Urbero Mathieu

Hasparren

Janvier, février c’est l’été en Argentine, Luís Eduardo profite de ses vacances pour recherches ses racines françaises. Ce n’est pas toujours évident car en Argentine c’est Durbero ou Dourbero, au Pays basque c’est Urbero ou Ourbero. Je vais essayer de l’aider.

Mathieu Urbero est né le 9 novembre 1836 à Hasparren. Il est le fils de Martin Urbero, cordonnier, 27 ans, maître de la maison Menytey (?) et de Dominica Harosteguy, 27 ans.

Les Urbero sont originaires de Mendionde, Martin y est né en 1809 fils de Martin Urbero et Marie Dubrocq. Il est venu se marier à Hasparren, village de naissance de Dominica Harosteguy, fille d’un couple de laboureurs Mathieu Harosteguy et Jeanne Etchechury.

Les trois enfants de Martin Urbero et Dominica Harosteguy sont nés à Hasparren :

Mathieu en 1836 ; Jeanne en 1841 et Marie en 1844.

Puis le couple a déménagé à Cambo a quelques kilomètres de distance d’Hasparren et c’est à Cambo que les deux sont décédés : Martin en 1888 à 78 ans et Dominica en 1897 à 86 ans.

Hasparren est un village qui a connu une forte émigration, vers la moitié du XIXème siècle, de nombreux Haspandars, habitants d’Hasparren, étaient cordonniers, tanneurs ou selliers, des métiers relatifs au cuir ; avec l’arrivée des machines, il y a eu moins de travail pour les hommes et les jeunes ont décidé de chercher un meilleur avenir en Argentine ou a Cuba en priorité.

Le départ

Mathieu a choisi de partir en Argentine. D’après le registre d’immatriculation au consulat de Buenos Aires, établi le 18 mars 1865, Mathieu Urbero a 29 ans, il est encore célibataire, il travaille comme « carretero » charretier.

En 1854, à 18 ans, il a quitté Hasparren pour aller s’embarquer à Pasajes, port espagnol, sur le navire Cornélie ou Cornelia. Les ports de Bayonne et Bordeaux étaient très surveillés car l’émigration était mal vue des gouvernants.

Mathieu Urbero est parti avec son acte de naissance comme seul document, il n‘avait pas de passeports, il voulait éviter le service militaire. C’était un jeune homme de 1,72 m les yeux et les cheveux bien bruns, il était illettré comme de nombreux jeunes Basques à cette époque.

De Jeanne, la première fille, on ne trouve rien par contre la cadette Marie a aussi émigré en Argentine.

D’après le recensement argentin du département de Corrientes, en 1895, Marie devenue Mariana s’est mariée en France vers 1876 avec Michel Vergez dont elle a eu quatre enfants nés en France : Henriqueta, Bautista, Graciana et Maria Irene. La famille devait tenir une auberge familiale dont Maria était la cuisinière et la fille aînée la serveuse. 

Le couple est revenu au Pays basque puisque Maria est décédée à Cambo en 1925 à 81 ans.

La vie de Mateo en Argentine

Arrivé en 1854, tout jeune, Mathieu devenu Mateo, a commencé par travailler pour avoir de quoi s’installer et fonder une famille. En 1879, il a épousé une Argentine Irene Salinas dont il a eu 7 enfants tous recensés en 1895 dans le village de Italó : Cirila, Martin, Cipriana, Benjamin, Irene, Tomas y Santiago. Mon correspondant Luís Eduardo descend de Martin le second enfant.

Martin (1881- 1940) est son grand-père.

Acte de mariage de Mateo Urbero

« No tenemos datos cuando zarpo de Francia ni cuando llego a nuestro pais,si que se caso en 1879 con Irene Salinas.Tuvieron 7 hijos, Cirila, Martin, Cipriana, Benjamin, Irene, Tomas y Santiago Durbero, todos fueron censados en el año 1895 en el Pueblo de Italó.

Mi abuelo era Martin Durbero (1881-1940) y fueron sus hijos Maria Amelia (mi madre, hoy de 84 años), sus nietos Luís Eduardo (quien escribe de 60 años), Graciela Viviana (hoy 61 años) Gabriela Vilma (hoy 55 años) y Veronica Sonia (hoy 47 años).

A su vez los otros hijos de Martin Durbero (mis tios) fueron Roque Antonio (1931-1978) padre de Miriam Susana (hoy de 66 años ) y Jorge Antonio (hoy de 60 años) y Alberto Martin (1921-1991) siendo su unico hijo Martin Durbero ( hoy de 76 años).

La familia de Roque y Alberto Durbero viven en San Rafael, Mendoza, que es una provincia al pie de la Cordillera de los Andes.

En cambio, quien escribe junto a su madre Maria Amelia Durbero y mis hermanas vivimos en Cordoba, 2° ciudad de Argentina.

Le envio : Acta del censo 1895, acta matrimonio Durbero -Salinas, acta nacimiento de mi abuelo Martin y notas de escritos de un diario de la epoca en Cañada Verde, cerca de Italo, Provincia de Cordoba. La mayoria de lo poco que poseemos es de Family Search.

En cuanto al resto de los Durbero nunca tuvimos informacion, pasa que eran contratistas de las cosechas del agro, de ahi que figuran censados en Italo, que no era su lugar de origen.

Es de entender, aqui se perdio mucha informacion dado que hasta bien entrado el siglo 20 no existian Registros Civiles, todo se hacia en las iglesias y el protocolo de cuidado de documentacion no seria el optimo, teniendo en cuenta que estamos hablando de entre 80 a 120 años atras.

Luis Eduardo nous explique qu’en 1895, la famille de Mateo Urbero a été recensée à Italó, petite agglomération d’un millier d’habitants dans le département de General Roca, situé dans la Provincia de Cordoba ; Mateo était entrepreneur de récoltes agricoles, pour les longues périodes de travail il se déplaçait avec sa famille mais Italo n’était pas sa résidence principale.

Une partie de la descendance Urbero vit à Mendoza, une très belle ville au pied de la Cordillère des Andes. Luís Eduardo et sa proche famille : mère et sœurs, sont domiciliés à Córdoba la seconde ville la plus importante d’Argentine après la Capitale.

Luís Eduardo regrette de ne pas posséder beaucoup de documents sur sa famille car jusqu’au début du XXème siècle, l’État civil n’existait pas en Argentine, seule l’Église possédait les actes qui n’ont pas toujours été conservés dans de bonnes conditions.

Il déplore aussi, et je suis entièrement en accord avec lui, que certains sites de généalogie soient payants et chers.

Avec l’aimable collaboration de Luís Eduardo Puebla.

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