Avec ce récit, je quitte les Pyrénées qui est mon lieu habituel de recherche et je pars en Languedoc, à Marseillan, tout près du port de Sète entre la Méditerranée et l’étang de Thau. Une région qui m’est chère car elle fut longtemps mon havre de vacances.
Adrian Maffre, Argentin, vivant en Espagne, avait déjà bien commencé son arbre généalogique mais en France il était bloqué ne connaissant pas le village de naissance de son ancêtre. Le lieu de nos racines ? Quel peut-être ce village français, voilà le gros dilemme des descendants d’émigrés !
La famille Maffre en France
François Maffre est né à Marseillan en 1829, il a eu l’idée géniale de se faire immatriculer au Consulat de Buenos Aires, après plus de problèmes pour remonter la généalogie.
A Marseillan en 1850 il y avait de nombreuses familles Maffre allant de l’Ingénieur des travaux publics habitant le château, au tonnelier, au fabricant de chandelles puis des agriculteurs et des journaliers. Ont-ils des liens entre eux ? certainement à l’origine.
François Joseph Maffre est né le 23 juin 1829, fils de Joseph Maffre, 32ans, cultivateur et de Anne Garansson (Garançon) 36 ans, couturière.
Joseph Maffre et Anne Garansson se sont mariés en 1822 à Marseillan, les deux époux sont natifs du village.
Joseph Maffre, 25 ans, cultivateur, est le fils de Claude Maffre et de Hélène Prat.
L’épouse Anne Garançon, 29 ans, couturière, est la fille de feu Jean Garançon, aubergiste et de feue Marthe Naveau. Ce couple n’aura que quatre enfants ce qui est rare à cette époque.
Claude-Pascal en 1823 qui décède en 1827 à 4 ans.
Jean-Justin en 1825 qui se marie en 1847 avec Clotilde Durand ; Jean décède en 1883 sans avoir quitté Marseillan.
François-Joseph Maffre en 1829 qui émigre en Argentine
Marie-Pascale en 1833 qui épouse André Séverac, en 1854 à Marseillan. Marie Pascale décède en 1910 à 77ans toujours à Marseillan.
De cette famille il reste donc deux branches à Marseillan, les Maffre de Jean-Justin et les Severac de Marie-Pascale.
Les parents décèdent aussi les deux à Marseillan où ils sont devenus propriétaires ; Joseph, le père en 1854 à 57 ans et Anne, la mère en 1872 à 76 ans.
Pourquoi François Joseph a-t-il décidé de quitter le pays ? On ne le saura jamais mais Sète est un grand port, tout près de Marseillan, est-ce cela qui lui a donné envie de partir ou la rencontre avec un agent d’émigration qui recherchait des candidats au départ ? Cela restera un mystère !
Le départ
François a quitté le Languedoc en 1850, à 19 ans, il a embarqué au port de Sète sur le navire Henry& Louise. C’est un homme de 1.60 m (taille courante en 1850) cheveux châtains, yeux bruns, il n’a aucun papier officiel quand il se présente au Consulat et apparemment il est illettré, il ne signe pas sa déposition. L’Argentine a besoin d’hommes pour mettre le pays en valeur donc on n’est pas trop regardant.
La vie en Argentine
François s’installe à Buenos Aires où il monte un atelier de fabrication de chandelles (pas d’électricité à cette époque). A Marseillan il y avait deux Maffre, oncles ou cousins, fabricants de chandelles, François avait appris le métier avec un oncle à son père Maffre Joseph André.
Lorsqu’il s’immatricule le 30 juillet 186, il approche des 32 ans, il est marié et père de 4 enfants.
Il a épousé une Argentine Bartola Silva née en 1829 à Buenos Aires dans la paroisse de La Piedad.
La famille s’agrandit régulièrement :
Anne naît en 1855 à la Piedad, Joseph en 1856. Les parents sont loin mais on ne les oublie pas, on donne leurs prénoms aux enfants comme s’ils étaient les parrain et marraine.
Puis le couple déménage vers le quartier de Salto ou naissent François en 1858 et Emilie en 1860
Après l’immatriculation naissent Clotilde en 1863, Puis Juan Exequiel en 1864 et enfin Laura en 1868.
On ne connaît pas exactement la date du décès de François devenu Francisco Maffre mais dans le recensement de 1895 il a 68 ans, veuf, vivant avec sa fille Laura, 37 ans célibataire.
Sur la même feuille, donc vivant dans la même rue ou la même maison, sont répertoriés ses deux fils Juan et Francisco et leurs enfants.
De Francisco Maffre à Adrían Walter Maffre
Je laisse à Adrían le plaisir de raconter ce qui le lie à Francisco Maffre.
François o Francisco Maffre : emigrante francès, fabricante de velas o candelas, casado con Bartola Silva. Siete hijos
Juan Exequiel Maffre : Sexto hijo, fabricante de velas o candelas, según información cuando cerro la fábrica mi abuelo lo ingreso en la policia, casado con Josefina Sorano en 1889 (él tenia 25 a, ella 22). Cinco hijos.
Francisco Exequiel Maffre : mi abuelo (1889-1978). Fue policía – guarda carcel en la carcel de Devoto en la actual Ciudad de Buenos Aires ; casado con María Candelaria Maldonado ( 1887-1972) argentina. Tuvieron dos hijos.
Francisco Osvaldo Maffre : Mi padre fallecido (1930-2002) fué empleado del Estado, funcionario estatal. Se caso con Florinda Camarero Garcia, Española (1932-1992). Tuvieron tres hijos.
Marcelo Osvaldo MAFFRÉ (mi hermano) nacido en 1965, empleado, casado con Leticia de Paolo. Viven en Argentina con sus dos hijos : Axel Leonel, empleado y Luciana Vanina estudiante.
Daniel MAFFRE (hermano) falleció al poco de nacer.
Adrian Walter Maffre nacido en 1969, Arquitecto, vivo en Burgos, España, en la provincia donde nació mi madre ; casado con Maria Alejandra Barabino, Argentina ; un solo hijo Tomas Ezequiel Maffre (1969) estudiante en Argentina, pero regresara a España.
Avec l’aimable collaboration de Adrian Walter Maffre
