Archives de l’auteur : stephane

Iphaïs Pierre

Pagolle

Pierre Iphaïs né à Pagolle, village souletin, le 2 janvier 1873, est le cinquième fils de Jean Iphaïs et Catherine Capou.

Las 4 hijas de Pierre Iphaïs : Maria, Vicenta, Aracelli, Dominga.

Iphaïs est un patronyme que l’on ne trouve que dans certaines communes : Pagolle, Idaux-Mendy ou Juxue. C’est certainement la déformation de Iphar (Ipharis, Iphais, Ipais) qui en basque signifie Le Nord.

En 1820 lors du mariage de Jean Iphaïs et Marie Carricaburu à Juxue, le père de l’époux est mentionné Pierre Iphaïs, maître de la maison Iphar.

En1772, à Ordiarp on trouve le mariage de Pierre Lapitchet et Marie Iparis dont les enfants s’appelleront Iphaïs. Ce sont les tourments de la généalogie.

Le mariage de Jean Iphaïs et Catherine Capou a été célébré à Pagolle le 9 avril 1866. L’époux Jean Iphaïs, 26 ans, laboureur, est natif de Idaux-Mendy, fils de feu Arnaud Iphaïs décédé à Pagolle le 9 octobre 1863 et de Marie Carricaburu.

L’épouse Catherine Capou, 25 ans, est native de Pagolle, la fille de Jean Capou, menuisier et de Engrâce Bidegain.

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Arosteguichar Alexis / Alejo

Alçay

Ce n’est pas seulement l’histoire d’Alexis Arosteguichar mais de toute une fratrie, puisque cinq enfants sur sept ont choisi l’émigration en Argentine.

Un nieto de Alejo. Mi abuelo Rubén Alejo de joven

Alexis Arosteguichar est né le 7 novembre 1852 dans le petit village de Alçay, maintenant Alçay-Alçabéhety-Sunharette, dans la province basque française de Soule, Xiberoa en basque. C’est le second fils de Jean Arosteguichar et de Marie Sallaber. La famille est propriétaire de la ferme Bordaberry ou Bordaberria, c’est une famille respectable et bien implantée dans le village. Il n’y a pas de misère ce n’est pas cela qui a poussé les enfants à quitter le foyer parental.

Le 23 novembre 1848, a lieu le mariage de Jean Arosteguichar et de Marie Sallaber, tous deux natifs d’Alçay.

L’époux Jean Arosteguichar dit Bordaberry a 27 ans, il est le fils de feu Pierre Arosteguichar, décédé en 1828, laboureur et charbonnier de son vivant et de Engrâce Articaut dite Bordaberry.

L’épouse, Marie Sallaber dite Houretborde, 26 ans est la fille de Arnaud Sallaber et de Marie-Anne Rospide.

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Lespiau Pierre

Domezain

Pierre Lespiaucq est né en 1850 à Domezain dans le canton de Saint Palais. Il est le fils de Arnaud Lespiaucq dit Pouey et de Catherine Sendeix.

Ce couple s’est marié en 1844 à Domezain-Berraute, domicile de l’épouse. L’époux Arnaud Lespiaucq a 44 ans, il est laboureur, né à Oraàs, canton de Sauveterre de Béarn, où il est domicilié, fils de Pierre Lespiaucq dit Pouey et de Marie Navarron dit Sperben ; les deux décédés à Oraàs. L’épouse Catherine Sendeix a 31 ans, elle est couturière, née en 1812 à Domezain, fille de Dominique Sendeix, cordonnier, et de Gratianne Irigoin.

Chose assez rare, Arnaud signe et avec une belle signature, il n’est pas illettré.

Lors de leur mariage, les époux déclarent avoir eu un enfant en 1843, enregistré sous le nom de Dominique Sendeix mais dont Arnaud reconnaît être le père et qui devient Dominique Lespiaucq.

Ils auront un second enfant le 18 février 1850 qui sera enregistré Jean mais qui sera Pierre en famille et Pedro en Argentine.

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Coig Jean-Pierre

Escot

Escot est un village de la vallée d’Aspe situé, pour ceux qui l’ignorent, dans le département des Pyrénées Atlantiques (autrefois les Basses-Pyrénées) ; plus précisément dans la partie béarnaise, à l’est, où l’on parle un dialecte apparenté à la langue occitane ; à l’ouest, on parle la langue basque, très différente.

Escot était le village d’origine de mon grand-père paternel et c’est ainsi que je me suis intéressée à la généalogie des habitants, pour certains mes cousins éloignés.

De ce village pauvre sont partis, au 19ème et au début du 20ème siècles, de nombreux émigrants à destination de l’Amérique du Nord et du Sud.

« Il y a des noms bizarres dans cette vallée » ai-je entendu un jour. En tous cas, des patronymes peu répandus et parfois introuvables ailleurs.

Le patronyme COIG (prononcer COTCH) évoque un passage étroit, un col de montagne (Dictionnaire béarnais ancien et moderne, de Vastin Lespy & Paul Raymond, 1887, page 188).

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Les Nöels à Asasp de Marguerite Supervielle en 1897-1898-1899…

Lorsque nous étions enfants, à la veillée de Noël, notre maman nous faisait revivre, avec ses talents de conteuse, les Noëls de sa petite enfance. Pour moi enfant de la ville, ces Noëls d’un autre temps, faisaient mon émerveillement. En voici le récit :

Oncle Achille, jeune frère de notre père qui était prêtre, était le curé d’Asasp, village qui se trouvait sur la route d’Espagne, à une dizaine de kilomètres d’Oloron.

Chaque année, le matin du 24 décembre, notre maman et ses quatre enfants prenaient place dans une voiture louée avec son cocher pour la circonstance, tandis que notre père, sur son cheval, caracolait autour de nous.

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El abuelo de Isabel

Venezuela

Voici le premier paragraphe de l’histoire familiale de mon amie Isabel Palpieris

Mi abuelo era una foto.

Una foto amarillenta en una esquina del espejo.

Esteban Palpieris, foto restaurada

Una foto que anunciaba el nacer de cada día y el final de las jornadas; era como un ser invisible con el que mi madre conversaba de sus angustias y sus pesares, una imagen descolorida con la que compartía sus pequeñas alegrías.

Ese era mi abuelo, vivo y presente cada día de nuestra existencia, pero completamente irreal.

Jamás lo conocimos, murió cuando mi madre tenía apenas 14 años, nunca supimos de donde había venido, nadie conocía la historia de su vida; decía mamá, que ni siquiera hablaba claramente en un solo idioma, sino que mezclaba expresiones de diferentes lenguas desconocidas para ella, así que sus palabras siempre fueron escasas en su memoria.

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Ségabache Antoine

Vielleségure

Antoine Ségabache né en 1856 dans le village béarnais de Vielleségure émigrera en Argentine après un passage à Cuba. Les Ségabache sont une illustre famille béarnaise dont Nicole Lauda, ayant une ascendante issue de cette famille, a retrouvé et raconte l’histoire. Je lui laisse la parole

Antonio Ségabache et son épouse

Les SEGABACHE, de Vielleségure au Rio de la Plata

Une histoire mouvementée en Béarn.

Qu’est-ce que c’est que ça ? Je n’invente rien, c’est la réflexion marmonnée par une secrétaire de mairie à qui je demandais l’acte de décès d’une SEGABACHE.

En dialecte béarnais, « segue » signifie la broussaille et « bach » en-bas, ce qui évoque une maison ou un terrain situé en contrebas, et envahi par la végétation….

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