Espoile Jean Antoine

Pardies

Jean Antoine Espoile est né à Pardies le 17 janvier 1850, il était le fils de Pierre Espoile, 43 ans et d’Engrâce ou Gracy Lalanne, 34 ans. Le couple s’est marié à Pardies en 1835 ; Pierre Espoile, 29 ans, est le fils aîné de Jean Espoile, laboureur et de feue Jeanne Marie Conchès ; Gracy Lalanne, 19 ans, est née à Monein, fille de Pierre Lalanne et de Jeanne Marie Castaing Burret. Lors de leur mariage les nouveaux époux déclarent avoir eux un enfant né il y a quelques mois et déclaré à Monein sous le nom de Lalanne Jean qui deviendra Jean Espoile né en 1835.

Pierre Espoile et Gracy Lalanne s’installent à Pardies-Monein où Pierre est boulanger et naissent de nombreux enfants dans la maison Lacabanne.

Jean en 1837 qui émigre en Argentine

Jeanne en 1840 qui décède à 2 ans,

Pierre en 1842 qui émigre en Argentine

Jean Clément en 1844 qui décède à 7 ans en 1851

Marie en 1847 décédée en 1856

Jean Antoine en 1850 qui émigre en Argentine, grand père d’Hector

Magdeleine Thérèse 1852 est la seule qui reste en France, elle épouse François Croharé menuisier à Pardies, un de leur fils émigre aussi en Argentine mais une descendante vit à Castétis, et enfin

Marie en 1857 émigre aussi en Argentine à l’âge de 7 à 8 ans et épouse Marin.

Par les actes de naissance, nous savons qu’à partir de 1856, Pierre n’est plus boulanger mais cantonnier jusqu’à son décès en 1886. Ce décès n’est pas enregistré en 1886 mais en 1889 après un jugement du tribunal de première Instance d’Oloron : on avait certainement oublié de l’inscrire en 1886 mais il était déclaré puisque la mutation par décès date bien de 1886. Gracy Lalanne est décédée quelques mois après en 1890.

Lors de la succession les héritiers sont : Jean tourneur ; Pierre perruquier, autre Jean (Jean Antoine) tourneur, Marie couturière ; tous en Amérique et Thérèse épouse Pierre Croharé à Pardies. Le premier Jean est certainement celui né en 1837 car celui né avant mariage vivait à Monein chez ses grands parents jusqu’à son émigration en Argentine où il a aussi exercé le métier de tourneur.

Les départs vers l’Argentine. Les fils Espoile sont tous partis avant d’accomplir leurs obligations militaires. Sur les registres d’immatriculation de Buenos Aires, on retrouve Jean né en 1835 à Monein ; il est parti de Bayonne en 1853 sur le bateau Eugénie puis il s’est marié en 1863 à Buenos Aires avec une Uruguayenne Emma Hebert.

Jean Antoine est parti très jeune à 14 ans, il a quitté le port de Bordeaux sur le St Louis ou le Ferdinand. Il s’est fait immatriculer dès 1867.

Marie épouse Marin est partie ou repartie de Pardies en 1888 avec son fils Albert âgé de un an. Ils ont quitté Bordeaux sur le bateau Equateur.

Les familles Espoile en Argentine.

Jean Antoine

Jean Antoine Espoile a fondé la première usine de tournage actionnée par des machines à vapeur, ces fils Juan Félix et Carlos Pascual ont continué cette activité jusqu’en 1938. Ce devait être une affaire familiale car deux autres frères étaient aussi tourneurs ; seul Pierre exerçait le métier de perruquier.

Jean Antoine avait accédé à une très bonne situation économique laissant à sa mort en 1834 une grande fortune et une trentaine de propriétés. Au début des années 1900, il fit régulièrement des voyages en France, il amenait toujours une de ses filles pas les garçons car ils étaient considérés comme citoyens français et craignaient l’obligation du service militaire. Sur les photos envoyées par Hector, on le voit à Versailles avec deux jeunes enfants et deux parentes de Pardies, dont sa sœur Thérèse Croharé. Il fit son dernier voyage en 1925 à l’âge de 75 ans. Il décéda en 1934 à l’âge de 83 ans entouré de ses nombreux enfants et petits-enfants.

Jean Antoine a épousé une Argentine Martina Artazco vers 1885.Le couple a eu de nombreux enfants : Juan Felix, Carlos Pascual, Josefa Eugenia, Maria Rosa, Elena épouse Otheguy, Matilde Germaine épouse Steinberg, Maria Elisa épouse Peiteado, la mère de Hector qui reconstitue son histoire familiale.

Jean a épousé Emma Hebert et il a eu une descendance.

Pierre s’est marié avec Eulogia Dibbern avec aussi une nombreuse descendance

Marie est devenue l’épouse de Marin et a eu trois fils.

Le nom Espoile a disparu des Pyrénées Atlantiques mais il y a de nombreux Espoile ou Espoille en Argentine dont certains ont atteint une certaine célébrité.

Luis Espoille, fils de Jean qui fut un illustrateur et un peintre renommé à Buenos Aires.

Plusieurs Espoile ont joué un rôle au Gouvernement de la Pampa, Raúl Espoile*, fils de Pierre fut détaché en musique et éducation ; il est l’auteur d’opéras, ballets et poèmes symphoniques.

Avec la collaboration de Héctor Peiteado Espoile

(*) Raúl Espoile : Nació en Mercedes, provincia de Buenos Aires. Estudió con D’Anillo y Edmundo Pallemaerts y, más tarde, en París asistió a los cursos que dictaba el eminente Vincent D’Indy, con quien se perfeccionó en composición. Luego de sus estudios en Europa, regresó a Buenos Aires y estrenó en 1924, con la dirección de Clemens Krauss, el poema sinfónico En la paz de los muertos, obra premiada por la Asociación del Profesorado Orquestal y que al cabo de unos años volvió a ser dirigida por el maestro Alfredo Casella. En 1928 estrenó la ópera Frenos, y en 1936, La ciudad roja. Fue director del Conservatorio Municipal e integró el directorio del teatro Colón entre 1938–1941.

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