Lerousseau Louis

Eymoutiers (Haute-Vienne)

Lerousseau Léonard et Marie Villedieu

Bien qu’il ne soit pas natif de la région pyrénéenne, l’épopée de Louis Lerousseau m’intéresse car cet homme a vécu deux émigrations, une de son village de Haute-Vienne à Paris et la seconde de Paris à Mendoza en Argentine.

Ce qui est surtout remarquable c’est la ténacité avec laquelle son arrière-petit-neveu Dominique Cartier, veut retrouver sa trace. « Le seul arrière grand-oncle dont je n’ai pas trouvé le décès ». Il a consulté tout ce qui est consultable : état civil, registres militaires, recensement de population, listes de passagers de bateaux etc… mais en vain.

Dominique Cartier a même fait le déplacement à Mendoza, mais rien ; le mystère de la fin de vie de Louis Lerousseau reste non résolu. Qu’est-il devenu en Argentine ? A-t-il fondé une famille ? Est-il revenu en France ?

De la Haute Vienne vers Paris

Louis Lerousseau est né le 16 juin 1862 à la Roche dans la commune d’Eymoutiers, il est le sixième enfant de Pierre Lerousseau et de Catherine Cardeur. Ce sont des propriétaires aisés puisqu’à l’établissement du cadastre napoléonien en 1833, le grand-père paternel Louis Lerousseau, scieur de long, possède 60 hectares autour du village de Villemonteix ; quant au grand-père maternel Georges Cardeur, il fut maire du village de l’Eglise-aux-bois, ce qui ne l’empêcha pas d’oublier de déclarer une fille et un petit-fils.

Continuer la lecture

Iphaïs Pierre

Pagolle

Pierre Iphaïs né à Pagolle, village souletin, le 2 janvier 1873, est le cinquième fils de Jean Iphaïs et Catherine Capou.

Las 4 hijas de Pierre Iphaïs : Maria, Vicenta, Aracelli, Dominga.

Iphaïs est un patronyme que l’on ne trouve que dans certaines communes : Pagolle, Idaux-Mendy ou Juxue. C’est certainement la déformation de Iphar (Ipharis, Iphais, Ipais) qui en basque signifie Le Nord.

En 1820 lors du mariage de Jean Iphaïs et Marie Carricaburu à Juxue, le père de l’époux est mentionné Pierre Iphaïs, maître de la maison Iphar.

En1772, à Ordiarp on trouve le mariage de Pierre Lapitchet et Marie Iparis dont les enfants s’appelleront Iphaïs. Ce sont les tourments de la généalogie.

Le mariage de Jean Iphaïs et Catherine Capou a été célébré à Pagolle le 9 avril 1866. L’époux Jean Iphaïs, 26 ans, laboureur, est natif de Idaux-Mendy, fils de feu Arnaud Iphaïs décédé à Pagolle le 9 octobre 1863 et de Marie Carricaburu.

L’épouse Catherine Capou, 25 ans, est native de Pagolle, la fille de Jean Capou, menuisier et de Engrâce Bidegain.

Continuer la lecture

Haget Jeanne / Cazes Jean-Bertrand

Bergouey-Viellenave / Pointis-Inard

Jeanne Haget née en 1858 à Bergouey-Viellenave, un village situé dans les Pyrénées-Atlantiques (64), a épousé Jean-Bertrand Cazes en octobre 1882 en l’église deMontserrat de Buenos Aires. L’époux est né en 1857 à Toulouse, mais la famille Cazes est originaire de Pointis-Inard en Haute-Garonne (31).

La famille Haget à Bergouey-Viellenave

Un nieto de Jeanne Haget y J.Bertrand Cazes

Jeanne Haget est née à Bergouey dans la maison Bordenave le 31 mai 1858, c’est la fille cadette de Jean Haget et de Catherine Breton.

Le mariage de Jean Haget et Catherine Breton a eu lieu à Arancou, un village voisin le 29 février 1848. L’époux Jean Haget né en 1822, laboureur, est le fils de Dominique Haget et de Jeanne Etchetto domiciliés à Bergouey.

L’épouse Catherine Breton, 24 ans, est la fille de Pierre Breton, laboureur, et de Marie Gouaillardet domicilés à Arancou.

Dominique, l’aîné, voit le jour en août 1848 à Arancou ; plus tard il émigrera à Montevideo où il s’installe comme laitier.

