Archives par étiquette : Mexique

Penin Jean

Parbayse / Monein

Moins importante que l’émigration vers le Rio de la Plata et la Californie, il y eut de nombreux départs de Béarnais vers le Mexique, principalement le port de Veracruz.

Jean Darío Penin Toledano, fils de l’émigré français

Ce sont souvent des jeunes gens de la région d’Oloron ; des fils de familles béarnaises de négociants aisés exploitent des mines de métal précieux où exportent des bois rares et font venir des jeunes parents ou connus de leur région.

Deux jeunes gens prénommés Jean Penin sont partis en 1847 et en 1851, l’un de Parbayse, l’autre de Monein, tous deux vers Veracruz. Difficile de trancher, heureusement un descendant avait l’acte de décès mentionnant le nom de la mère.

Jean Penin, ancêtre de Jacqueline Penin, mexicaine, est originaire de Parbayse, village voisin de Monein ; il est né le 28 juillet 1831 dans la maison Bartet, fils de Bernard Penin, agriculteur et cordonnier et de Marie Barthe dit Bartet son épouse.

Continuer la lecture

Portatiu Covarrubias José Maria

Lasseube et Cadix

José Maria Covarrubias (1806-1870)

José Maria Covarrubias est né en 1806 à Cadix, port d’Andalousie, en Espagne, fils de Jean-Pierre Portatiu de Lasseube, canton d’Oloron en Béarn, et de Marie Dolores Martin de Frias, espagnole de Malaga. Bien que né à l’étranger, il passera son enfance, son adolescence et une partie de sa prime jeunesse au milieu des petits Béarnais de Lasseube.

Qui était son père : Jean-Pierre Portatiu Cabarrouy ?

Né en 1754, dans une famille plutôt aisée, le père de Jean-Pierre Portatiu est cabaretier mais en même temps négociant, commerçant. A cette époque où la population paysanne vit en autarcie, c’est à l’auberge que l’on peut acheter du vin mais aussi le sucre, le café, des ustensiles, des outils.

Continuer la lecture

Diusabou Justin / Diosabot Justino

Lucq de Béarn

Quand j’ai reçu la demande du Mexicain Germán Diosabot, j’ai été très intéressée car je repartais (mentalement) à Jicaltepec, où je ne suis jamais allée mais où sont les descendants des Boué, des Naude, des Prince, tous émigrés du Béarn. Des souvenirs ressurgissaient, le déplacement à Champlitte avec les Jaymes, les journées passées avec Bonnie, le musée familial que garde précieusement la señora Lourdes Drouaillet…

Mi bisabuelo Justo Diosabot, que ahora gracias a Ud, se que se llamo Justin Diusabou

German m’avertissait, le patronyme a été déformé, je cherchais Duizabeau, Dieuzaboo ; tous dans des villages situés autour de Monein, Oloron. J’ai pensé à Cardesse le village d’où est parti Jean Porte-Petit mais ce n’était pas la même émigration ; vers 1860 partaient de jeunes gens aisés pour faire du commerce dans le bois ou les métaux précieux, German me ditsait que son ancêtre vivait à Jicaltepec, il était donc cultivateur.

Après des heures passées sur Family search, j’ai trouvé un recensement de 1930 : Justo Diosabot et sa famille étaient bien présents au Mexique à Martinez de la Torre, provincia de Veracruz ; je me rapproche de Jicaltepec.

Continuer la lecture

Chapital Etienne

Ustaritz

L’histoire de la vie d’Etienne Chapital est assez surprenante ; parti tout jeune du Pays Basque, certainement sans argent et sans une grande instruction il a su gravir les échelons de la société mexicaine et s’intégrer parfaitement dans « la alta sociedad ». Ses fils ont fait des études d’avocat et l’un d’eux Cornelio Cristobal est même devenu « Ministro de la Suprema Corte de la Nacion « sous le gouvernement de Porfirio Díaz (1876-1911).

Etienne Chapital

Etienne Chapital est né à Ustaritz le 15 octobre 1815, fils de Pierre Chapital, 32 ans, cordonnier domicilié dans la maison Mariatorenea et de Marie Daguerre, 22 ans fille de la maison Dorré d’Hérauritz.

Les parents ne se marieront que 2 ans plus tard le 22 novembre 1817, toujours à Ustaritz. L’époux Pierre Chapital est né à Villefranque, fils de feu Laurent Chapital et de Marie Lascorret tous deux de Villefranque. L’épouse Marie Daguerre est la fille de feu Charles Daguerre et de Marie Jauretche, propriétaires de la maison Dorré.

Continuer la lecture

L’arrivée de Pierre Naude au Mexique

Pontacq

J’ai raconté l’histoire de Pierre Naude de Pontacq émigré au Mexique mais je ne connaissais pas la cause de cette émigration ; les Naude de Pontacq étaient aisés. Quelle raison avait donc poussé Pierre à émigrer ? Le hasard de sa carrière militaire. Ensuite d’autres membres de la famille sont partis avec succès.

