Sapiole / Zapiola Jean-Pierre

Espès-Undurein

Jean-Pierre Sapiole est né le 26 novembre 1839 à Espès-Undurein un petit village de la Soule en Pays Basque français. Ses parents, Jean Pierre Sapiolle et Marie Carricaburu n’avaient pas de terres, lui est chevrier, berger ; elle journalière.

Juan Zapiola fils de Jean Pierre Sapiole et Marianne Larrart

Jean Pierre Sapiole et Marie Carricaburu se marient à Undurein le 28 décembre 1825.

L’époux, Jean Pierre Sapiole, est né à Moncayolle en 1793, fils de feu Pierre Sapiole d’Esquiule et de Thérèse Goyeneche de Barcus bourg,

L’épouse, Marie Carricaburu, a 23 ans, son nom d’usage est Justine, Marie étant seulement le prénom officiel, elle est originaire d’Armendaritz où son père, Gabriel Carricaburu, est forgeron et sa mère Marie Uthurpé née à Viodos exerce le métier de fileuse.

Le couple s’installe à Undurein où naît leur premier fils, Pierre, en 1827 puis ils deménagent à Espès dans la maison Caset, Casetenia en basque, où arriveront leurs trois autres enfants : Catherine en 1829, Gabriel en 1831 et Jean-Pierre en 1839.

Les deux paroisses d’Espès et d’Undurein ont été regroupées en 1843 pour former la commune d’Espès-Undurein.

Les deux derniers enfants Gabriel et Jean Pierre vont choisir l’émigration.

Les parents décèdent dans la maison Cazet, d’Espès Undurein, Pierre meurt en septembre 1884 à 84 ans sur l’acte mais 89 ans selon sa date de naissance, neuf mois plus tard c’est Justine qui s’éteint à 78 ans. Des deux aînés, Pierre et Catherine, on ne trouve ni décès ni mariage à Espès Undurein, les parents devaient vivre seuls dans la maison Cazet.

Le départ en Argentine

Eglise de Espès-Undurein

Par son immatriculation à Buenos Aires, le 2 mars 1867, on apprend que Jean Pierre a quitté le pays basque en 1858, il s’est embarqué à Bordeaux sur le navire « La nouvelle ascension ». Il sait signer ce qui n’est pas courant.

Dans la famille argentine on disait que Jean-Pierre était parti avec Arnaud Mignaquy d’Espès-Undurein mais c’est Gabriel, né en 1831, qui a été le compagnon de route de Mignaquy ; les deux jeunes gens étaient forgerons, ils sont restés quelque temps à Montevideo avant de rejoindre l’Argentine.

Le 11 août 1851, le navire Caledonia a quitté le port de Bordeaux emportant vers Montevideo, 26 émigrants des Basses Pyrénées, la plupart sont des jeunes gens de 14 à 23 ans dont deux frère et sœur de 12 ans ; c’est parmi eux que se trouvent Gabriel Sapiole 19 ans et Arnaud Mignaquy 17 ans. Arnaud Mignaquy se fait immatriculer en Uruguay en 1853, tandis que Gabriel fonde une famille en Argentine.

La vie en Argentine

En Argentine, Sapiole devient Sapiola pour Gabriel et Zapiola pour Jean Pierre.

Gabriel Sapiola épouse, en 1860, Izabel Borcheix née en 1840 dans le village de L’Hôpital Saint- Blaise en Pays Basque aussi, fille de Michel Borcheix et de Gracianne Picochet. Son frère Guillaume et sa sœur Marianne Borcheix ont aussi émigré,

Juana et Maria Luisa

Le couple Gabriel Zapiola et Isabel habitent le Partido de Rojas dans la Province de Buenos Aires ; c’est dans l’église San Francisco d’Asis qu’ils font baptiser leurs quatre enfants : Sebastian en 1861, Mariana en 1862, Graciana en 1863 et enfin Guillermo en 1864 qui ne vit que deux mois.

Jean Pierre Zapiola est forgeron, comme son frère Gabriel et son grand-père maternel Gabriel Carricaburu d’Armendarits. Les artisans forgerons, charpentiers ou cordonniers sont très recherchés en Argentine car tout est à construire. Le 18 août 1868, il se marie avec Marianne Larralde (selon les registres d’immatriculation) Larrart (selon les actes de naissance de ses enfants) à la paroisse San Miguel de Buenos Aires. Marianne Larrart est née en 1839 à Sarrasquette, fille de Pierre Larrart et de Marie Esponda dite Etchart.

Maria Luisa et Juan Bautista

Leur première fille Juana a un an lors du recensement de 1869.

Trois autres enfants suivront : Juan en 1871, Maria Luisa en 1877 et Juan Bautista en 1878. Mariana Larrart décède à 42 ans seulement.

Juana épouse un argentin d’origine espagnole, Mendizabal, en 1898, dans la paroisse de Santa Rosa de Bragado.

Nadia Zapiola, ma correspondante argentine, est l’arrière-petite-fille de Juan le second fils, né le 18 mars 1871, « comerciante » mesurant 1.63 m selon son livret militaire.

Juan Zapiola a épousé Maria Varela à la Cathédrale de Cordoba ; ils ont eu 5 garçons : Miguel Angel, Juan Carlos, Luís, Francisco et Ernesto dont deux seulement ont une descendance.

 Miguel Angel, né en 1895, est le grand-père de Nadia.

Une magnifique photo d’un grand-père, Juan Zapiola, entouré de ses cinq petits-enfants. Miguel Angel, le grand-père de Nadia est au centre.

Livret militaire de Juan Zapiola

De ellos necesito documentación !

Que emocion ! Gracias Gracias Gracias.

Nadia Zapiola

Avec l’aimable collaboration et les photos de Nadia Zapiola que je remercie vivement.

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