Continuer la lecture

« Azucre » de Bibiana Candia

La tragique épopée de Galiciens émigrés à Cuba en 1853

« Inspirée par un fait historique méconnu, Bibiana Candia raconte l’embarquement pour Cuba, en 1853, de jeunes Galiciens menacés par la misère, appâtés par la promesse d’une vie meilleure. Mais l’accueil dans les plantations de canne à sucre ne fait que confirmer les difficiles conditions infligées pendant le voyage.

Ils voulaient devenir des hommes, des hommes riches peut-être, mais se découvrent soumis à une impitoyable exploitation, simples marchandises, transportées, rentabilisées.

La poétesse Bibiana Candia a retrouvé dans les archives du Parlement espagnol, des lettres envoyées par certains d’entre eux pour demander de l’aide à leur famille. Puis elle s’est lancée dans l’écriture romanesque de leurs mésaventures en prenant soin de leur donner, avant tout la parole, alternant récits de destinées individuelles et d’expériences collectives ».

Le Monde diplomatique, août 2024

Galicia,1853. El invierno más lluvioso de la historia ha destrozado las cosechas y una epidemia de cólera empieza a hacer estragos entre la población.

Orestes, el Tísico, el Rañeta, Trasdelrío, y el Comido, Tomás el de Coruña y muchos otros rapaces que anhelan un futuro mejor para ellos y sus familias deciden abandonar sus hogares y partir rumbo a Cuba para ganarse la vida en las plantaciones de caña de azúcar. Pero ese viaje les tiene reservado un calvario que sus cándidas mentes jamás habían sido capaces de imaginar.

Azucre es el relato novelado de la auténtica historia de mil setecientos jóvenes que viajaron a Cuba para trabajar y terminaron vendidos como esclavos por obra de Urbano Feijóo de Sotomayor, un gallego afincado en la isla que, aprovechando la situación de necesidad de sus compatriotas, promovió una campaña de colonización blanca y sustitución de la mano de obra llevada desde África.

Estas páginas enternecedoramente hermosas, hipnóticas y evocadoras, alejadas de informes oficiales y fríos análisis, dan voz a los silenciados de este terrible suceso que en su momento constituyó un auténtico escándalo y que la memoria no puede ignorar.

Cuarta pagina de cobertura

Arroués Pierre et Bernardo

Irissarry

Une vie compliquée celle de Pierre Arroués et une énigme : où et quand est né Bernardo Arroués ?

Julia Arrues Perez y su hijo Julio

Nous sommes à Irissarry, en l’an 14 de la République et le 21ème jour de Brumaire ou le 12 novembre 1805, on célèbre le mariage de Jean Arroués et de Marie Ordoquy tous deux domiciliés à Irissary. Jean Arroués est le fils de feu Dominique Arroués et de Jeanne Darruce, maîtres de la maison d’Iriberrigaray ; Marie Ordoquy est la fille de Jean Ordoquy et de Marie Urruspuru, maîtres de la maison d’Ordoquy.

Le jeune couple s’installe dans la maison d’Ordoquy où naissent leurs enfants :

  • Bertrand en 1807 ;
  • Pierre en 1810 ;
  • Sanson en 1812 ;
  • un autre Pierre en 1816.

La France est pauvre, le peuple est mal nourri, on craint les famines ce qui se ressent par une faible natalité.

Continuer la lecture

Asconape Anne / Berrieix Lorenzo

Mauléon

Francisco Sanchez Berriex

Ma correspondante argentine, Miriam Sonia Sanchez, a une véritable vénération pour son grand-père paternelel Sargento primero del Ejército Argentino Francisco Sanchez Berriex qui fut le premier pilote argentin à effectuer un vol de nuit.

Cet aviateur a été pilote d’essai en France de 1915 à 1923 ; sa petite fille voudrait trouver des traces de cette époque. C’était la première guerre 1914-1918 et on trouve surtout les noms de tous les combattants morts au combat.

Nous étudierons tout d’abord les origines françaises de Francisco Sanchez Berriex puis nous évoquerons sa carrière d’aviateur, de cavalier etc…

Anne Asconape veuve Berriex, mère de Francisco Sanchez Berriex

Anne Asconape est née en 1839 à Camou-Cihigue, un petit village du canton de Mauléon en Soule ; c’est la fille de Pierre Asconape et de Marie Dahetze. Ses parents se marient à Camou-Cihigue le 26 novembre 1840.