L’arrivée de Pierre Naude

De 1861 à 1867, la France envoya une expédition militaire au Mexique dont l’objectif était d’installer un régime favorable aux intérêts français sous le gouvernement de l’empereur Maximilien. Ce fut un désastre et Maximilien fut fusillé.

Extrait du livre de Jean Christophe Demard Continuer la lecture

Baigts Pierre dit Jean

Lendresse

Jean Baigts, enregistré Pierre à la naissance le 26 octobre 1838 à Lendresse dans le canton de Lagor, au pied des Pyrénées, est le dernier enfant d’une famille paysanne du village. Le père Jean-Pierre Baigts, natif du village voisin d’Arance, a quarante-neuf, il est laboureur, la mère Marie Daryau ou Arriau est originaire de Lendresse. Ce couple s’est marié à Arance en 1813, ils ont 23 et 20 ans ; à la naissance de leur premier enfant en 1815, ils vivent dans ce village mais quelques années plus tard en 1820 leur nouveau domicile est Lendresse, village qu’ils ne quitteront plus. Jean-Pierre y décédera en 1876 à 86 ans et Marie Daryau lui survivra jusqu’à 87 ans en 1880.

Le couple Jean-Pierre Baigts et Marie Daryau a eu cinq enfants :

Jean en 1815, Pierre en 1820, autre Pierre en 1824, Marie en 1825 et Pierre dit Jean en 1838. Continuer la lecture

Casaurang Joseph/Juan

Oloron Sainte-Marie

Une recherche de plus, venant du Mexique, c’est une émigration dont on parlait peu et pourtant ce fut la destination de plusieurs Béarnais d’Oloron et de la vallée d’Aspe.

Joseph Casaurang était le 5ème enfant d’une famille aisée de Sainte Marie, il fut orphelin de père à 2 ans, son frère aîné Jean étant l’héritier désigné par la coutume, Joseph a cherché un avenir plus prometteur dans l’exil et il a réussi.

Joseph devenu Juan au Mexique est né le 20 mars 1810 de Jérôme Casaurang, laneficier (commerce de la laine des moutons) et laboureur et de Jeanne Nouseilles-Géré de Moumour.

Ses parents se sont mariés à Sainte Marie en 1792. Jérôme était fils de feu Laurent Casaurang et de Marie Jeannet ; l’épouse Jeanne Nouseilles était la fille de Bernard Nouseilles et Marie Loustau. Continuer la lecture

Cazaux Henry

Pontacq

Cette histoire familiale fait suite à celle de Pierre Naude puisque Henry est son neveu et son gendre.

Jean Gaston Henry Cazaux est né à Pontacq le 9 février 1872 ; il est le troisième enfant de Jean Cazaux, 50 ans et de Batilde Naude 32 ans.

Jean Cazaux et Justine Naude se sont mariés à Pontacq en 1863 ; sur l’acte de mariage on note la grande différence d’âge : Jean Cazaux a 46 ans et Justine Naude 22ans. Jean est propriétaire rentier à Lamarque ; village voisin de Pontacq mais situé dans les Hautes Pyrénées. Jean Cazaux est le fils de Jean Pierre Cazaux et de Jeanne Marie Mousseigne. Justine Naude est la fille de Jean Pierre Naude Marracou et de Jeanne Marie Loudas-Barrère et la sœur cadette de Pierre Naude émigré au Mexique. Continuer la lecture

Naude Pierre

Pontacq

En parcourant les registres d’immatriculation du Consulat de Veracruz au Mexique, j’ai été surprise par la signature de l’agent consulaire : P. Naude

Naude, un nom de ma famille de Pontacq, or jamais de trace d’émigration au Mexique jusqu’au jour où une amie mexicaine épouse d’un descendant de Béarnais de Serres Castet a visité le musée de Jicaltepec-San Rafael et a trouvé la photo indiquant : Pierre Naude né en 1844 à Pontacq. Maintenant plus de mystère. Pierre est un Naude Marracou de Pontacq.

Les racines à Pontacq

Pierre Naude Marracou est né à Pontacq le 15 novembre 1843, il est le 5ème enfant de Jean-Pierre Naude Marracou et de Jeanne Loudas Barrère. Continuer la lecture

Andragnes Hubert

El peregrinaje de Hubert… y el mío para encontrarlo.

Hace mas de 30 años que soy apasionado de la genealogía. Sin embargo hasta hace muy poco no sabia absolutamente nada del origen de mi familia Andragnes, mas que éramos de origen “Vasco Francés”. Mi abuelo, separado de sus padres desde chico no tenia ninguna información adicional. Nunca encontré a nadie con este apellido fuera de mis primos y aun en ese caso había discusión si se escribe con S o con Z, con N o con Ñ. Hasta ese momento estaba convencido que el apellido debía ser otro y que se debía haber deformado al entrar al país y que por ello no había otros Andragnes en el mundo. Continuer la lecture