Castagné Pierre

Arette

Pierre Castagne est né à Arette, canton d’Aramits, arrondissement d’Oloron le 25 novembre 1867. Il est le fils de Pierre Castagné et de Magdeleine Lilles.

Pierre quitte Arette à 17 ans, c’est un jeune homme volontaire, intelligent et plein d’espoir en sa nouvelle vie. Doué au point que dans sa biographie argentine on le dit « formé aux écoles d’agriculture et d’économie de son village, parlant trois langues : français, espagnol et italien » qu’il avait dû rapidement apprendre auprès de ses collègues de travail. Sans oublier le béarnais…

Dès son arrivée à Buenos Aires, il travaille dans les chantiers navals de Pedro Luro à Dársena Norte.

Très intéressé par la signature d’un accord entre le gouvernement argentin et le Dr Felix Benitez qui possède d’énormes étendues de terre dans le Chaco, il décide de s’installer dans cette province au Nord-Ouest de l’ Argentine. Dans le recensement de 1895, il a déjà quitté Buenos Aires, il est à Guaycurù, province du Chaco, dans la Colonia Benitez.

Inscrit en premier sur le recensement, il en est le régisseur. Il a 27 ans, il est célibataire ; dans cette colonie vit la famille d’un français Pierre Phino et la famille espagnole de Miguel Vargas dont il épousera la fille aînée Maria de 12 ans sa cadette.

C’est l’ère des pionniers, pas une seule maison en dur (une en construction) et 17 maisons de bois et paille. Il achète des terres et développe la culture de la canne à sucre.

D’un caractère bon et affectueux, il avait installé une colonie indigène dans son domaine où vivaient les Indiens qui travaillaient ses terres. Toujours attentif à maintenir de bonnes relations avec ses employés il donnait une bonification supplémentaire à leurs salaires pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école.

Travailleur infatigable, homme de communication, il participe à la création de toutes les coopératives de la région.

Malgré les efforts et le regroupement des coopératives, la culture de la canne à sucre ne donne pas les résultats escomptés. En 1901, le Dr Benitez rapporte des graines de coton de Buenos Aires et c’est le début de l’apogée de « l’or blanc ».

La Colonia Benitez se transforme en un village : Margarita Belén dont une rue porte toujours le nom de Pedro Castagné.

En 1904, Pedro Castagné est nommé juge de paix et il devient le conseiller et le guide de toute la zone. En 1919, il préside la « Cooperativa

Agricola Industrial ».Toujours à la recherche de nouvelles techniques et de nouvelles expériences, sa production de coton est reconnue à l’échelle internationale : en 1916, Médaille d’Argent pour la qualité de la fibre, en 1925 Premier Prix et Trophée décerné par la Gaceta Algodonera de Santa Fé.

Il décède le 29 juin 1928, tout un peuple pleure sa disparition ; il laisse un héritage moral, culturel et technique d’une grande valeur pour ses descendants.

 

La descendance en Argentine.

Pedro Castagné se marie avec Maria Vargas avec qui il a 4 enfants : María, Santiago, Magdalena et Ana. Veuf très jeune, il épouse Rosa Gerardi en secondes noces. Sept enfants naîtront, 3 filles et 4 garçons : Adela, Elvira, Léontina, Pedro, Luís, Raúl et Hectór.

Luís épouse Felisberta Antunes, ce sont les grands parents de Javíer Alejandro Castagné qui recherche ses racines en France.

Javíer Alejandro Castagné, fils unique de Jorge Omar Castagné et de María Itatí Darán, d’ascendance basque, vit avec son épouse Mariana Valdés et ses deux enfants : Juan José et Joaquina dans la ville de Resistencia, capitale de la Province du Chaco.

 

 

L’ascendance en Béarn.

Pierre Castagné et Magdeleine Lilles se sont mariés à Arette le 9 avril 1866. Lui a 21 ans, il est né et domicilié à Arette, c’est le fils de Pierre Castagne et Magdeleine Apons. L’épouse, Magdeleine Lilles vient de Lannes où elle est née, c’est la fille mineure de Joseph Lilles et d’ Engrâce Momas-Loubet.

Ce couple installé à Arette aura 7 enfants :

Joseph Pierre né en 1867, connu en Argentine sous le nom de Pedro.

François Pierre né en 1869, décède à 5 ans en 1875.

Grégoire né en 1872 restera en France, il épouse Marie Anne Coig Maysonnave à Arette en 1899 ; sa descendance vit toujours à Arette. Lors du décès de sa mère en 1905, il était aussi en Argentine.

Marie née en 1878 émigrera aussi, mais elle reviendra épouser Maumas à Lanne.

Basile Jacques né en 1880 restera à Buenos Aires mais les familles ne se connaissent pas.

Basile et Marie embarquent à Bordeaux le 14 octobre 1898 sur le bateau Campinas, lui a 18 ans, elle en a 20.

Jean né en 1885 émigrera aussi avant le Conseil de révision où il est absent, d’après la famille argentine il serait parti au Paraguay mais en 1920 il est à San Francisco.

Engrâce, Graciane ou Gréciette dont je ne trouve pas la naissance mais est en Argentine en 1905, mais en 1920 est revenue à Pau, épouse Tagnon.

 

 

 

 

 

 

 

 

3 réflexions sur « Castagné Pierre »

  1. privat magali nee saludas

    Bonsoir. Je recherche les descendants de la soeur nee joaquina saludas solanes, de mon grand pere ignace Saludas -solanes par sa maman- nee a Sin en aragon en espagne province de huesca a proximite du village de bielsa et du tunnel frontalier d arragnouet avec la France : pyrenees espagnole.

    Joaquina est partie avec son mari, peut etre un nomme pereira mais rien n est sur pour le nom, depuis le port de bordeaux en france. Peut etre que l emigration s est effectuee dans les annees entre 1905 a 1920. Elle avait une fille maria theresa ou theresa qui jouait du piano et qui sur une photo avait environ 20 ans en !936. J ai entendu dire par ma grand mere que sa belle soeur avait encore un fils pilote d avion et peut etre un autre garcon. J ai 60 ans et ne me souviens plus tres bien les dires, enfant, de ma grand mere. Merci a tous ceux qui liront mon message de m eclairer si en effet des descendants de familles pyreneenes francaises ou espagnoles connaissent les descendants de joaquina saludas et sont touchees par mon histoire.joaquina saludas a du naitre entre 1885 et 1888. Bien cordialement et a bientot.

    Magali Privat Saludas

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