Forgues / Foulques Etienne

Montastruc – Hautes-Pyrénées

Etienne Forgues est né le 14 juin 1833 dans le quartier de Lannecorbin de la commune de Montastruc dans le département des Hautes-Pyrénées, voici une partie de sa magnifique descendance en Uruguay.

Un petit-fils d’Etienne Forgues et ses « nietos »

La famille Forgues à Montastruc

Etienne est la quatrième enfant de Dominique Forgues, tisserand et de Jeanne Daÿas ou Dajas, ménagère.

Les parents qui sont tous deux natifs de Montastruc se sont mariés dans le village le 24 octobre 1822.

L’époux Dominique Forgues, tisserand, domicilié dans cette commune, fils de feu Etienne Forgues, cultivateuret defeüe Mative Laÿ, ménagère, domiciliée à Montastruc

L’épouse Jeanne Daÿas, brassière, fille de Pierre Daÿas, laboureur, et de Jeanne- Marie Duville, ménagère également habitant Montastruc.

Les époux ne savent pas signer.

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Lassalle Jean / Goyenetche Jeanne

Charre / Les Aldudes

Charre est un petit village de 234 habitants maintenant, il est à la limite entre Pays Basque et Béarn, rattachée au canton de Navarrenx. Lire : https://char-navarrenx.fr/villages/charre/

Peu de jeunes gens sont partis de Charre vers l’Amérique mais la famille Lassalle en est une exception.

Jean Lassalle est né à Charre le 9 août 1825, il est le fils de Jacques Lassalle et de Marie Saint-Cristau. tous deux natifs du village de Charre.

Jacques Lassalle est né le 26 août 1787, fils de Bertrand Lassalle mort en 1824 à 80 ans et Anne Gourronde Claverie, héritière de la maison Claverie, décédée en 1815 à 44 ans.

Marie-Cristine Saint-Cristau dite Titine est née à Charre le 25 mai 1793, fille de Jean Saint-Cristau et de Anne Casemajor.

Je ne trouve pas leur mariage qui a dû avoir lieu pendant la révolution française.

Dix enfants naissent du couple :

  • Jean-Pierre en 1814 qui épouse Anne Cédassé de Charre ;
  • Bertrand en 1816 qui décède en 1817 à 18 mois ;
  • Jeanne en 1817 ;
  • Marie en 1818 épouse Dalgallarondo Jean ;
  • Pierre en 1821 qui émigre ;
  • Marianne en 1823 qui décède à un mois ;
  • Jean en 1825 qui émigre ;
  • Magdelaine en 1827 qui décède à 6 ans ;
  • Jean Pierre en 1830 qui émigre ;
  • Marie en 1833.

Les trois derniers garçons Pierre, Jean et Jean-Pierre émigrent considérant qu’ils n’ont pas d’avenir en Béarn. On ne sait pas si les filles sont aussi parties, elles ne s’immatriculaient pas.

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Matharan Paul / Aguerre Jean

Mirande du Gers / Beyrie en Pays Basque

Adrian Marcelina Matharan-Aguerre née en 1874 à Nogoya, Entre-Ríos en Argentine est la fille de : Paul Matheran-Piquemil originaire de Mirande dans le Gers et de Juana Adriana Aguerre-Tocoua dont les parents viennent de Beyrie-sur-Joyeuse en Pays Basque français.

La famille Matharan Piquemil

Le 10 novembre 1851, Jérôme Matharan, 38 ans, tanneur, domicilié à Bordeaux obtient un passeport pour se rendre à Buenos Aires avec son épouse et son fils.

Jérôme est natif de Mirande dans le Gers, c’est un homme de 1.70 m, brun, il sait signer.

Qui est ce couple ?

Ils se sont mariés à Bordeaux le 5 mai 1837.

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Dulac Dominique Michel

Poumarous Hautes Pyrénées

Dominique Michel Dulac est né le 29 septembre 1847 dans la commune de Poumarous, Canton de Tournay ; il est le fils de Dulac Jean dit Marin, cultivateur, âgé de 35 ans et de Marie Jeanne Soula, 28 ans, ménagère

Signature en 1886 sur son acte de mariage

Les parents se sont mariés à Poumarous le 24 novembre 1844.

