Serres Jean-Léon

Orthez

Jean Léon Serres est né le 5 novembre 1844 à Orthez. Il est le fils de David Serres et de Jeanne-Octavie Sallenave.

Le couple s’est marié à Orthez le 4 juin 1840.

L’époux David Serres, tisserand, domicilié à Orthez quartier Départ, né le 15 juillet 1808, fils de feu Jean Serres et Marie Lafitte décédés à Orthez, le premier le 31 janvier 1826, la seconde le 7 juin 1831.

L’épouse Jeanne-Octavie Sallenave, née à Orthez le 6 mars 1823, est la fille de Jean Sallenave, mégissier, et de feue Louise Lichigaray-Labeche.

Les deux époux signent.

Le couple s’installe avec les parents maternels dans la maison Sallenave située dans la rue Claverie ; c’est là que naissent :

  • Jean, le 22 février 1841, qui émigre en Argentine ;
  • Pauline, le 21 décembre 1842, qui décède à 6 ans.

Puis David Serres change de métier et devient employé de la Municipalité et plus exactement crieur public ; sa fonction lui permet d’être logé dans l’Hôtel de ville où naîtront les autres enfants :

  • Jean-Léon, le 5 novembre 1844, qui émigre en Uruguay ;
  • Pierre-Alexandre, le 17 août 1846, qui émigre en Argentine ;
  • Jean, né le 4 novembre 1847, qui émigre à Chascomus ;
  • Jeanne-Ida, le 20 novembre 1849, qui décède à un an;
  • Jean-Paul le 22 mai 1854.
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Poublan-Miquelot Victor / Tisnes Jeanne-Marceline

Maucor / Lay-Lamidou

Maucor et Lay-Lamidou sont deux villages béarnais de part et d’autre de Pau.

 Lay-Lamidou, au sud de Navarrenx, a connu une très forte émigration vers le Rio de la Plata alors que de Maucor sont seulement partis moins d’une dizaine de jeunes gens.

Bertrand-Victor Poublan-Miquelot est né à Maucor le 5 septembre 1853, il est le fils de Pierre Poublan-Miquelot , brigadier forestier et propriétaire cultivateur, et de Marie Partaix son épouse.

Cadastre napoléonien. Maisons Miquelot et Partaix

Ce couple s’est marié à Maucor le 26 avril 1836 :

  • l’époux Pierre Poublan-Miquelot, âgé de 40 ans, est né à Maucor le 7 pluviose An IV du calendrier républicain qui correspond à 1796, fils de feu Pierre Poublan, décédé le 13 septembre 1808, et de feue Marie Miquelot, décédée le 1erfévrier 1830 ;
  • l’épouse Marie Partaix , 22 ans, née à Maucor le 20 mai 1816, fille de Guillaume Partaix, propriétaire et Maire de la commune de Maucor et Jeanne Bayle.

Les deux conjoints savent signer.

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Fléman Pierre / Arassus Rosa

Ayherre 64 / Sarrouilles 65

Pierre Fléman est né le 23 septembre 1863 dans la maison Notaria du village d’Ayherre, canton de Hasparren au Pays Basque.

Pierre Fléman

C’est le fils de Michel Fleman, duranguier, et de Marie Errecart.

Son père Michel Fléman travaille la laine des moutons pour en faire des toiles grossières et imperméables, les marrègues, qui servaient à confectionner des capes.

Michel est né en 1821 à Isturits où il a travaillé avec son père.

En 1856, Michel Fléman épouse Jeanne Igouren d’Ayherre, ils ont une fille Marie en 1857 mais en 1858, Jeanne, la mère, décède à 38 ans ; leur fille Marie mourra bien jeune aussi à 16 ans.

En 1860 Michel Fléman se remarie à Isturits avec Marie Errecart.

Le 16 février 1860 dans la commune d’Isturits, canton de Labastide-Clairense, Michel Fléman, duranguier, veuf de Jeanne Igouren, domicilié à Ayherre, fils de Jean Fléman, cardeur de laine, et de feue Marie Irigoyen contracte mariage avec 

Marie Errecart, 32 ans, couturière, fille de Bertrand Errecart, laboureur, et de Marie Etchart, propriétaires de la maison Etcheverry d’Isturits.

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Les immatriculations des Français en Uruguay de 1832 à 1901

En 2006, après avoir photographié les registres au CADN (Centre des Archives Diplomatiques de Nantes) nous avons établi les listes des émigrés des Pyrénées ; du 64 Basses-Pyrénées devenues Pyrénées-Atlantiques et du 65 HautesPyrénées.

