Archives par étiquette : Uruguay

Duhalde Laborde Bertrand / Pedro

Juxue

Sylvia une Uruguayenne, de passage à la maison pour visiter Biarritz et un peu de Pays Basque me dit « yo tambien tengo antepasados vascos franceses, se llaman Duhalde ».

 Des Duhalde ou Uhalde il y en a partout mais lorsque je lui montre la liste avec le nom des villages d’origine, elle flashe sur Juxue.

Je retrouve cette famille à San José en Uruguay. La piste est bonne et le lendemain en route pour Juxue, Lohitzun et Sorapuru villages de la Basse-Navarre dans la région de Saint-Palais.

Silvia savait que sa grand-mère Marguerite Duhalde était la fille de Dominique Duhalde né en 1870 à San José en Uruguay fils de Bertrand Duhalde dit Pedro et de Marie Claire dite Maria Ithurbide.

La famille Duhalde Laborde de Juxue

Commençons par l’histoire de deux maisons de Juxue : la maison Landa et la maison Bassart ou Bazartea en basque

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Murru Pierre / Murro Pedro

Ossès

Une recherche un peu délicate car deux Pierre Murru venant d’Ossès se sont immatriculés en Uruguay et surtout parce que le patronyme a été modifié, les descendants portent le nom Murro en Amérique Latine.

El hijo de Pedro Murru, Ramón Murro y su esposa

Quand il s’immatricule à Montevideo en 1872, Pierre Murru dit avoir 19 ans fils deJean et de Marie Zunzundegui né à Horça ; il est illettré ne sait même pas signer, il n’a pas de documents mais il est reconnu et demandé par l’agent de Colonia. C’est donc à Colonia que Pierre Murru s’installe.

Pierre Murru est né à Ossès le 1er janvier 1854 dans la maison Pino du quartier d’Ugarçan, il est le fils de Jean Murru, 61 ans, et de Marie Sounsoun (nom francisé) ; son père déclare 61 ans, il en a 63 et sa mère 38.

Le couple s’est marié en Espagne à Erratzu dans la vallée du Bastan en 1848.

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Betat Michel / Danty Suzanne

Salies-de-Béarn

Michel Bétat et Suzanne Danty sont deux jeunes gens de Salies-de-Béarn nés tous les deux en 1801dans le village.

Betat João petit-fils de Michel et Suzanne

La famille Bétat est déjà présente dans le village en 1772, propriétaire cultivateur dans la paroisse Saint-Martin, alliée à la famille Casteignau de la paroisse Saint-Vincent.

Quant au Danty plusieurs familles portent ce patronyme à Salies ; pour ne pas les confondre on ajoute le nom de la maison, cela donne Danty-Lanusse, même chose pour les Morlanne Baubion

Nos deux jeunes gens se marient en 1823 à Salies-de-Béarn. Michel n’a que 21 ans il est le fils cadet de Jean Betat et de Marie Casteignau.

L’épouse Suzanne Danty est la seconde fille de Jean Pierre Danty-Lanusse et de Marie Morlanne-Baubion.

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Etchebarne Laurent / Puchulu Graciane

Mauléon-Licharre / Mendive

Deux pays, trois métiers, deux épouses, six enfants et mort à 51 ans, voici la courte vie de Laurent Etchebarne né à Licharre, mort à Mauléon-Licharre et ayant vécu un peu moins de 15 ans en Uruguay.

Voici Alcira Etchebarne, uruguayenne. Alcira est le trait d’union placé au milieu des générations qui relient Laurent Etchebarne et Graciana Puchulu, français à mon correspondant Cristiano de Oliveira, brésilien.

Alcira est la fille d’Antonio, la petite fille de Juan Pedro qui a vécu son enfance à Mauléon et l’arrière-petite-fille de Laurent Etchebarne et Graciane Puchulu.

Alcira épouse Léal est aussi la mère de Izaura, la grand-mère de Lucia et l’arrière-grand-mère de Cristiano qui cherche ses racines françaises.

Alcira se trouve au point de séparation des souvenirs restés dans les familles et de l’inconnu que l’on ne trouve que dans les Archives.

Laurent Etchebarne est né dans la maison de Tontibal à Licharre le 28 février 1811 de Pierre Etchebarne de Charritte de bas, 65 ans, instituteur communal et de Marie Bordeguibel d’Ainharp, 45 ans. Tous ces villages font partie de la Soule, Xiberoa en basque.

En 1835 à Mendive, il épouse Graciane Puchulu née entre 1812 et 1818 (les pages des registres manquent) née à Alciette de Jean Puchulu et Marie Saint-Pé ou Landaburu.

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Etchebarne Jean / Uthurralt Marie

Garindein / Sainte Engrâce

La famille Etchebarne à Gareindein

Jean Etchebarne est né en 1845 à Garindein un petit village de Soule entre Mauléon et Tardets.

La Soule, Xiberoa en basque, est la plus petite et la moins peuplée des trois provinces basques françaises. Région de montagnes et de vallées escarpées, elle a fourni un très grand nombre d’émigrants vers l’Uruguay au début, puis vers l’Argentine. La famille Etchebarne en est un bon exemple, trois fils quittent Garindein pour Montevideo : Guillaume né en 1841, Jean né en 1845 et Dominique né en 1848.

C’est un descendant de Jean qui recherche ses racines.

Voici Jean Etchebarne entouré de ses dix petits-enfants, pour lui, l’émigration a été salutaire car étant le sixième enfant de la famille, il ne pouvait pas compter sur l’héritage.

Le bébé en blanc sur les genoux de son grand-père est Nicolas Etchebarne, le grand-père de mon correspondant Germán Spitznagel.

