Archives par étiquette : Uruguay

Le Duvivier – Jean Rioupeyrous forja su destino


De los Pirineos a Montevideo

En suivant son ancêtre embarqué à Bayonne, sur le Duvivier, en 1838, Marcos Cantera Carlomagno évoque :

  • le départ et l’embarquement de Jean.
  • les compagnons de voyage.
  • un passager particulier : Brie.
  • Montevideo en 1838.
  • les déserteurs.
  • le commerce triangulaire.
  • une tentative de fuite tragique.
  • les traversées du Duvivier et de son capitaine Giraud.
  • Pélagie Naze.
  • Jean Riupeyrous forge son destin en Uruguay.

Un emigrante, una nave, un archivo marítimo y el mar.

En homenaje a mi tatarabuelo Jean Rioupeyrous el día de su aniversario.

Mise en scène

Los archivos marítimos de Le Havre contienen las historias de muchos centenares de barcos involucrados en el tráfico civil y comercial francés, que sufrió un notorio incremento a partir de septiembre-octubre de 1836. Los principales destinos en la primera mitad de esa década eran los puertos caribeños, ya fueren los del propio mundo colonial (Guadeloupe, Martinique, Cayenne y Haiti pero también Nouvelle Orléans) como otros cercanos (La Habana, Santo Domingo y Veracruz). En un claro in crescendo aparecen las naves destinadas a la pesca (”la petite pêche”) y a la pesca de ballenas (”la pêche de la baleine”) en los mares del Sur, que implicaban largas ausencias y buenos dividendos. Los viajes a Brasil y el Río de la Plata, por su parte, vivieron una explosión en 1838, al igual que las travesías a Calcuta, Manila, Batavia (antiguo nombre de Yacarta, la capital de Indonesia) e Isla Réunion, o entonces a Terranova, Senegal y Gabón. También se ve un gran crecimiento de los viajes de cabotaje, en sus variantes simple y de larga distancia (grand cabotage). Mucho más esporádicos, sorprendentemente, eran los viajes a Hamburgo, Rotterdam, San Petersburgo, Londres o Nueva York.

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Camy Jean ou Carlos


Abidos / Lagor

Carlos Camy est né à Abidos en 1850. Dans les registres d’état civil du village, on ne trouve pas de Charles ni de Jean Charles mais deux frères Jean, l’un né en 1850, l’autre en 1854, fils de Jean Camy et de Madeleine Anglade. En Béarn, les prénoms sont un vrai problème je crois que personne ne porte son prénom officiel. De plus, aucun des deux frères n’est enregistré dans les registres militaires et aucun ne s’est immatriculé à Montevideo.

Mais heureusement les descendants de Jean Charles ont recherché leurs racines.

La famille est-elle de Lagor ou de Abidos ? Ils s’enregistrent soit dans une mairie, soit dans une autre mais ce qui est certain c’est une famille de meuniers. Les meuniers ne sont pas propriétaires des moulins, donc eux aussi déménagent souvent. On retrouve le plus souvent, la famille Camy dans le moulin de Jouanlong mais là encore il y a des changements. Lors d’une crue du Gave de Pau, le fleuve qui irrigue cette région, le moulin a été détruit et une partie de Abidos a été rattachée à Lagor. Dernier changement Abidos était une commune du canton de Lagor maintenant elle fait partie du canton du Coeur de Béarn.

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Ihigo Guillermo ou Pierre ou Jean


Arrast-Larrebieu

La recherche a été longue et difficile car Pierre était devenu Guillame en Uruguay. Les 4 fils s’appelaient Jean-Pierre, c’est courant mais le père avait oublié de déclarer un fils et une fille, ça arrive à cette époque ; malgré tout nous avons la certitude qu’il s’agit de la bonne famille grâce à un acte de mariage à Montevideo indiquant l’identité des grands-parents paternels. Ouf !

Guillermo est né en 1814, fils de Arnaud Ihigo et Anne Algatceberry, c’est le cinquième des onze enfants de la famille.

Arnaud Ihigo est né à Arrast, rattaché à Larrebieu depuis 1843, le premier janvier 1779, fils de Bernard Ihigo laboureur et de Marie Daguerremendy.

Anne Algatceberry est aussi née à Arrast le 17 octobre 1786, elle est la fille de Jean d’Algatceberry et de Marie Mendiondo.

