Antoine Minaberriet est né à Lecumberry, canton de St Jean Pied de Port, le 5 février 1832, il est le huitième et dernier enfant de Louis Minaberriet et de Gratianne Amestoy. Louis Minaberriet et Gratianne Amestoy ont dû se marier très jeunes mais les archives de Lecumberry ont des lacunes à cette période. Leur descendance a été nombreuse : Samson en 1809, Michel en 1810, Marie en 1814, Marie en 1817, Catherine en 1819, Marie en 1822, Izabel en 1826 et Antoine en 1832. Vu son rang dans la fratrie, Antoine ne pouvait compter sur aucune part d’héritage, les derniers enfants servant souvent de domestiques aux aînés dans les travaux de la ferme familiale. Doué d’un caractère intrépide, Antoine est attiré par « la ruée sur l’or ».
Je laisse la parole à son descendant Enrique Minaberriet vivant à Miami en Floride.
« Fue en el año 2000, que una ciudadana canadience llamada Sandie Henswold, descendiente de Antonie( Antoine), intenta localizar descendientes de este, a traves de Ancestry.com; ella destaca la posibilidad de que pudiera encontrar a alguno de ellos en Francia y quizas en Cuba.
No es hasta el año 2002 cuando tengo conocimiento de este mensaje, no obstante, a partir de ese momento logramos hacer contacto y este se mantiene hasta la fecha.
Antonie (Antoine) Minaberriet, hijo de Louis y Gatrienne Amestoy, nacio el 6/2/1832 en la comuna de Lecumberry, que pertenece al canton Saint Jean Pied de Port, en la Baja Navarra.
Alrededor de 1849, con 17 años, partio de Francia hacia America, alli se establecio en California, motivado por la « Fiebre del Oro ». De alli se traslado a Oregon, donde compro un rancho. En 1858 se encuentra en la Columbia Britanica, donde permanece alrededor de 2 años, buscando oro en el Thompson Valley. Regresa a Oregon con la intencion de volver a la British Columbia
Se considera el primer vasco, conocido en British Columbia
En 1878 establece el Basque Ranch, el cual vendio en 1883, para despues partir hacia Francia.
Durante su estancia en Canada, tuvo relaciones con una nativa, con la cual tuvo un hijo, cuyos descendientes llevan el apellido Minnaberriet, a veces aparece como Minnabarriet.
En 1873 contrae matrimonio con Maria Agnes Mathilde Delatre, nacida en New York, pero de padres franceses; con la cual tuvo tres hijos: Henry (mi abuelo), Clemence e Isabelle.
En la actualidad el rancho continua llamandose Basque Ranch y la zona Minaberriet Creek.
Cuando regresa a Francia, con su familia francesa, se establecio en la maison Etcheverrito, en Lecumberry, donde habia nacido. Tiempo despues se fue a vivir a Toulouse y aparece como rentista en Place Rouaix numero 10.
Sus familiares en Canada, mantuvieron contacto postal, hasta que comenzo la Primera Guerra Mundial. »
L’aventure en Amérique du Nord
Antoine Minaberriet a émigré très jeune attiré par « la Ruée vers l’or » ; en 1849 à 17 ans, il s’installe en Californie à la recherche du précieux métal mais très vite son passé de bergers le pousse à acheter un ranch en Oregon où il élève un grand troupeau de moutons et des chevaux.
Moins de dix ans après son départ de Lecumberry, notre aventurier basque a déjà fait du chemin et après la Californie et l’Oregon, le voici dans la province de British Columbia à l’ouest du Canada, chercheur d’or dans le lit de la rivière Thompson.
Au bout de deux ans, vers 1860, il repart vers son ranch d’Oregon décide de le vendre pour s’installer en British Columbia. Il veut transporter ses bêtes dans sa nouvelle terre d’accueil.
Le voyage de plusieurs semaines fut terrible, de nombreuses bêtes périrent et après plusieurs miles sur des chemins mal carrossés, les roues des chariots s’usèrent et se cassèrent provoquant des accidents qui augmentèrent encore les pertes dans le troupeau.
Mais Antoine Minaberriet n’abandonnait jamais, il fit abattre des arbres et les chariots arrivèrent au Canada en roulant sur des rondins de pins.