L’époux Jean Dulac, né le 12 avril 1812, est le fils de Paul Dulac, agriculteur et de Marie-Jeanne Sarrabayrousse, domiciliés dans la commune de Bordes des Hautes Pyrénées.

L’épouse Marie-Jeanne Soula également de Poumarous, née le 11 mars 1819, est la fille de Jacques Soula et de Jeanne Sarramia domiciliés dans la commune de Poumarous.

L’époux sait signer, pas l’épouse.

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Aldabe Christophe / Aguerre Marie

Bunus / Saint-Just-Ibarre

Toute cette recherche se passe entre trois villages : Bunus, Saint-Just-Ibarre et Ibarolle, tous trois nichés au pied du col d’Osquich, passage entre deux provinces basques françaises : Tardets en Soule et Saint-Jean-Pied de port en Basse-Navarre.

La Famille Aldave de Bunus

Christophe Aldabe est né le 30 mars 1827 à Bunus ; c’est le fils aîné de Jean Altabe, teinturier et de Jeanne Marie Etcheberry, son épouse. La naissance est déclarée par le grand-père Christophe Aldabe, tisserand, âgé de 60 ans, maître de la maison Etcheberry de Bunus.

Le couple s’est marié le 30 janvier 1826 devant le maire de la commune de Ibarre qui sera rattachée à Saint-Just en 1843 pour former Saint-Just-Ibarre.

L’époux Jean Aldabe, 22 ans, tisserand et teinturier né à Bunus est le fils de Christophe Aldabe et de Marie Sallaberry domiciliés à Bunus ;

L’épouse Jeanne Marie Etcheberry, 24 ans née à Ibarre est la fille de Sauveur Etcheberry, cultivateur et de Quitterie Astabie domiciliés à Ibarre.

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Jauretche Jean

Cambo

Dans un registre d’immatriculation du Consulat de Montevideo du 6 février 1843 apparaissent un père et son fils :

Firma de Martin Jauretche en 1842
  • Jauretche Martin né en 1811 à Cambo
  • Jauretche Jean né en 1833 à Cambo aussi

Le père est tisserand, son dernier domicile est Cambo, il présente un passeport comme document officiel.

Passeport certainement délivré à Bayonne mais disparu lors de l’ncendie de 1908.

Les Jauretche à Cambo

Le 10 décembre 1811 est né Martin Jauretche, déclaré par son père également nommé Martin, tisserand, locataire de la maison Etcheberrito et dont la mère est Marie Sansot.

Mais en 1833 pas de Jauretche né à Cambo

Le 10 septembre 1839, à Cambo, mariage de Martin Jauretche avec Marie Jeangourdo.

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Hargain Joseph

Itxassou / Hasparren / Cambo

José Hargain fut un personnage connu en Uruguay comme le fondateur de la ville et du Port de Fray Bentos, Rio Negro en Uruguay.

Dès le début de la recherche, j’ai été surprise par le fait que cet homme, né en 1816 dans une famille de métayers de la région de Cambo, sache signer d’une belle écriture cursive et bien calligraphiée. Avant 1870, peu de Basques de la classe laborieuse savaient signer, seuls les fils de notables écrivaient. Comment Joseph Hargain a-t-il pu apprendre à écrire ? peut-être dans un séminaire pour futur curé !

Ce qui est certain cet homme était intelligent, travailleur et visionnaire.

La vie de Joseph Hargain en France

Joseph est né le 31 octobre 1816, il est déclaré par son père Bertrand Hargain, 27 ans, laboureur, métayer de la maison Uhaldebehere du quartier d’Errobi dans le village de Itxassou, canton d’Espelette ; sa mère est Marie Laxalde.

Le sort des métayers, n’ayant pas de terres, était l’errance de village en village que l’on retrouve avec les lieux de naissance des enfants.

