, VICTORIA UZCUDUN (esposa de Juan Etchepare), MARTIN ETCHEPARE, PEDRO ETCHEPARE, ANGELA BELHY (esposa de Francisco Etchepare, mis abuelos maternos), BERNARDO ETCHEPARE y ADELINA ETCHEPARE.

Sentados: JUAN ETCHEPARE, VICTORIA TUBEAUF, PEDRO ETCHEPARE y FRANCISCO ETCHEPARE (mi abuelo).

Ce couple déclare quatre fils : Jean né en 1854 et un autre Jean né en 1856 tous deux à Barracas al sur, banlieue de Buenos Aires ; le second Jean de 13 ans est berger. Puis viennent Martin né en 1860 à La Magdalena Ensenada et enfin Pierre né en 1866 à El Tandil dans la Provincia de Buenos Aires. Par les recensements de population, on apprendra qu’ils ont aussi eu deux filles Isabel en 1858 et Graciana en 1859 décédée bébé ; Isabel la fille de 11 n’est pas immatriculée, c’était courant.

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