Urruty Dominique

Lacarry / Ossas-Suhare

Comme dans plusieurs familles de la Soule en Pays Basque ce n’est pas un individu qui émigrait mais toute une fratrie puis la famille se reconstruisait en Argentine.

Permis de conduire de Dominique Urruty

Dominique Urruty est le douzième enfant de Bernard Urruty ; il est né le 3 janvier 1886 à Lacarry ; mais la maison souche de la famille, la maison Urruty est située à Suhare, paroisse regroupée à Ossas pour former la commune de Ossas-Suhare.

Bernard Urruty, le père de la fratrie

Bernard Urruty est né le 6 juillet 1830 à Mendy, devenu Idaux-Mendy, il est le fils de Hilarion Urruty et de Monique Irigaray. Hilarion meurt en 1841à 40 ans, il vivait déjà dans la maison Urruty dont il était propriétaire : héritage ou achat ?

Vu le décès prématuré du père, la famille n’était cpmposée que de trois enfants ; Bernard restera dans la maison familiale.

Continuer la lecture

Pucheu Françoise / Labat Pierre

Aubertain / Arancou Béguios

Francisco Gimenez, un Jeune Argentin profite de son séjour en France pour étudier notre langue et surtout pour renouer avec ses racines françaises et rechercher l’histoire de ses aïeux : Françoise Pucheu et Pierre Labat.

Pierre Labat et Fançoise Pucheu avec Maria, une de leur fille.

Vu les patronymes nous pensons à des Béarnais ; eh non ! nous rencontrons une Béarnaise et un Basque.

Francisco a voulu commencer par retrouver Françoise Pucheu.

Françoise devenue Francisca a marqué son enfance par ce que lui a raconté sa grand-mère, petite fille de Francisca.

« Francisca (Françoise) et Pierre ont eu trois filles : Honoria, Enriqueta et María. Ma bisabuela était Honoria. Elle est décédée quand ma grand-mère avait 13 ans. Après cela, ma grand-mère a vécu chez ses tantes et a passé beaucoup de temps avec Francisca, sa grand-mère. Elle lui chantait « La Marseillaise » ainsi qu’une autre chanson en français que j’ai récemment retrouvée : « Le Petit Jésus s’en va-t-à l’école ».

C’est toujours émouvant de retrouver une comptine que ma propre grand-mère chantonnait et penser qu’elle était aussi chantée de l’autre côté de l’océan.

Continuer la lecture

Irigoyen / Irigoin Martin

Irissarry

Simon, le fils de Martin Irigoyen

Encore un problème de nom écrit avec une graphie différente. Sur son acte de naissance on lit Irigoyen alors que tous les actes de la famille portent Irigoin.

En basque la prononciation est certainement la même mais cela ne facilite pas les recherches.

Martin Irigoyen est né 16 février 1858 à Irissarry, il est le fils de Simon Irigoyen, meunier au moulin de Hariest Eyera, 35 ans, et de Marie Arcondeguy, ménagère.

Les Irigoyen ou Irigoin sont meuniers de père en fils, le père de Simon l’était dans le même moulin à Irissarry et son fils Martin le sera à Melo au nord de l’Uruguay.

La famille Irigoin d’Irissarry

Simon Irigoin, le père de Martin, est né à Irissary en 1825 mais il n’y a pas d’acte de naissance car ses parents ne l’ont pas déclaré auprès de la Mairie, cela était assez courant surtout si le domicile du nouveau-né était éloigné du centre du village où se trouvait la Mairie.

Continuer la lecture

Belon-Domecq Pierre

Saint-Boès / Orion

Voici une histoire de vie bien émouvante qui commence par un abandon d’enfant et continue par le destin d’un homme heureux ayant réussi à fonder une famille et à devenir propriétaire de terres à Cuba.

Et voici une de ses filles :

 Ines, dite Chiquita, Belón y Chibas, fille de Pierre Belon, trisaïeule de mon correspondant.

A Saint-Boës puis à Orion

Dans la nuit du 16 décembre 1852, Pierre Carrère, un habitant de Saint-Boès en Béarn est réveillé par un bruit insolite.

« Ce matin, vers trois heures, étant couché, il a entendu pleurer un enfant qui paraissait venir de naître, il s’est levé de son lit, il a ouvert la porte et a trouvé un panier attaché avec un morceau de ceinture déchirée rouge à l’extérieur de la ferrure de la porte ; un enfant était dans le panier emmailloté et vêtu de deux chemises et d’un béguin (bonnet), d’une petite coëte (couverture) et d’une camisole bleue garnie en plumes » texte de la déclaration de naissance de Pierre Belon.