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Recart Jean

Ustaritz

Juan Recart Dospital

Quand les jeunes gens du Pays basque partaient pour le Chili c’était pour faire du commerce. Pendant les années 1880, le gouvernement chilien mène une campagne de colonisation des provinces du Sud du Pays en attirant des contingents de colons français, en particulier des Basques. L’agent d’émigration bordelais Charles Colson s’engage à faire introduire 5 000 familles françaises au Chili.

En 1883, deux frères Pierre et Jean Recart quittent le village basque d’Ustaritz en direction de Concepción dans la région de Bio Bio, centre-sud du Chili ; Pierre a 22 ans, Jean presque 20 ans.

Jean et Pierre Recart

Ils sont nés à Ustaritz, fils de Pierre Recart et de Marie Dospital, une famille de laboureurs.

La famille Recart

Pierre Recart et Marie Dospital se sont mariés le 23 novembre 1859.

L’époux Pierre Recart est né en 1831 dans la maison Chokhateguy du village de Bardos, il est le fils de Pierre Recart, tisserand et laboureur, et de Marie Bichindarits ;

L’épouse Marie Dospital, née en 1827 à Ustaritz, est la fille de Martin d’Ospital décédé en 1858 et de Sabadine Dibasson domiciliée à Ustaritz.

Les époux ne savent pas signer.

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Etchebarne Pierre / Mouchico Graciane

Garindein / Ossès

Une fois encore mon blog a été utile, il a permis de regrouper les descendants de deux frères Etchebarne partis de Garindein. En 2023, contactée par German un Argentin, j’ai recherché l’histoire de la famille Etchebarne de la maison Andurain de Garindein ; il y a quelques jours en juin 2025, Leo un Uruguayen, m’écrit : « Je crois que c’est ma famille, mon arrière-grand-père parlait d’un frère de son père émigré en Argentine ». J’ai mis les deux protagonistes en contact et ça y est ; les deux frères ne se sont certainement jamais revus mais leurs descendants communiquent.

La famille Etchebarne de Garindein

Juana Etchebarne Mouchico née en 1876*

L’histoire est racontée dans l’article :

Etchebarne Jean/ Uthurralt Marie mise en ligne le 6 juin 2023.

Le couple Bernard Etchebarne et Marie Jaureguiberry se sont mariés à Garindein en 1830 et ils ont eu dix enfants :

Joseph (1833), Martin (1837) et Marguerite (1850) se marient à Garindein.

Bernard (1852) et Pierre (1855) les deux derniers décèdent à 4 et 8 ans.

Je ne trouve aucun document sur Anne (1835)

Quatre fils émigrent. Pierre (1838) Guillaume (1841) Jean (1845) et Dominique (1848) tous à Montevideo.

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Serres Jean-Léon

Orthez

Jean Léon Serres est né le 5 novembre 1844 à Orthez. Il est le fils de David Serres et de Jeanne-Octavie Sallenave.

Le couple s’est marié à Orthez le 4 juin 1840.

L’époux David Serres, tisserand, domicilié à Orthez quartier Départ, né le 15 juillet 1808, fils de feu Jean Serres et Marie Lafitte décédés à Orthez, le premier le 31 janvier 1826, la seconde le 7 juin 1831.

L’épouse Jeanne-Octavie Sallenave, née à Orthez le 6 mars 1823, est la fille de Jean Sallenave, mégissier, et de feue Louise Lichigaray-Labeche.

Les deux époux signent.

Le couple s’installe avec les parents maternels dans la maison Sallenave située dans la rue Claverie ; c’est là que naissent :

  • Jean, le 22 février 1841, qui émigre en Argentine ;
  • Pauline, le 21 décembre 1842, qui décède à 6 ans.

Puis David Serres change de métier et devient employé de la Municipalité et plus exactement crieur public ; sa fonction lui permet d’être logé dans l’Hôtel de ville où naîtront les autres enfants :

  • Jean-Léon, le 5 novembre 1844, qui émigre en Uruguay ;
  • Pierre-Alexandre, le 17 août 1846, qui émigre en Argentine ;
  • Jean, né le 4 novembre 1847, qui émigre à Chascomus ;
  • Jeanne-Ida, le 20 novembre 1849, qui décède à un an;
  • Jean-Paul le 22 mai 1854.
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