Une recherche un peu délicate car deux Pierre Murru venant d’Ossès se sont immatriculés en Uruguay et surtout parce que le patronyme a été modifié, les descendants portent le nom Murro en Amérique Latine.

Quand il s’immatricule à Montevideo en 1872, Pierre Murru dit avoir 19 ans fils deJean et de Marie Zunzundegui né à Horça ; il est illettré ne sait même pas signer, il n’a pas de documents mais il est reconnu et demandé par l’agent de Colonia. C’est donc à Colonia que Pierre Murru s’installe.

Pierre Murru est né à Ossès le 1^er janvier 1854 dans la maison Pino du quartier d’Ugarçan, il est le fils de Jean Murru, 61 ans, et de Marie Sounsoun (nom francisé) ; son père déclare 61 ans, il en a 63 et sa mère 38.

Le couple s’est marié en Espagne à Erratzu dans la vallée du Bastan en 1848.

Les trois mariages de Jean Murru

Premier mariage : A Ossès le 30 août 1818, Jean Murru épouse Marie Chorra héritière de la maison Pino. L’époux est né le 8 novembre 1790 à Labets-Biscay fils de Jean Mourrou et de Marie Recalde ; métayers à Ossès. L’épouse Marie Chorra, 34 ans, est la fille de Raimond Chorra et de Marie Ithurralde, maîtres de la maison de Pino de Horça.

C’est dans cette maison que naîtront Marie en 1820, Sanson en 1822, Jean- Pierre en 1828 qui décède à un an et Dominique en 1837.

Marie Chorra appelée aussi Ithurralde décède à 54 ans le 24 novembre 1838.

Deuxième mariage : Le 1^er mars 1840, à St Etienne de Baïgorry, Jean Murru, veuf, épouse Jeanne Larraburu née vers 1796, fille de Jean Larraburu et de Marie Lassa, maîtres de la maison Ekarraquey du quartier de Bastide.

L’épouse Jeanne Larraburu va vivre à Ossès où elle décède le 2 mai 1840.

Jean est à nouveau seul, il est métayer dans la maison Oyharart d’Ossès.

Sa fille Marie vit dans la maison Pino où elle a un enfant de père inconnu Marie en 1837 ; elle en aura deux autres Pierre Murru en 1849 et Marie Anne en 1857.

Son fils Sanson a émigré en Uruguay

Pas de traces du dernier fils Dominique

Troisième mariage : A Erratzu, village espagnol de la vallée du Bastan, le 4 juillet 1848, Jean Murru, 58 ans, épouse Marie Joaquina Zunzudeguy ou Zunzunegui devenu Sounsoun en France.

En 1854, naît leur fils unique Pierre devenu Pedro en Uruguay.

Et pour terminer avec la vie bien chargée de Jean Murru, il meurt en 1856 au bord de la route comme un mendiant en traversant le village des Aldudes. Il a 66 ans.

Les Murru en Uruguay

Le premier parti est Sanson Murru (1822) le second est Pierre Murru (1854) et le troisième est Pierre Murru (1849). Tous fils ou petit-fils de Jean Murru.

Nous commencerons par la vie de Pedro Murru (1854) car c’est l’ancêtre de mon correspondant Enrique Murro. Murru est devenu Murro en Uruguay.

Pedro est parti très jeune vers 17ans car lors de son immatriculation à Montevideo en 1872, il a 19 ans il vit à Colonia mais il a déjà fait un séjour à Montevideo. Il apprendra à lire, écrire et signer à Montevideo.

Il vit en union libre avec Juana Teresa Vera, uruguayenne qui décède le 24 août 188, à 28 ans après la naissance de son sixième enfant le 17 août 1881.

L’acte de décès stipule qu’elle laisse ses enfants Dolorès, Pedro, Maria, Teresa, Ramon né en 1880 et Mariano en 1881. Seuls Ramón et Mariano sont nés à Colonia.

Ramón est l’ancêtre de Enrique qui cherche ses racines, comme beaucoup de Latinos dont le rêve est d’obtenir la nationalité française. Chose absolument impossible car la citoyenneté ne passe que de père à fils et c’est tout à fait normal.

Pedro parti de France est décédé en 1935 à 81 ans.

Son fils Ramón en 1936 à 56 ans.

Ramón, né en 1880, a épousé Isabel Pagalday d’origine espagnole de la vallée du Bastan. Ce couple a eu 13 enfants de 1910 à 1923 avec des jumeaux.

Un des fils Abel Ventura, né en 1918, est le grand-père d’Enrique.

« Nosotros somos de Colonia del Sacramento. Mi bisabuelo Ramón trabajo en el campo como posero, buscaba agua con la vara (radiestesia) y recorrió Colonia hasta el departamento de Soriano. Algunos tíos abuelos nacieron en la Agraciada, Soriano. Ramón falleció en Nueva Palmira, mi abuelo vivió y falleció en ese lugar. Mi padre Julio Alberto vivió su infancia y adolescencia en Nueva Palmira y luego se vino a Colonia del Sacramento. Siempre estuvimos en este lugar.