Continuer la lecture

Lacoade Laccouague / Lacouade / Lacoide Dominique

Cambo / Ainhoa / Espelette / Souraïde

Des noms déformés par la culture orale c’est courant quand on passe de France à Amérique Latine mais ici les déformations ont eu lieu en France à travers quatre villages basques voisins ; et pour comble, il y a une erreur sur le patronyme de la mère dans le registre militaire, on a écrit Marie Doblet, la mère du conscrit suivant. Avec beaucoup de persévérance, nous avons localisé la famille de Dominique Lacoade déménageant souvent entre Ainhoa, Souraïde, Cambo et Espelette les quatre villages parmi les plus beaux du Pays basque.

Joaquina Lacoade de Alzuri hija de Domingo

Dominique Lacoade est né à Cambo le 5 août 1861 ; il est le fils de Guillaume (appelé aussi Jean) Lacoade et de Gracianne Galduralde, métayers de la ferme Loyiola.

Dominique est le 5ème enfant du couple. Ses parents se sont mariés à Ainhoa le 16 septembre 1851.

L’époux Guillame Laccouague né en 1820 à Arbonne, laboureur, domicilié à Ustaritz, est le fils de feu Martin Laccouague décédé à Arbonne en 1826 et de Dominique Mendiboure, 60 ans, cultivatrice à Arbonne.

L’épouse Gratiane Galduralde, 25 ans, cultivatrice, domiciliée à Ainhoa est la fille de Jean Galduralde, forgeron, 65 ans, et de Jeanne Segure, 64 ans, domiciliés à Ainhoa.

Continuer la lecture

Claverie Jean-Pierre/ Aguillon Julie

Coarraze / Arros-Nay

Parfois le hasard fait bien les choses, nous sommes en juin 2024, 80ème anniversaire du débarquement de Normandie et de la libération de Paris et je reçois cette photo.

Les trois frères Pedro, Oscar et Antonio Arce Claverie, Chiliens engagés volontaires dans le Combat pour la liberté et dont les grands-parents, Jean-Pierre Claverie et Julie Aguillon, sont partis du Béarn à la fin du XIXème siècle.

Tout d’abord parlons de la famille française en Béarn puis nous raconterons l’aventure de ces jeunes Chiliens.

Continuer la lecture

Perbeils Pierre

Montestrucq / Castetbon

Pierre Perbeils est né à Montestrucq bien que la famille Perbeils soit originaire de Castetbon, deux villages au cœur du Béarn.

Le 1er mai 1872, Pierre Montané, 31ans, s’est présenté devant le maire de Montestrucq pour déclarer la naissance d’un enfant de sexe masculin dans la maison Lagouardille ; cet enfant est né de Jeanne SarrailhCampagne, 24 ans, ménagère, veuve de Pierre Perbeils, charpentier lorsqu’il vivait, décédé le 25 septembre 1871. Ce fils posthume portera le prénom de Pierre comme son père.

Ce couple s’est marié à Castetbon le 2 septembre 1869.

L’époux Pierre Perbeils, né à Castetbon en 1839, charpentier, est le fils de Pierre Perbeils, laboureur et de Marie Larroudé.

L’épouse Jeanne Sarrauilh-Campagne, 22 ans, née en 1847 est la fille de Jean Sarrailh-Campagne décédé en 1867 et de Jeanne Lesté-Lasserre décédée aussi en 1848.

Continuer la lecture

Sallaberry Etcheçahar Pierre

Sarrasquette

Quand Pierre Sallaberry s’immatricule au Consulat de Buenos Aires en donnant ses lieux et date de naissance et que dans le registre d’état civil on trouve Pierre Etcheçahar au lieu et date cités ? Il y a un problème sauf si on pense que l’on est au sud de la France : Pays basque ou Béarn et que le nom de la maison prime sur le patronyme.

Pedro Sallaberry Etcheçahar

Ce mélange entre les deux noms remonte au mariage de Marie Etcheçahar née en 1729 à Sarrasquette, héritière de la maison, avec Joannès Sallaberry qui vient comme gendre.

A Sarrasquette, dans le canton de Saint-Jean-Pied-de-Port, le 3 octobre 1821, Bernard Etcheçahar, environ 35 ans, vient déclarer la naissance d’un fils qu’il a eu avec Marie Urruty son épouse et auquel il veut donner le prénom de Pierre Etcheçahar.

C’est ce Pierre qui s’immatricule à Buenos Aires, le 18 octobre 1866, sous le nom de Pierre Sallaberry.

La famille Sallaberry de la maison Etcheçahar à Sarrasquette

Depuis 1843, le village de Sarrasquette a été rattaché à Bussunarits pour former la commune de Bussunarits-Sarrasquette peuplée de 200 habitants environ.

Continuer la lecture