Continuer la lecture

Lacaze Baptiste / Bonaventure Jeanne

Bugnein / Castetis

Carlos Cipriano Lacaze

Ces deux jeunes gens ont quitté le coeur du Béarn, le Béarn des Gaves entre Navarrenx et Orthez.

Jean Baptiste Lacaze devenu Bautista épouse Jeanne Juana Bonaventure en avril 1885 dans la Parroquia Nuestra Señora del Carmen dans la ville de Benito Juarez, provincia de Buenos Aires en Argentine.

Ce couple n’aura qu’un seul fils Cipriano né en novembre 1885 à Juarez ; par contre Cipriano fondera une nombreuse descendance.

Carlos Cipriano Lacaze (1920-2011) est un de ses fils et le père de ma correspondante Silvia Lacaze de Mar del Plata.

La famille Lacaze de Bugnein            

Jean Baptiste Lacaze est né à Bugnein, le 7 juillet 1839, c’est le troisième enfant sur huit de Louis Lacaze et Marie Puyou.

Ce couple s’est marié le 10 mars 1829 dans la commune de Bastanès, domicile de l’épouse :

Continuer la lecture

Maïnard Michel

Saint-Jean-le-Vieux

Michel Maïnard est né à Saint-Jean-le-Vieux, le19 novembre1886, fils de Marie Maïnard, 18 ans. Il habitait avec sa mère, journalière, dans une maison du quartier de la Madeleine à Saint-Jean-le-Vieux.

L’histoire de la famille Maïnard

Tout commence par un couple d’espagnol, Joseph Maïnard et Francisca Sala dit Aguerre.

Un de leur fils Pierre né vers 1767, franchit la frontière franco espagnole. Pour les Basques il n’y a pas de frontière mais le patronyme Maïnard ne paraît pas basque. Pierre Maïnard est un marchand ambulant vendant de la quincaillerie, des épingles et des aiguilles de maison en maison. Son épouse, Francisca Aguerre dit Sala décède à 23 ans. Pierre se remarie quelques années plus tard et entre les deux épouses il aura huit enfants.

Il décède à Saint-Jean-le-Vieux, en 1842, à 75 ans, dans la maison Descanxia du quartier de la Madeleine.

Michel Maïnard, un de ses fils, né en 1780, a un parcours de vie similaire à celui de son père mais il a abandonné le commerce ambulant. Il est né à Hélette, épouse Gratiane Ohyampé de Saint-Michel en 1823 avec qui il a sept enfants.

Gratiane Oyhampé décède en 1841 à Saint-Jean-le-Vieux à 44 ans.

Continuer la lecture

Larribité Justin / Salis Julia

Préchacq-Josbaigt / Laàs

Justin Larribité et Julia Salis sont nés dans des villages béarnais distants de 20 km mais c’est en Argentine qu’ils se sont connus, mariés et fondé une très nombreuse famille

Justin Larribité est né le 4 juin 1834 à Préchacq-Josbaig, son père était le Maire du village ; il est le fils de Jean Larrabité, laboureur, et de Jeanne Claverie.

Justin Larribité et Julia Salis entourés de 10 de leurs 18 enfants

Ce couple s’est marié en 1813 à Lay, devenu maintenant Lay-Lamidou, puis ils ont habité à Prechacq-Navarrenx où sont nés leurs enfants sauf Justin. En 1826, ils reviennent à Préchacq-Josbaig dans la maison familiale, la maison Larribité.

  • Marguerite en 1814 épouse Jean Bourdeu
  • Marie en 1818 mariée avec Elichalt Dominique
  • Pierre en 1819, décédé en 1826
  • Jeanne en 1822
  • Jacques en 1824 décédé à 2 mois
  • Jean en 1825 décédé en mai 1826 à moins d’un an
  • Jean-Pierre en 1826 marié avec Marguerite Cravites
  • Jeanne en 1829
  • Catherine en 1831décédé à 10 ans
  • Justin en 1834 qui émigre en Argentine

Il était courant de perdre des nouveau-nés avant 1850 à cause des maladies (diarrhées) et des périodes de grand froid mais la famille Larribité fut particulièrement touchée : 4 enfants décédés dont 3 en 1826.

Continuer la lecture

Ferran Pierre

Oloron Sainte-Marie

Oloron Sainte-Marie et les villages alentours sont les berceaux de l’émigration béarnaises au Mexique, dans le Rio de la Plata et ensuite en Californie et Nevada. Avant le XIXème siècle, les Oloronnais s’expatriaient vers les grands ports d’Espagne pour y faire du commerce.

