Le rêve de tout passionné de généalogie est de retrouver le lieu de vie de ses ancêtres. Ce désir est encore plus prégnant lorsque l’ancêtre a vécu sur un autre continent. Fouler le sol, marcher dans les rues ou les sentiers du village, profiter des mêmes paysages mais surtout retrouver la maison, toucher la porte, voir le vieux puits ou le vieux banc, sont des sensations qui font revivre le bisabuelo que l’on n’a jamais connu mais qui est présent en nous ; la joie est complète si l’on retrouve des « cousins » qui nous parlent du passé.
C’est tout cela que recherchent les Latinos en traversant l’Océan vers le vieux continent. Certains arrivent incognito persuadés que la recherche sera facile, d’autres s’adressent aux mairies qui les orientent vers les associations, les plus chanceux ont déjà des contacts familiaux grâce à Internet et une dizaine que j’ai aidé auparavant m’annoncent leur visite. C’est avec une grande joie que je les reçois ou les accompagne.
Noemi Peteilh à Baudéan
Maintenant Noemi vit en Espagne et c’est en famille avec son mari et ses fils qu’elle a organisé sa visite dans les Hautes Pyrénées. Elle attendait ce moment depuis deux ans quand nous avons trouvé que Guillaume Péteilh était originaire de Baudéan.
Baudéan au sud de Bagnères de Bigorre n’a rien de particulièrement touristique mais pour Noemi c’est LE village, l’origine. « Ayer estuve alli, no puedo transmitirte la felicidad que tengo, casi no he podido dormir esta noche ».
Catholique pratiquante, ascendance italienne, elle en a profité pour se recueillir à Lourdes. Guillaume son arrière-grand-père revendiquait « être athée et socialiste » au point de refuser queson nom figure sur les actes de baptêmes de ses enfants ; seule Elisa Camu leur mère apparaissait.
Elisa Camu dont nous n’avons pas trouvé l’origine.
Un nouveau voyage pour Noemi !
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