Archives par étiquette : Argentine

Pucheu Graciana / Gracieuse/ Marie

Etcharry / Aroue

Ceci est une énigme !

Graciana Pucheu a une descendance en Argentine, mariée à Lorenzo Rodriguez et mère de trois enfants dont Celestina la grand-mère de mon correspondant Martin Lertora qui s’interroge sur ses racines.

« A droite, Celestina une fille de Graciane Pucheu avec sa fille, son gendre et le bébé nouveau-né, Martin Lertora.

Photo prise en 1852 en « un arco de entrada al Parque Pereyra Iraola, entre Buenos Aires y La Plata »

« Graciana (Gracianne ?) Pucheu nacida en Francia en 1864 o 1865, según referencia familiar inmigraron a San Jorge (pcia. Buenos Aires)

Casada en Ranchos con Lorenzo Rodríguez, español, nacido en 1849 o 1850. Hijos:

  • Inocencia nacida el 29/3/1884, bautizada en Nuestra Señora del Pilar, Ranchos, el 19/04/1884, padrino Juan Pucheu de 35 años
  • Paulino nacido 2/6/1885, bautizado 27/7/1885, casado con ? Baudry
  • Celestina (mi abuela) nacida el 2/5/1887 bautizada el 12/10/1887, casada con Martín Joaquín Lastiri. Fallecida en Gral. Belgrano en 1954 »
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Coig Jean-Pierre

Escot

Escot est un village de la vallée d’Aspe situé, pour ceux qui l’ignorent, dans le département des Pyrénées Atlantiques (autrefois les Basses-Pyrénées) ; plus précisément dans la partie béarnaise, à l’est, où l’on parle un dialecte apparenté à la langue occitane ; à l’ouest, on parle la langue basque, très différente.

Escot était le village d’origine de mon grand-père paternel et c’est ainsi que je me suis intéressée à la généalogie des habitants, pour certains mes cousins éloignés.

De ce village pauvre sont partis, au 19ème et au début du 20ème siècles, de nombreux émigrants à destination de l’Amérique du Nord et du Sud.

« Il y a des noms bizarres dans cette vallée » ai-je entendu un jour. En tous cas, des patronymes peu répandus et parfois introuvables ailleurs.

Le patronyme COIG (prononcer COTCH) évoque un passage étroit, un col de montagne (Dictionnaire béarnais ancien et moderne, de Vastin Lespy & Paul Raymond, 1887, page 188).

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Verdier Elie / Bérot Marie-Anne

Loures-Barousse 65 / Beaudéan 65

Elie Verdier a épousé Maria Anne Bérot, ce sont les arrière-grands-parents de ma correspondante argentine, Maria del Rosario Terry.

Tomasa Verdier Bérot et quelques petits-enfants

Elie Verdier, 21 ans, et Marie-Anne Bérot, 19 ans, se sont mariés en 1863 à Montevideo en Uruguay mais tous deux sont nés en France, en Bigorre.

Sans se connaître les deux familles ont de nombreux points communs, ils sont bigourdans cultivateurs et les deux familles ont participé à la grande aventure rêvée par le Docteur Brougne : fonder la Colonia de Corrientes en Argentine et donner une chance à quelques Bigourdans audacieux de sortir de leur pauvreté. Pour cela il fallait partir en famille et être au moins six.

La famille Verdier

Elie Verdier est originaire de Loures dans la vallée de la Barousse ; en 1883, le village prend le nom de Loures-Barousse. Le voici « http://patrimoine.loucrup65.fr/louresbarousse.htm »

Elie est né le 22 janvier 1842 dans la maison Chèque, fils de Anselme Verdier, 32 ans, cultivateur et de Madeleine Fois, 23 ans.

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Etchepare Sanson / Ohaco Catherine Jeanne

Saint-Étienne-de-Baïgorry

Le 8 octobre 1869, une famille française s’est immatriculée au Consulat de Buenos Aires. Ils viennent du pays basque.

Le père Samson Etchepare est né en 1825 à La Fonderie devenu Banca, fils de Pierre Etchepare et de Marie Aguerrrebehere ; il est marié et déclare avoir émigré en partant du port espagnol de Pasajes en 1850 sur le bateau Turenne. Samson possédait un passeport délivré à Pau le 29 octobre 1850 ; c’est un homme maintenant de 45 ans, pas très grand 1.58 m, taille fréquente à cette époque, les cheveux noirs, les yeux bruns et le front large, illettré, comme presque tous les jeunes Basques du milieu du XIXème siècle.

Son épouse Jeanne Catherine Ohaco est née à Saint Etienne de Baïgorry en 1825 aussi, fille de Jean Ohaco et de Marie Arambel.