Yo ahora vivo en Montevideo, pero viajo a Colonia porque tengo a mi madre y hermanos, mi padre falleció. Mirando las actas Pedro fallece en 1935 y Ramón en 1936, como había dicho Pedro muere en Miguelete.

Para aquella época la locomoción era una travesía y con la muerte de Teresa, la madre de Ramón, cuando el tenía un año y poco se fue rompiendo el vínculo y la información oral se perdió. Siempre pregunte de donde había venido nuestro ancestro pero nadie lo sabía, había sospecha que era vasco pero nada más, otros pensaban que era español y otros decían vasco francés, pero nadie sabía el origen de donde partió, donde nació, porque eligió Uruguay, todo un velo de misterio. »

Enrique explique comment lui est venu l’idée de rechercher ses racines

« Toda esta búsqueda comenzó porque una clienta se fue para Francia y le comenté lo de la partida de mi bisabuelo, que decía que el padre era francés, pero nada más. Ella me motivo a que buscara indagara, para sacar la ciudadanía francesa, si era posible, estudiando vi que se necesitan dos generaciones (ius soli) y (ius sanguini) derecho de suelo y de sangre y dentro de los 50 años si nadie tiene vinculación con Francia cae en el desuso pero puede reactivarse si uno demuestra un vinculo comercial, laboral con Francia. Más allá de eso, lo importante para mí es saber el origen y saciar esa curiosidad de saber de donde vinieron. »

Une anecdote familiale

La foto donde estan mis bisabuelos con niños, se ve que es una fiesta patria en la Agraciada, donde se efectuó el desembarco de los 33 Orientales.La foto del charre, mi bisabuela estaba embarazada y nació Angela Ema Murro, es la Señora que tu vez la cara manchada, supuestamente fue un antojo.

La anécdota es pasaron por un puesto vió Isabel, mi bisabuela embarazada, una sandía grande, mi bisabuelo dice la compramos cuando regresemos y la habían vendido, ella se toco la cara y Ángela salió con esa mancha en la cara.

La generación de los tíos abuelos ellos eran muy de marcar presencia, eran de un carácter bastante bravo, esa gente que siempre tiene la razón como se dice comúnmente « si no la gana la empata ». Una vez mi tía abuela, me dijo que Ramón no era fácil de carácter lo mismo la madre eran de discutir hasta el cansancio.»

« Mi abuelo Abel, trabajaba como estibador en el puerto de Nueva Palmira y en la casa tenía venta de bloques para la construcción de casas, se hacían de arena y portland. Como tuvo 10 hijos : 8 varones y 2 mujeres, mis tíos también trabajaban con mi abuelo, manteniendo el negocio.

 Cuando se habría la ruta interbalnearia, lo que hoy se conoce como la Costa de Oro en Uruguay, mi tío Ernesto tuvo restaurante en la localidad de Salina. Era un lugar en que se preparaba comida típica, la esposa de Ernesto, Angela Oberlín, era la que se encargaba de los platos. El fuerte de ellos eran la preparación de hongos para la venta.

Mi tía Elena tenía una chacinería en Buenos Aires y productos de almacén.

Todos tuvieron las mismas características hábiles para el negocio, pero no eran previsores.

Les autres Murru en Uruguay

Sanson Murru né en 1822

Sanson Mourru s’est enregistré à Montevideo le 23 juin 184, il dit qu’il est né à Ossès en 1823, il est muni d’un passeport obtenu du Préfet des Basses Pyrénées.

Myriam Managau, chercheuse et membre de l’AFUB l’a retrouvé à Colonia, époux de Micaela Pueblas, argentine, fille de Pablo Pueblas et Tomasa Carro. Sanson et Micaela ont eu 5 enfants entre 1862 et 1870. Les actes de baptêmes ne donnent des renseignements que sur les grands-parents maternels, rien sur le côté paternel : Sanson était le fils issu du premier mariage de Jean Murru, c’était le demi-frère de Pedro avec 32 ans de différence.

Pedro et Sanson se sont retrouvés à Colonia puisque Pedro est parrain d’enfants de son demi-frère Sanson.

Pierre Murru né en 1849

Pierre s’immatricule à Montevideo le 17 janvier 1876, son dernier domicile est Ossès, il vient donc d’arriver. Sur sa fiche il est épicier, domicile Tacuarembó.

Il sait signer.

Bien que plus âgé que Pedro Murro, il est son neveu, fils de sa demi-soeur Marie et le petit-fils de Jean Murru. La famille est un peu compliquée !

Avec la collaboration et les photos d’Enrique Murro,Uruguayen, et l’aide de Myriam Managau.