Jauretche Jean

Cambo

Dans un registre d’immatriculation du Consulat de Montevideo du 6 février 1843 apparaissent un père et son fils :

Firma de Martin Jauretche en 1842
  • Jauretche Martin né en 1811 à Cambo
  • Jauretche Jean né en 1833 à Cambo aussi

Le père est tisserand, son dernier domicile est Cambo, il présente un passeport comme document officiel.

Passeport certainement délivré à Bayonne mais disparu lors de l’ncendie de 1908.

Les Jauretche à Cambo

Le 10 décembre 1811 est né Martin Jauretche, déclaré par son père également nommé Martin, tisserand, locataire de la maison Etcheberrito et dont la mère est Marie Sansot.

Mais en 1833 pas de Jauretche né à Cambo

Le 10 septembre 1839, à Cambo, mariage de Martin Jauretche avec Marie Jeangourdo.

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Hargain Joseph

Itxassou / Hasparren / Cambo

José Hargain fut un personnage connu en Uruguay comme le fondateur de la ville et du Port de Fray Bentos, Rio Negro en Uruguay.

Dès le début de la recherche, j’ai été surprise par le fait que cet homme, né en 1816 dans une famille de métayers de la région de Cambo, sache signer d’une belle écriture cursive et bien calligraphiée. Avant 1870, peu de Basques de la classe laborieuse savaient signer, seuls les fils de notables écrivaient. Comment Joseph Hargain a-t-il pu apprendre à écrire ? peut-être dans un séminaire pour futur curé !

Ce qui est certain cet homme était intelligent, travailleur et visionnaire.

La vie de Joseph Hargain en France

Joseph est né le 31 octobre 1816, il est déclaré par son père Bertrand Hargain, 27 ans, laboureur, métayer de la maison Uhaldebehere du quartier d’Errobi dans le village de Itxassou, canton d’Espelette ; sa mère est Marie Laxalde.

Le sort des métayers, n’ayant pas de terres, était l’errance de village en village que l’on retrouve avec les lieux de naissance des enfants.

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Recart Jean

Ustaritz

Juan Recart Dospital

Quand les jeunes gens du Pays basque partaient pour le Chili c’était pour faire du commerce. Pendant les années 1880, le gouvernement chilien mène une campagne de colonisation des provinces du Sud du Pays en attirant des contingents de colons français, en particulier des Basques. L’agent d’émigration bordelais Charles Colson s’engage à faire introduire 5 000 familles françaises au Chili.

En 1883, deux frères Pierre et Jean Recart quittent le village basque d’Ustaritz en direction de Concepción dans la région de Bio Bio, centre-sud du Chili ; Pierre a 22 ans, Jean presque 20 ans.

Jean et Pierre Recart

Ils sont nés à Ustaritz, fils de Pierre Recart et de Marie Dospital, une famille de laboureurs.

La famille Recart

Pierre Recart et Marie Dospital se sont mariés le 23 novembre 1859.

L’époux Pierre Recart est né en 1831 dans la maison Chokhateguy du village de Bardos, il est le fils de Pierre Recart, tisserand et laboureur, et de Marie Bichindarits ;

L’épouse Marie Dospital, née en 1827 à Ustaritz, est la fille de Martin d’Ospital décédé en 1858 et de Sabadine Dibasson domiciliée à Ustaritz.

Les époux ne savent pas signer.

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Etchebarne Pierre / Mouchico Graciane

Garindein / Ossès

Une fois encore mon blog a été utile, il a permis de regrouper les descendants de deux frères Etchebarne partis de Garindein. En 2023, contactée par German un Argentin, j’ai recherché l’histoire de la famille Etchebarne de la maison Andurain de Garindein ; il y a quelques jours en juin 2025, Leo un Uruguayen, m’écrit : « Je crois que c’est ma famille, mon arrière-grand-père parlait d’un frère de son père émigré en Argentine ». J’ai mis les deux protagonistes en contact et ça y est ; les deux frères ne se sont certainement jamais revus mais leurs descendants communiquent.

La famille Etchebarne de Garindein

Juana Etchebarne Mouchico née en 1876*

L’histoire est racontée dans l’article :

Etchebarne Jean/ Uthurralt Marie mise en ligne le 6 juin 2023.

Le couple Bernard Etchebarne et Marie Jaureguiberry se sont mariés à Garindein en 1830 et ils ont eu dix enfants :

Joseph (1833), Martin (1837) et Marguerite (1850) se marient à Garindein.