Felipe Roberto fils de Pierre Ferran

La famille Ferran installée à Sainte-Marie faisait partie des notables de la ville, réunis dans la rue Carrerot. C’est donc dans la maison Ferran de la rue Carrerot de Sainte-Marie qu’a vu le jour Pierre Ferran le 6 avril 1841. C ‘est la troisième enfant des quatre du couple Jacques Ferran, 28 ans, et Thérèze Marie Françoise Fourcade son épouse.

Leur mariage a eu lieu à Sainte-Marie, le 20 février 1838, en la Cathédrale fortifiée classée Monument Historique de l’UNESCO depuis 1988.

L’époux Jaques Ferran né en 1813, marchand de bois, est le fils de Gabriel Farran et de Marie Sentenacq.

L’épouse Françoise Thérèze Fourcade née en 1816 est la fille de Bernard Fourcade dit Prades, ex-huissier, et de Catherine Mounes Monferran.

Les deux époux savent signer.

Ce couple aura :

  • Gabriel en 1838 décédé à 4 ans
  • Marie-Laurence en 1839
  • Pierre en 1841 qui émigrera et
  • Théodore Germain en 1843 qui émigrera aussi.

Mais en 1844, la mère Françoise (officiel)ou Thérèze (en famille) Fourcade décède le 6 février 1844, à 27 ans, laissant trois orphelins de 5 à 2 ans.

En 1849, Jacques Ferran se remarie avec Marie Navarret dite Loustalot fille de Jean Baptiste Navarret et de Claire Lesté.

Continuer la lecture

Jaragoyhen Ambroise

Ordiarp

Dans les actes d’Ordiarp, le nom est Jargoyhen et parfois Ihitçart dit Jargoyhen Panot mais les descendants argentins n’ont connu que Jaragoyhen.

Ambroise Jargoyhen est né le 25 septembre 1869, fils de St Marc Jargoyhen, 27 ans, sandalier et de Anne Chateau, 26 ans, ménagère.

Ce couple a eu trois enfants :

  • Catherine en 1866 qui décède à cinq ans en 1871 ;
  • Ambroise en 1869 qui émigre et fonde une famille en Argentine ;
  • Pierre en 1872, connu sous le nom Ihitçart.

En 1898, à Aussurucq, il épouse Marie Uthurralt et reste au Pays Basque.

Avec l’acte de naissance de Pierre en septembre 1872, on apprend que son père est décédé en mars de la même année. Pierre est un enfant posthume. Marc Ihitçart dit Jargoyhen ou Parot est décédé en mars 1872 à 29 ans. L’acte ne signale pas s’il s’agit d’un accident. Maria Jaragoyhen avec ses petits-enfants.

Les familles Jaragoyhen et Chateau

Marc Jargoyhen et Anne Chateau sont tous deux enfants naturels nés en 1842.

Marc Jaragoyen est né à Ordiarp dans la maison Parot, le 3 novembre 1842, fils de Marie Jargoyhen, 38 ans.

Continuer la lecture

Lerousseau Louis

Eymoutiers (Haute-Vienne)

Lerousseau Léonard et Marie Villedieu

Bien qu’il ne soit pas natif de la région pyrénéenne, l’épopée de Louis Lerousseau m’intéresse car cet homme a vécu deux émigrations, une de son village de Haute-Vienne à Paris et la seconde de Paris à Mendoza en Argentine.

Ce qui est surtout remarquable c’est la ténacité avec laquelle son arrière-petit-neveu Dominique Cartier, veut retrouver sa trace. « Le seul arrière grand-oncle dont je n’ai pas trouvé le décès ». Il a consulté tout ce qui est consultable : état civil, registres militaires, recensement de population, listes de passagers de bateaux etc… mais en vain.

Dominique Cartier a même fait le déplacement à Mendoza, mais rien ; le mystère de la fin de vie de Louis Lerousseau reste non résolu. Qu’est-il devenu en Argentine ? A-t-il fondé une famille ? Est-il revenu en France ?

De la Haute Vienne vers Paris

Louis Lerousseau est né le 16 juin 1862 à la Roche dans la commune d’Eymoutiers, il est le sixième enfant de Pierre Lerousseau et de Catherine Cardeur. Ce sont des propriétaires aisés puisqu’à l’établissement du cadastre napoléonien en 1833, le grand-père paternel Louis Lerousseau, scieur de long, possède 60 hectares autour du village de Villemonteix ; quant au grand-père maternel Georges Cardeur, il fut maire du village de l’Eglise-aux-bois, ce qui ne l’empêcha pas d’oublier de déclarer une fille et un petit-fils.

Continuer la lecture