Avec la numérisation des Archives de nombreux ou presque tous les départements français, les demandes affluent pour des recherches dans la France entière, ce qui m’a poussée à établir des listes complètes qui seront bientôt sur Genfrancesa.

👉 https://genfrancesa.com/inmigrantes/listas-christiane/base-christiane-formulario/

Ces registres nous renseignent sur 19 369 Français émigrés, tous des hommes, moins de dix femmes sur les 70 dernières années du XIX ème siècle.

Tous, des hommes jeunes qui s’inscrivent vers 25 ans bien qu’arrivés avant 20 ans, quelques familles dont on ne connaît que le père et les fils s’ils sont en «état de labeur». La majorité sont laboureurs ou « lecheros »(tout ce qui est en rapport avec l’ élevage, la traite et la commercialisation du lait) quelques forgerons, charpentiers, tuiliers, boulangers et cordonniers, des négociants, pas d’intellectuels à part de rares professeurs.

D’où viennent-ils ?

10571 arrivants, soit plus de la moitié sont originaires du département des Pyrénées Atlantiques code 64 ; Béarnais et Basques confondus.

Une synthèse de la totalité de ces registres a été faite par Daniel Murracciole membre de l’AFUB – Asociación Franco Uruguayana de Bearneses –

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Hourçouripé Jean-Pierre

Roquiague

Le 12 septembre 1882, Jean Hourçouripé, 42 ans, laboureur, s’est rendu devant les autorités du village de Roquiague, département des Basses Pyrénées, pour déclarer la naissance de son fils et de Catherine Pitrau , son épouse, âgée de 40 ans.

 Il déclare vouloir donner au nouveau-né le prénom de Jean-Pierre.

Jean-Pierre Hourçouripé est donc né le 12 septembre 1882 à Roquiague.

C’est le dernier enfant du couple.

Le mariage des parents a eu lieu le 26 juin 1869 dans la commune de Barcus, domicile de l’épouse, selon la coutume.

Le marié Jean Hourçouripé âgé de 26 ans, selon l’acte de notoriété qui a été homologué le 19 juin par le Tribunal de première instance de Saint Palais, est le fils de Nicolas Hourçouripé âgé de 60 ans et de Marie Paradis de 59 ans.

L’épouse Catherine Pitrau âgée de 26 ans, née à Roquiague, domiciliée à Barcus, fille de Jean Pitrau, 58 ans, cultivateur et de feue Marie Biscay décédée à Barcus le 11 décembre 1866.

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Carriquiry Jean

Sainte-Engrâce

L’émigration n’a pas apporté le même sort à tous, environ un quart a connu des réussites exceptionnelles, une moitié a amélioré son avenir au prix d’un immense travail et de privations, les premiers émigrants ont rarement dépassé la cinquantaine mais la génération suivante a vécu mieux qu’en France et le dernier quart a disparu sans laisser de traces : pas de mariage, pas d’enfants, l’échec.

Jean Carriquiry

Jean Carriquiry fait partie des réussites exceptionnelles, certainement par son travail mais aussi son intelligence, son goût de l’entreprise et sa vision du progrès.

Après avoir travaillé pendant 12 ans dans l’industrie laitière à Melilla, une zone rurale au nord-est du département de Montevideo, il fonde son propre établissement « La FRANCESA » dans le département de Florida en 1915 ; il a déjà 53 ans et une grande expérience.

Très vite son établissement qui compte 100 vaches laitières rivalise avec les meilleures laiteries d’Uruguay.

A son décès en 1921, à 60 ans, il laisse sa famille dans l’aisance avec 375 vaches laitières de race hollandaise donnant 1200 litres de lait, une salle de traite moderne, une salle réfrigérée équipée du meilleur matériel et 375 hectares de terres pour son troupeau dont 20 ha en cultures pour le fourrage.

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Barthaburu Jean / Blancou Marie-Anne

Etcharry / Issor, Lanne-en-Baretous

Cette rubrique familiale est la suite de la vie de Jean Carriquiry de Sainte-Engrâce, fondateur de l’entreprise laitière « la Francesa » puis « Balear », installée dans le département de Florida en Uruguay.

En 1898, à Paso de Molino, Montevideo, Jean Carriquiry, français, 36 ans, fils de Pierre et Graciana Medoc épouse Juana Maria Barthaburu, « oriental » 25 ans, fille de Jean Bathaburu et de Maria Blancou.

« Oriental » signifie née en Uruguay, ce pays fut longtemps appelé « la Banda Oriental ».

