«… J’ai vite senti qu’Adriana Messetta de Estrebou était passionnée de généalogie et qu’elle serait tenace dans sa recherche… C’est elle qui a reconstitué l’histoire des Estrebou d’Argentine… »
Les Estrébou vivent en Argentine, à Ituzaingo dans la province de Buenos Aires. Très fiers de leur origine française, Adriana et Jorge (46 ans) ont deux garçons de 15 et 17 ans qui ont reçu des prénoms français Michel et Denis. Michel et Denis sont appelés à transmettre le nom d’Estrebou en Argentine.
Comme l’explique Adriana, les membres de la famille Estrebou sont des habitués de l’émigration. Et pourtant Alain Estrebou, le « cousin » de Moumour n’avait jamais entendu parler de ces Estrebou d’Argentine… Son père parlait bien d’un grand oncle parti à Cuba…mais rien sur l’Argentine…
« Au 19ème siècle à Monein quartier Coos, dans cette région du sud de la France autrefois appelée Basses Pyrénées vivent Jean Pierre Estrebou et Catheri
ne Maysonnave. Ils ont trois enfants : Pierre en 1842, Augustine en 1856 et Eugène en 1857.
A la naissance d’Eugène, son frère Pierre, à peine âgé de 15 ans, s’embarque vers un pays lointain l’Argentine : terre de grandes plaines nommées « pampa ».
Quinze plus tard, l’histoire se répète Eugène s’embarque vers ces mêmes terres. Entre temps Pierre l’aîné était revenu à Monein, et se mariait avec Mathilde Pucheu. De ce mariage naquirent Jean Pierre et Mathilde qui à leur tour émigrèrent vers 1880 comme leur père et leur oncle.
A Buenos Aires, ville cosmopolite où se mêlent « criollos » et émigrés, l’oncle Eugène les reçoit chez lui dans la localité du « 25 de Mayo » dans la province de Buenos Aires.
Les jeunes gens commencent ici leur nouvelle vie.
L’oncle Eugène, ainsi appelé dans sa nouvelle patrie, a une vie agitée.
Conducteur de diligence, il fait la liaison entre la localité de ‘25 de Mayo’ et Buenos Aires, parcourant une partie de cette province très étendue sous la menace des indiens et des « gauchos ».
Dans la famille on raconte volontiers qu’il traversait la localité de Lobos où Juan Moreyra, un gaucho hors la loi, arrêtait le convoi pour rançonner ses occupants. Il exigeait des voyageurs les matériaux nécessaires à la fabrication des munitions qui lui servaient à résister aux soldats qui le pourchassaient !…
Eugène déjà bien installé dans son nouveau pays fonde une famille… Il épouse Euphrasie Menvielle, française elle aussi, dont il a deux fils Juan et Pedro ainsi appelés selon la tradition, comme leur père, grand-père et arrière grand père, là-bas dans leur lointain et bien-aimé Béarn.
Euphrasie décède le laissant seul avec deux jeunes enfants à qui il donnera une excellente éducation…
Plus tard, Eugène sera propriétaire d’une boulangerie dans la localité de General Alvear au centre de la province de Buenos Aires où il vécut avec ses fils. Là il approvisionnait en pain les indigènes de l’endroit.
C’était une époque dangereuse : les bandits attaquaient les villages, saccageant tout, tuant et enlevant les femmes…. Un jour ils incendièrent la boulangerie d’Eugène qui quitta le lieu avec ses fils pour s’établir à Jacinto Aràuz, dans la province de la Pampa.
Jean l’un des fils, devenu Docteur en Sciences Economiques s’établit dans la ville de La Plata où il fonda une famille, quant à Pierre, son frère il obtint le baccalauréat, diplôme important pour l’époque ; il prit part à la vie politique de sa ville et ce père de 5 enfants en fut le Maire. »
La descendance de Eugène se répartit maintenant entre le grand Buenos Aires et le reste de la province (La Plata, Ituzaingo, General Alvear) la province de Chubut (Puerto Madryn) et celle de Tucuman au nord.
Un de ses arrières petits-fils, lors d’un voyage en France, épousa une jeune française et s’installa, croit-on à Montpellier…
Courrier adressé à Christiane après l’envoi du premier acte :
« Tu ne peux savoir combien nous te sommes reconnaissants de ta recherche. Tu ne peux pas imaginer l’émotion ressentie en voyant l’acte de naissance de Eugène, nous n’arrivions pas à y croire… Vraiment, nous n’avons pas de mots pour t’exprimer nos remerciements ! » Adriana
Hola amigos!
Eh oui, il y a effectivement « Un de ses arrières petits-fils, lors d’un voyage en France, qui épousa une jeune française et s’installa, croit-on à Montpellier… », je suis sa fille, Lucile Pereyra et nous vivons encore à Montpellier avec ma mère et mon frère, mon père Jorge PEREYRA étant reparti vers son beau pays de coeur!
Bravo et merci pour votre précieux et touchant travail de recherche!
Belle et heureuse vie à toute la lignée!
Lucile.
Hola Lucile! que alegría el saber de tí!!!!
Hablas español?
Me comunico por privado contigo, gracias por escribir
Hola!
Con mucho gusto!
Si, hablo mas o menos criollo…
Tenes mi direccion mail?
bonjour
je suis Alain Estreboou je vis en Béarn (64) et ai aidé Adriana dans ces recherches .si vous souhaitez échanger sur la généalogie des Estrebou ou Estreboou vous pouvez me contacter
salutations