Arrast-Larrebieu / https://www.communaute-paysbasque.fr/

Jean n’est pas l’aîné de la famille, il ne sera pas héritier de la maison d’Ihigo mais pendant quelques années c’est là que les enfants naissent :

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Paravis Dominique / Chala Graciana


Sauveterre (65)

La famille Paravis

Situé au nord des Hautes Pyrénées, à 27 km de Tarbes, le petit village de Sauveterre ne comptait plus que 167 habitants en 2019 et n’avait plus d’école. C’est là que le 31 mars 1821 est né Dominique Paravis, fils de Vital Paravis Luron et de Anne Ducos. A cette époque les habitants étaient plus nombreux à Sauveterre puisqu’en 1841 la population a atteint 504 habitants.

Graciana Chala,épouse Paravis

Mais c’est dans le village de Villefranque que se sont mariés Vital Paravis et Anne Ducos en 1813. Villefranque est encore plus petit : 79 habitants en 2019, les villages sont distants de 11 km, tous deux sentent l’histoire médiévale. Sauveterre une « sauveté » fondée par l’Eglise et Villefranque un village avec des droits francs autour de son château.

Lors de son mariage, Vital Paradis -Luron a 31 ans il est né et domicilié à Sauveterre, fils de Jean Paravis Luron et de Marie Dubertrand. Anne Ducos l’épouse, ménagère, âgée de 27 ans, est née et domiciliée à Villefranque, fille de feu Emmanuel Ducos et de Marie Duman. L’époux signe, non l’épouse « pour ne savoir ».

Le couple s’installe dans la maison Luron avec les parents et un oncle de Vital. En 1814, la grand-mère Marie Dubertrand décède suivie de peu par le grand-père Jean Paravis en 1815, puis l’oncle en 1820.

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Hobinchet / Biscaïluz Dominica Estefania


Hasparren

Dominica dite Estefania Hobinchet est née à Hasparren en 9 décembre 1840, c’est la fille aînée du couple Jean Hobinchet et Marie Biscaïluz. Ces deux patronymes se trouvent avec plusieurs graphies différentes dans les registres : Hobinchet, Hobenchet, Obinchet, Robinchet, Biscaïlous, Biscaylus.

Estefania Hobinchet (supuesta)

Ce couple s’est marié en 1839 à Hasparren.

L’époux Jean Hobinchet a 27 ans, il est maçon, il habite la maison Jaufindoy, il est né à Mendionde mais actuellement ses parents David Hobinchet, charpentier et Catherine Erramondebehere ont déménagé à Hasparren.

L’épouse Marie Biscaïluz, est âgée de 21 ans, couturière, née à Hasparren en 1819, fille de feu Jeime (Jérôme) Biscayluz et de feue Marie Béhéran tous deux décédés à Hasparren.

L’acte de mariage signale que Marie a obtenu le consentement du Conseil de famille car elle n’a plus ni parents ni grands-parents. Les témoins du mariage sont un cordonnier, deux chocolatiers et un laboureur, professions classiques à Hasparren au milieu du XIXème siècle.

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La fuite de Bernard Supervielle


Oloron

par Simone Gervereau– octobre 2014

Étant la dernière mémoire vivante de cette lointaine famille qui fut la nôtre, il me faut rétablir quelques vérités qui, au cours des générations, ont été, volontairement ou pas, occultées.

D’une voix à une autre s’installent l’omission, les ajouts et bien vite, la légende… La vérité, la voici, telle qu’elle m’a été maintes fois racontée par ma grand-mère Marie Domenge Supervielle, épouse de Ferdinand, 3ème fils de Romain qui, enfant, avait été tellement marqué par la disparition de son frère aîné.

Romain Supervielle

Romain Supervielle et Anne Etchehon s’étaient mariés le 3 mars 1847. Dans les cinq premières années de leur mariage, ils eurent quatre fils. Sept ans plus tard, ils eurent Achille, et encore cinq ans plus tard, Aglaë, la fille tant attendue et qui fit l’adoration de sa mère.