Toute l’histoire est résumée dans cette magnifique photo de famille.

Familia de Pedro Etchepare, hijo de Samson Etchepare y Juana Ohaco

De pie de izquierda a derecha: JUANA ETCHEPARE, VICTORIA UZCUDUN (esposa de Juan Etchepare), MARTIN ETCHEPARE, PEDRO ETCHEPARE, ANGELA BELHY (esposa de Francisco Etchepare, mis abuelos maternos), BERNARDO ETCHEPARE y ADELINA ETCHEPARE.

Sentados: JUAN ETCHEPARE, VICTORIA TUBEAUF, PEDRO ETCHEPARE y FRANCISCO ETCHEPARE (mi abuelo).

Ce couple déclare quatre fils : Jean né en 1854 et un autre Jean né en 1856 tous deux à Barracas al sur, banlieue de Buenos Aires ; le second Jean de 13 ans est berger. Puis viennent Martin né en 1860 à La Magdalena Ensenada et enfin Pierre né en 1866 à El Tandil dans la Provincia de Buenos Aires. Par les recensements de population, on apprendra qu’ils ont aussi eu deux filles Isabel en 1858 et Graciana en 1859 décédée bébé ; Isabel la fille de 11 n’est pas immatriculée, c’était courant.

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Belhy Jean

Saint-Michel / Estérençuby / Aincille

L’histoire sera courte mais les photos sont si belles qu’elles méritent un texte.

Jean Belhy ou Belly est né le 16 août 1856 dans la commune de Saint Michel tout près de Saint Jean Pied de Port. Jean Belhy, le grand-père, 49 ans, métayer déclare que sa fille Eléonor a accouché d’un enfant de sexe masculin, de père inconnu, auquel elle veut donner le prénom de Jean.

Deux ans plus tard en 1858, Eléonor, 22 ans, née à Aincille, fille de Jean Belhy et de Gratiane Lartigue, domiciliés à Saint Michel, épouse Jean ou Pierre Errachu, 30 ans, né à Saint Michel, fils de Jean Erratchu et de feue Marie Recart. Dans l’acte de mariage on ne parle pas du petit Jean qui a deux ans, il ne sera pas reconnu et gardera le nom de Belhy.

L’année suivante en 1859, naît Gratianne Errachu et les naissances arrivent régulièrement

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Paillé Augustin et Marie / Placé Jean

Lucq de Béarn / Monein

Augustin Paillé

Voici l’histoire de trois jeunes Béarnais nés à Lucq de Béarn mais dont les familles sont originaires de Monein. Monein situé au cœur du Béarn, région de terres fertiles et de coteaux sur lesquels mûrissent les raisins donnant le fameux vin de Jurançon. La légende raconte que le roi Henri IV, Nouste Henric en béarnais, fut baptisé au vin de Jurançon plus vivifiant que l’eau bénite.

A Monein, le 31 août 1857, a lieu le mariage de Jean Placé, né le 14 décembre 1829 à Lucq de Béarn, domicilié à Monein, soldat en congé temporaire du 17 ème régiment d’Artillerie, fils de Vincent Placé décédé en 1855 et de Marie Balance avec Marie Paillé née en 1832 à Lucq de Béarn, fille de Jean Paillé et de Jeanne Cazalet.

Les familles Placé et Paillé sont deux familles de laboureurs métayers, domiciliés à Monein ou à Lucq de Béarn, localités voisines, selon les propriétés qu’ils exploitent.

Juan Placé et son épouse Marie Paillé

La famille Placé : En 1815, à la mairie de Lucq, Vincent Placé, 43 ans, a épousé Marie Balance, 22 ans. Le couple aura neuf enfants à Lucq, dont deux décèdent en bas âge. Vincent Placé décède à Monein en 1855 à l’âge de 85 ans, son épouse Marie Balance vit jusqu’en 1873 et meurt à Lucq à 80 ans.

Sur son passeport et lors de son immatriculation, Jean Placé donne une date de naissance précise mais on ne trouve pas l’acte dans les registres du greffe.

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Eraçarret Bertrand

Lecumberry

Bertrand Eraçarret ou Erreçaret est né le 26 avril à Lecumberry, c’est le second enfant de Erlande Erreçaret et de Gratianne Enautene, tous deux de Lecumberry.

Calixto, nieto de Beltran

Lecumberry est une commune de la province basque de Basse-Navarre, frontalière de la Navarre espagnole.