Bernard (1852) et Pierre (1855) les deux derniers décèdent à 4 et 8 ans.

Je ne trouve aucun document sur Anne (1835)

Quatre fils émigrent. Pierre (1838) Guillaume (1841) Jean (1845) et Dominique (1848) tous à Montevideo.

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Serres Jean-Léon

Orthez

Jean Léon Serres est né le 5 novembre 1844 à Orthez. Il est le fils de David Serres et de Jeanne-Octavie Sallenave.

Le couple s’est marié à Orthez le 4 juin 1840.

L’époux David Serres, tisserand, domicilié à Orthez quartier Départ, né le 15 juillet 1808, fils de feu Jean Serres et Marie Lafitte décédés à Orthez, le premier le 31 janvier 1826, la seconde le 7 juin 1831.

L’épouse Jeanne-Octavie Sallenave, née à Orthez le 6 mars 1823, est la fille de Jean Sallenave, mégissier, et de feue Louise Lichigaray-Labeche.

Les deux époux signent.

Le couple s’installe avec les parents maternels dans la maison Sallenave située dans la rue Claverie ; c’est là que naissent :

  • Jean, le 22 février 1841, qui émigre en Argentine ;
  • Pauline, le 21 décembre 1842, qui décède à 6 ans.

Puis David Serres change de métier et devient employé de la Municipalité et plus exactement crieur public ; sa fonction lui permet d’être logé dans l’Hôtel de ville où naîtront les autres enfants :

  • Jean-Léon, le 5 novembre 1844, qui émigre en Uruguay ;
  • Pierre-Alexandre, le 17 août 1846, qui émigre en Argentine ;
  • Jean, né le 4 novembre 1847, qui émigre à Chascomus ;
  • Jeanne-Ida, le 20 novembre 1849, qui décède à un an;
  • Jean-Paul le 22 mai 1854.
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Poublan-Miquelot Victor / Tisnes Jeanne-Marceline

Maucor / Lay-Lamidou

Maucor et Lay-Lamidou sont deux villages béarnais de part et d’autre de Pau.

 Lay-Lamidou, au sud de Navarrenx, a connu une très forte émigration vers le Rio de la Plata alors que de Maucor sont seulement partis moins d’une dizaine de jeunes gens.

Bertrand-Victor Poublan-Miquelot est né à Maucor le 5 septembre 1853, il est le fils de Pierre Poublan-Miquelot , brigadier forestier et propriétaire cultivateur, et de Marie Partaix son épouse.

Cadastre napoléonien. Maisons Miquelot et Partaix

Ce couple s’est marié à Maucor le 26 avril 1836 :

  • l’époux Pierre Poublan-Miquelot, âgé de 40 ans, est né à Maucor le 7 pluviose An IV du calendrier républicain qui correspond à 1796, fils de feu Pierre Poublan, décédé le 13 septembre 1808, et de feue Marie Miquelot, décédée le 1erfévrier 1830 ;
  • l’épouse Marie Partaix , 22 ans, née à Maucor le 20 mai 1816, fille de Guillaume Partaix, propriétaire et Maire de la commune de Maucor et Jeanne Bayle.

Les deux conjoints savent signer.

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Fléman Pierre / Arassus Rosa

Ayherre 64 / Sarrouilles 65

Pierre Fléman est né le 23 septembre 1863 dans la maison Notaria du village d’Ayherre, canton de Hasparren au Pays Basque.

Pierre Fléman

C’est le fils de Michel Fleman, duranguier, et de Marie Errecart.

Son père Michel Fléman travaille la laine des moutons pour en faire des toiles grossières et imperméables, les marrègues, qui servaient à confectionner des capes.

Michel est né en 1821 à Isturits où il a travaillé avec son père.

En 1856, Michel Fléman épouse Jeanne Igouren d’Ayherre, ils ont une fille Marie en 1857 mais en 1858, Jeanne, la mère, décède à 38 ans ; leur fille Marie mourra bien jeune aussi à 16 ans.

En 1860 Michel Fléman se remarie à Isturits avec Marie Errecart.

Le 16 février 1860 dans la commune d’Isturits, canton de Labastide-Clairense, Michel Fléman, duranguier, veuf de Jeanne Igouren, domicilié à Ayherre, fils de Jean Fléman, cardeur de laine, et de feue Marie Irigoyen contracte mariage avec 

Marie Errecart, 32 ans, couturière, fille de Bertrand Errecart, laboureur, et de Marie Etchart, propriétaires de la maison Etcheverry d’Isturits.