Il décide de poser son campement près de la rivière Thompson, réputée pour son or et en bordure de la Cariboo Wagon Road. Cette route très dangereuse au tracé très accidenté reliait Fort Yale à Barkerville, elle était surtout fréquentée par les chariots des chercheurs d’or remontant vers le Nord.
Là, Antoine Minaberriet construit un ranch (ferme d’élevage et de cultures) et un roadhouse (relais de route pour les chariots , auberge et magasin d’approvisionnement en toutes sortes). Minaberriet s’associe avec quelques compatriotas en particulier les frères Baron : Jean, Firmin et Gratien ; ensemble ils acquièrent par préemption plus de 1000 acres (superficie de l’acre environ 40 ares) de bonnes terres cultivables.
Leur principale récolte est du grain et du foin de très bonne qualité pour nourrir les bêtes en hiver mais Minaberriet introduit aussi la vigne et fait son propre vin qu’il vend aux chercheurs d’or hébergés dans sa roadhouse. En plus de sa volonté de travail inépuisable, Antoine a le sens du commerce, il sent comment réussir à « faire de l’argent ».
A côté de sa vie de travail et d’aventures, Antoine Minaberriet a une vie privée, il a deux fils avec une jeune Indienne native de British Columbia, un enfant mourut jeune mais l’autre, Louis Minaberriet, fonda une famille et eut une nombreuse descendance dont Sandie Henswold qui est à l’origine des recherches faites par Enrique.
Il fonda aussi une seconde famille en épousant Marie Agnès Mathilde née à New York de parents français et dont il eut 3 enfants: Henry, Clémence (1876) et Isabelle (1879). Dans le recensement de 1884 on voit que Louis, né en 1871, le fils de l’Indienne vit dans la famille blanche et est recensé en tant que fils aîné.
Minaberriet n’était jamais à court d’idées ; l’histoire ou la légende raconte qu’à une époque où il était à cours d’argent ; il fit construire un genre d’écluse ou de barrage le long de la berge de la rivière Thompson passant en contrebas de son ranch, obligeant les orpailleurs à lui verser une part de leur butin : il aurait ainsi ramassé une quantité d’or d’une valeur supérieure à son ranch.
En 1883, apprenant que le chemin de fer de la Canadian Pacific Railway allait traverser ses terres et surtout, qu’avec ce nouveau moyen de communication, la route Cariboo Wagon Road serait moins fréquentée, il décide de vendre le Basque Ranch aux Langley, deux frères anglais. Ses terres ont maintenant une superficie de plus de 2000 acres environ 800 hectares.
Les nouveaux propriétaires font exploiter le Ranch par des Chinois, qui arrivent nombreux dans la région. Ils se spécialisent dans la culture de la tomate pour des conserveries près d’Ashcroft.
Cette région située au nord est froide mais elle jouit d’un ensoleillement de 300 jours par an, ses terres sont fertiles car elles proviennent des cendres des anciens volcans, de plus le Basque Ranch possède plusieurs sources qui permettent une l’irrigation et le climat sec réduit la présence d’insectes.
Voilà l’histoire d’un homme qui a su mélanger son rêve : l’or à son passé d’éleveur, une vie bien remplie qu’il est venu terminer en France, tout d’abord dans son village basque natal dans la maison Etcheberrito puis à Toulouse. Lecumberry a du paraître bien exigu à cet homme qui a parcouru de telles distances; Toulouse, grande ville lui a permis de davantage profiter de ses rentes.
Sa descendance
Quand il est rentré en France, son fils Louis est resté en British Columbia terres de ses ancêtres maternels, toujours peuplée en majorité par des Indiens.
Il est venu avec sa femme et ses trois enfants :
- Henry a émigré au Pérou puis il a terminé à Cuba où il était infirmier ; c’est le grand-père d’Enrique. Sa descendance vit à Cuba, aux Etats-Unis et en Espagne ;
- Clémence épouse Marcel Christophe, architecte en Algérie, en 1901 à Toulouse ;
- Isabelle, on ne sait rien.
Avec la collaboration et les photos de Enrique Minaberriet
Mi abuelo de apellido Supervielle, el abuelo era de Pau y emigro a Cuba: Jean Baptiste Supervielle