Les parents de Bertrand Eraçarret ont dû se marier dans ce village, les deux époux venaient de deux maisons connues de Lecumberrery : Erraçaret dont Erlande était un cadet et Enautene dont Gratianne était aussi une cadette. Le patronyme de Gratianne était Caçouteguy, nom de son père, mais bien que n’étant pas l’héritière, elle s’est appelée Enautene et non Caçouteguy.

Erlande appelé aussi Arnaud et Gracianne sont deux cadets, ils s’installeront locataires ou métayers dans une ferme.

Les coutumes étaient ainsi : un héritier épouse une cadette et une héritière épouse un cadet. Deux cadets ensemble louent des terres et deviennent métayers, quant aux derniers nés d’une fratrie, cinquième ou sixième… ils étaient condamnés au célibat comme domestiques de leurs aînés.

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Périssé Marie

Montfort en Béarn

Ce récit n’est pas le résultat d’une recherche personnelle mais il est inspiré du travail de généalogie de Alejandro Mariano Arroyo, Argentin domicilié à Salta au nord du pays ; ce travail portant sur trois régions de France : le Béarn, la Bretagne et l’Alsace a été synthétisé en un beau livre Périssé de Montfort à Salta con Laferrière y Hamann, 400 años, 14 generaciones.

L’auteur m’a envoyé le livre car je l’avais aidé dans ses recherches, il y a quelques années. Je l’en remercie vivement.

Nous sommes à Montfort en plein cœur du Béarn dans ce canton nouvellement nommé Canton d’Orthez, Terres du Gave et du sel pour évoquer le Gave, fleuve qui irrigue le Béarn, et les mines de sel de Salies.

C’est là que vivent les Périssé depuis plusieurs générations. Deux jeunes gens du village, Jean Périssé et Catherine Lansot, se marient en février 1840, tous deux sont issus de familles de cultivateurs. L’époux, Jean Périssé, né en 1807 a 32 ans, il est le second fils de Barthélémi et de Jeanne Conte-Baubion ; l’épouse, Catherine Lansot, née en 1816, fille de Lansot et Catherine Belloc-Peilhen, a seulement 22 ans.

Ils s’installent à Montfort où naissent leurs enfants : Marie en 1840 qui décède à 12 ans, Jeanne en 1842, autre Marie en 1843, et Jean en 1847.

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Urbero Mathieu

Hasparren

Janvier, février c’est l’été en Argentine, Luís Eduardo profite de ses vacances pour recherches ses racines françaises. Ce n’est pas toujours évident car en Argentine c’est Durbero ou Dourbero, au Pays basque c’est Urbero ou Ourbero. Je vais essayer de l’aider.

Mathieu Urbero est né le 9 novembre 1836 à Hasparren. Il est le fils de Martin Urbero, cordonnier, 27 ans, maître de la maison Menytey (?) et de Dominica Harosteguy, 27 ans.

Les Urbero sont originaires de Mendionde, Martin y est né en 1809 fils de Martin Urbero et Marie Dubrocq. Il est venu se marier à Hasparren, village de naissance de Dominica Harosteguy, fille d’un couple de laboureurs Mathieu Harosteguy et Jeanne Etchechury.

Les trois enfants de Martin Urbero et Dominica Harosteguy sont nés à Hasparren :

Mathieu en 1836 ; Jeanne en 1841 et Marie en 1844.

Puis le couple a déménagé à Cambo a quelques kilomètres de distance d’Hasparren et c’est à Cambo que les deux sont décédés : Martin en 1888 à 78 ans et Dominica en 1897 à 86 ans.

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Camy Jean ou Carlos

Abidos / Lagor

Carlos Camy est né à Abidos en 1850. Dans les registres d’état civil du village, on ne trouve pas de Charles ni de Jean Charles mais deux frères Jean, l’un né en 1850, l’autre en 1854, fils de Jean Camy et de Madeleine Anglade. En Béarn, les prénoms sont un vrai problème je crois que personne ne porte son prénom officiel. De plus, aucun des deux frères n’est enregistré dans les registres militaires et aucun ne s’est immatriculé à Montevideo.

Mais heureusement les descendants de Jean Charles ont recherché leurs racines.

La famille est-elle de Lagor ou de Abidos ? Ils s’enregistrent soit dans une mairie, soit dans une autre mais ce qui est certain c’est une famille de meuniers. Les meuniers ne sont pas propriétaires des moulins, donc eux aussi déménagent souvent. On retrouve le plus souvent, la famille Camy dans le moulin de Jouanlong mais là encore il y a des changements. Lors d’une crue du Gave de Pau, le fleuve qui irrigue cette région, le moulin a été détruit et une partie de Abidos a été rattachée à Lagor. Dernier changement Abidos était une commune du canton de Lagor maintenant elle fait partie du canton du Coeur de Béarn.

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