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Les immatriculations des Français en Uruguay de 1832 à 1901

En 2006, après avoir photographié les registres au CADN (Centre des Archives Diplomatiques de Nantes) nous avons établi les listes des émigrés des Pyrénées ; du 64 Basses-Pyrénées devenues Pyrénées-Atlantiques et du 65 HautesPyrénées.

Avec la numérisation des Archives de nombreux ou presque tous les départements français, les demandes affluent pour des recherches dans la France entière, ce qui m’a poussée à établir des listes complètes qui seront bientôt sur Genfrancesa.

👉 https://genfrancesa.com/inmigrantes/listas-christiane/base-christiane-formulario/

Ces registres nous renseignent sur 19 369 Français émigrés, tous des hommes, moins de dix femmes sur les 70 dernières années du XIX ème siècle.

Tous, des hommes jeunes qui s’inscrivent vers 25 ans bien qu’arrivés avant 20 ans, quelques familles dont on ne connaît que le père et les fils s’ils sont en «état de labeur». La majorité sont laboureurs ou « lecheros »(tout ce qui est en rapport avec l’ élevage, la traite et la commercialisation du lait) quelques forgerons, charpentiers, tuiliers, boulangers et cordonniers, des négociants, pas d’intellectuels à part de rares professeurs.

D’où viennent-ils ?

10571 arrivants, soit plus de la moitié sont originaires du département des Pyrénées Atlantiques code 64 ; Béarnais et Basques confondus.

Une synthèse de la totalité de ces registres a été faite par Daniel Murracciole membre de l’AFUB – Asociación Franco Uruguayana de Bearneses –

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Hourçouripé Jean-Pierre

Roquiague

Le 12 septembre 1882, Jean Hourçouripé, 42 ans, laboureur, s’est rendu devant les autorités du village de Roquiague, département des Basses Pyrénées, pour déclarer la naissance de son fils et de Catherine Pitrau , son épouse, âgée de 40 ans.

 Il déclare vouloir donner au nouveau-né le prénom de Jean-Pierre.

Jean-Pierre Hourçouripé est donc né le 12 septembre 1882 à Roquiague.

C’est le dernier enfant du couple.

Le mariage des parents a eu lieu le 26 juin 1869 dans la commune de Barcus, domicile de l’épouse, selon la coutume.

Le marié Jean Hourçouripé âgé de 26 ans, selon l’acte de notoriété qui a été homologué le 19 juin par le Tribunal de première instance de Saint Palais, est le fils de Nicolas Hourçouripé âgé de 60 ans et de Marie Paradis de 59 ans.

L’épouse Catherine Pitrau âgée de 26 ans, née à Roquiague, domiciliée à Barcus, fille de Jean Pitrau, 58 ans, cultivateur et de feue Marie Biscay décédée à Barcus le 11 décembre 1866.

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Carriquiry Jean

Sainte-Engrâce

L’émigration n’a pas apporté le même sort à tous, environ un quart a connu des réussites exceptionnelles, une moitié a amélioré son avenir au prix d’un immense travail et de privations, les premiers émigrants ont rarement dépassé la cinquantaine mais la génération suivante a vécu mieux qu’en France et le dernier quart a disparu sans laisser de traces : pas de mariage, pas d’enfants, l’échec.

Jean Carriquiry

Jean Carriquiry fait partie des réussites exceptionnelles, certainement par son travail mais aussi son intelligence, son goût de l’entreprise et sa vision du progrès.

Après avoir travaillé pendant 12 ans dans l’industrie laitière à Melilla, une zone rurale au nord-est du département de Montevideo, il fonde son propre établissement « La FRANCESA » dans le département de Florida en 1915 ; il a déjà 53 ans et une grande expérience.

Très vite son établissement qui compte 100 vaches laitières rivalise avec les meilleures laiteries d’Uruguay.

A son décès en 1921, à 60 ans, il laisse sa famille dans l’aisance avec 375 vaches laitières de race hollandaise donnant 1200 litres de lait, une salle de traite moderne, une salle réfrigérée équipée du meilleur matériel et 375 hectares de terres pour son troupeau dont 20 ha en cultures pour le fourrage.

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