Anne Etchehon Supervielle élevait ses fils avec rigueur et sévérité. Quand mon grand – père Ferdinand qui faisait son service militaire dans la cavalerie à Moulins (après la guerre de 1870, le service durait 7 ans !) obtint, après 18 mois, l’autorisation de son Colonel d’aller passer quelques jours dans sa famille, par retour du courrier, sa mère lui répondit : « Comment, tu viens à peine de partir, et tu parles déjà de revenir ? » Ferdinand qui ressemblait beaucoup à son père dont il avait la blondeur, les yeux très bleus, la douceur du caractère, et un certain bonheur de vivre, avait reçu cette lettre comme une blessure au cœur…

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Ampo Bernard


Alciette

Bernard Ampo est né en 1851 dans la paroisse d’Alciette. Alciette a été regroupé à deux autres paroisses pour former la commune de Ahaxe-Alciette-Bascassan, malgré ce regroupement la commune compte moins de 300 habitants. Pour ses descendants, Bernard était né à Saint Jean Pied de Port, chef-lieu du canton. Ma correspondante Paola Rossano Ampo est venue visiter Saint-Jean-Pied-de-Port en 2015 à la recherche de la maison de ses ancêtres, elle devra projeter un autre voyage.

Armando Ampo de los Santos

Bernard Ampo né le 25 septembre 1851 est le troisième fils de Jean Ampo, tisserand et de Gracianne Laco, maîtres de la maison Belçarena d’Alciette.

Quand Jean Ampo et Gracianne Laco se marient en 1845, l’époux est veuf de Gracianne Hauscarriague décédée neuf mois après son mariage, certainement en donnant le jour à un enfant mais aucun bébé n’est déclaré.

Jean Ampo est le fils de Jean, aussi tisserand et de Jeanne Puchulutegui ; l’épouse est la fille de Jean Laco, laboureur, et de Marie Tristantenia domiciliés à Ahaxe.

Dans la maison Belçarena, la famille s’agrandit : Jean en 1846 qui ne vivra qu’un an, un autre Jean en 1849, Bernard en 1851 et Marie en 1855.

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Le nom Riouspeirous


Arbus

Une recherche ardue faite par Marcos Cantera Carlomagno, historien, à propos du patronyme de son ascendant Jean Riouspeirous émigré en Uruguay vers 1840.

Signature en 1744

Pourquoi au XVIIIe siècle 3 frères béarnais cadets parlant béarnais vont s’établir en Pays Basque ? à Méharin et Baïgorry pour y épouser des héritières parlant basque, le troisième était employé chez le curé de Baïgorry lui-même béarnais. Certainement des mariages arrangés.

SEIS HERMANOS RIUPEYROUS

Una historia familiar y sus albores

Primer acto. La escena es Béarn y el foco ilumina la zona de Arbus y sus entornos. Allí vivían poco antes de 1650 algunas personas llamadas “de Riupeyrous”. No es seguro que fuesen miembros de una misma familia, pero sí tenían un origen comun en la villa de Riupeyrous, a 38 kilómetros de distancia al Este, del otro lado del río Gave y de la ciudad de Pau.

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Riouspeirous Jean / Respeiro Juan


Saint Etienne de Baïgorry

Jean Riouspeirous est né en 1818, dans la maison Poco de Saint Etienne de Baïgorry, fils de Michel Riouspeirous et d’Etiennette Harragon ou Ithurralde selon les actes.

Riouspeirous, que l’on trouve sous différentes graphies, n’est pas un patronyme basque, il apparaît à Baïgorry en 1735 ; aussitôt on pense à un préposé à la douane venu se marier dans la région mais ce n’est pas le cas. Avec sagacité et ténacité et la lecture d’un nombre considérable d’actes, son descendant Marcos Cantera Carlomagno, historien et chercheur, Uruguayen vivant en Suède depuis 50 ans, a trouvé la racine du nom à Arbus en Béarn. Ce document sera publié dans l’article suivant.

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Émigrés morts au combat


L’Uruguay et son histoire

L’Uruguay est un petit pays d’Amérique du Sud (180 000 km2) coincé entre deux géants l’Argentine et le Brésil. Son histoire et son économie dépendent de ses énormes voisins.

Après sa lutte contre l’Empire colonial espagnol, José Artigas (1764-1850) est le héros fondateur de la Republica Oriental (Uruguay), mais pendant tout le XIXe siècle, l’Uruguay sera en proie à des combats « La Guerra Grande» dus à la discorde civile et à l’intervention des puissances britannique, française et argentine. En 1842, les Européens se retirent, le président uruguayen Oribe, exilé à Buenos Aires, aidé par les troupes argentines essaie de reprendre le pouvoir ; il réussit à prendre le contrôle de la campagne mais Montevideo résiste et son siège durera de février 1843 à octobre 1851. C’est alors que se crée La Légion Française de Montevideo. Continuer la lecture