 Jean Barthaburu con su esposa Mariana Blancou y sus hijos Juana Maria y Juan Pablo Barthaburu Blancou
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Pecotche Jean / Maria Bidondo

Bonloc / Irissarry

Le 14 juin 1884 à Ayacucho et Arenales a eu lieu le mariage de deux jeunes Basques :

  • Juan Pecotch, treinta años, blanco, pastor, soltero, domiciliado en el cuartel primero, hijo legitimo de Bautista Pecoch, natural de Francia y de Maria Cigaray con ;
  • Maria Bidondo natural de Francia, soltera, veinte y uno años, hija legitima de Juan Bidondo y Maria Delge.

De là toute l’histoire de deux jeunes Français ayant choisi l’Argentine pour y fonder une famille.

Ayacucho est une ville au centre-ouest de Buenos Aires, sur les rives du fleuve Tandileoufú. L’agriculture, l’élevage et le négoce de la viande sont les piliers de l’économie.

Ayacucho est à 297 km à l’ouest de la capitale et à 146 km de la station balnéaire de Mar del Plata.

Ce nom Ayacucho vient de la langue quechoa et signifie « le repos de l’âme ». Il a eté choisi en hommage à la dernière bataille de la guerre d’Indépendance des pays Sud-Américains ; bataille livrée au Pérou en 1824. (Vikipedia)

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Mailharro Pierre / Hiriburu Julienne

Labets-Biscay / Bussunarits

Martin Cornelio y Juan Ireneo Mailharro Iriburu

Pour cette recherche, ma correspondante m’a envoyé une date bien précise le mariage de Pierre Mailharro et Julienne Iriburu le 15 septembre 1863 à Azul dans la Provincia de Buenos Aires.

L’époux : Pedro Mailharro, 33 años, soltero, francès, hijo de Jean Mailharro y Dominga Selabe.

L’épouse : Juliana Iriburu, 18 años, soltera hija de Santiago Iriburu, francès y de Josefa Argen.

Les témoins sont Martin Mailharro, 30 ans et Anna Poperan, 50 ans, tous deux français.

La famille Mailharro de Labets-Biscay

Pierre Mailharro est né le 12 janvier 1830 à Labets-Biscay, il est le cinquième enfant sur huit de Jean Arnaud Mailharro et de Dominica Pascoua.

Ce couple s’est marié en 1820 à Labets-Biscay :

Arnaud dit Jean Mailharro, 20 ans, cultivateur, est le fils de Jean et de feue Gratianne Elissalde, métayers de la maison d’Irigoin.

Dominique Pascoua, 25 ans, ménagère, fille de Martin et de feue Marie Celabe ; maîtresse de la maison Celabe de Labets-Biscay.

Ni les époux, ni leurs pères ne savent signer, chose courante au Pays Basque.

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Labory / Pees-Labory Marie-Louise / Malharro Martín

Jurançon / Azúl Argentine

La recherche des familles Mailharro et Iriburu / Hiribourou m’a conduite au Pays Basque par contre Labory sonnait béarnais ou gascon mais je ne le trouvais pas. Et pour cause, en Argentine le nom Labory correspondait au nom double, typiquement béarnais, Peés-Labory.

Marie-Louise Pées dit Labory est née à Jurançon près de Pau, le 28 juin 1857.

Jean Pées dit Labory, cordonnier, né et domicilié à Jurançon, déclare la naissance d’un enfant de lui et de Marie Fourcau, son épouse, auquel il veut donner le prénom de Marie- Louise.

Casamiento de Maria Amelia Malharro, hija de Marie Louise Peés Labory

Ce couple s’est marié à Jurançon le 14 septembre 1855 :

L’époux Jean Pées dit Labory, 27 ans, né à Jurançon le 3 mai 1830, fils de feu Antoine Pées dit Labory décédé le 29 avril 1850 et de feue Marie Laprade aussi décédée le 3 octobre 1855 ;

L’épouse Marie dite Amélie Fourcau née à Pau le 8 avril 1835, fille naturelle de Madeleine Fourcau décédée le 16 juin 1855. Les deux époux signent.

Ce couple aura cinq enfants :

  • Marie Louise le 28 juin 1857 ;
  • Jean le 19 novembre 1859 ;
  • Eugénie le 15 novembre 186 ;
  • Anna le 8 janvier 1867 ;
  • Marie le 16 février 1869.

Jurançon est une région de coteaux plantés de vignes qui donne le fameux vin de Jurançon ; un vin qui a été choisi pour baptiser le non moins célèbre Béarnais « nouste Henric » devenu le roi de France Henri IV dont le château culmine la ville de Pau.

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