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Courcelet Sylvain / Sagaspe Joseph / Lapenne Jean

Labastide-Villefranche / Lanne en Barétous/ Ogeu

La famille Courcelet

Bayonne. 1826. La rue Maubec est grouillante de camelots, les boutiques et les commerces s’étalent le long des trottoirs ; la chaussée aussi est encombrée par les charrettes, les voitures et même la diligence car toute la circulation allant de Paris à Madrid doit passer dans cette artère avant de traverser le pont qui mène au cœur de Bayonne.

Une clameur, un attroupement devant la porte du l’immeuble n°13 : un nouveau-né a été déposé au pied de l’escalier ; bien que ce soit courant dans cette période de misère sous Charles X, les chalands sont toujours émus ou curieux de ces faits. La police arrive, examine l’enfant c’est un petit garçon enveloppé dans un chiffon de laine bleu, la tête recouverte d’un mouchoir blanc. Le malheureux est aussitôt porté à l’hôpital où il vient grossir le nombre des petits abandonnés. Il sera nommé Bertrand Courcelet né à Bayonne le 10 février 1826.

Bayonne rue Maubec vers 1850

Bertrand grandit dans une ferme à la campagne où des nourrices élèvent ces enfants contre une faible rétribution.

Puis il rencontre Anne Dufau née en 1823 à Saint Palais, de Pierre Dufau, laboureur de 27 ans et d’Anne Curutchet de 31 ans. Le couple s’installe à Labastide Villefranche au bord du Gave où ils fondent une famille dans la maison Treslay qui se remplit :

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Le Duvivier – Jean Rioupeyrous forja su destino

De los Pirineos a Montevideo

En suivant son ancêtre embarqué à Bayonne, sur le Duvivier, en 1838, Marcos Cantera Carlomagno évoque :

  • le départ et l’embarquement de Jean.
  • les compagnons de voyage.
  • un passager particulier : Brie.
  • Montevideo en 1838.
  • les déserteurs.
  • le commerce triangulaire.
  • une tentative de fuite tragique.
  • les traversées du Duvivier et de son capitaine Giraud.
  • Pélagie Naze.
  • Jean Riupeyrous forge son destin en Uruguay.

Un emigrante, una nave, un archivo marítimo y el mar.

En homenaje a mi tatarabuelo Jean Rioupeyrous el día de su aniversario.

Mise en scène

Los archivos marítimos de Le Havre contienen las historias de muchos centenares de barcos involucrados en el tráfico civil y comercial francés, que sufrió un notorio incremento a partir de septiembre-octubre de 1836. Los principales destinos en la primera mitad de esa década eran los puertos caribeños, ya fueren los del propio mundo colonial (Guadeloupe, Martinique, Cayenne y Haiti pero también Nouvelle Orléans) como otros cercanos (La Habana, Santo Domingo y Veracruz). En un claro in crescendo aparecen las naves destinadas a la pesca (”la petite pêche”) y a la pesca de ballenas (”la pêche de la baleine”) en los mares del Sur, que implicaban largas ausencias y buenos dividendos. Los viajes a Brasil y el Río de la Plata, por su parte, vivieron una explosión en 1838, al igual que las travesías a Calcuta, Manila, Batavia (antiguo nombre de Yacarta, la capital de Indonesia) e Isla Réunion, o entonces a Terranova, Senegal y Gabón. También se ve un gran crecimiento de los viajes de cabotaje, en sus variantes simple y de larga distancia (grand cabotage). Mucho más esporádicos, sorprendentemente, eran los viajes a Hamburgo, Rotterdam, San Petersburgo, Londres o Nueva York.

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Camy Jean ou Carlos

Abidos / Lagor

Carlos Camy est né à Abidos en 1850. Dans les registres d’état civil du village, on ne trouve pas de Charles ni de Jean Charles mais deux frères Jean, l’un né en 1850, l’autre en 1854, fils de Jean Camy et de Madeleine Anglade. En Béarn, les prénoms sont un vrai problème je crois que personne ne porte son prénom officiel. De plus, aucun des deux frères n’est enregistré dans les registres militaires et aucun ne s’est immatriculé à Montevideo.

Mais heureusement les descendants de Jean Charles ont recherché leurs racines.

La famille est-elle de Lagor ou de Abidos ? Ils s’enregistrent soit dans une mairie, soit dans une autre mais ce qui est certain c’est une famille de meuniers. Les meuniers ne sont pas propriétaires des moulins, donc eux aussi déménagent souvent. On retrouve le plus souvent, la famille Camy dans le moulin de Jouanlong mais là encore il y a des changements. Lors d’une crue du Gave de Pau, le fleuve qui irrigue cette région, le moulin a été détruit et une partie de Abidos a été rattachée à Lagor. Dernier changement Abidos était une commune du canton de Lagor maintenant elle fait partie du canton du Coeur de Béarn.

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Ihigo Guillermo ou Pierre ou Jean

Arrast-Larrebieu

La recherche a été longue et difficile car Pierre était devenu Guillame en Uruguay. Les 4 fils s’appelaient Jean-Pierre, c’est courant mais le père avait oublié de déclarer un fils et une fille, ça arrive à cette époque ; malgré tout nous avons la certitude qu’il s’agit de la bonne famille grâce à un acte de mariage à Montevideo indiquant l’identité des grands-parents paternels. Ouf !

Guillermo est né en 1814, fils de Arnaud Ihigo et Anne Algatceberry, c’est le cinquième des onze enfants de la famille.

Arnaud Ihigo est né à Arrast, rattaché à Larrebieu depuis 1843, le premier janvier 1779, fils de Bernard Ihigo laboureur et de Marie Daguerremendy.

Anne Algatceberry est aussi née à Arrast le 17 octobre 1786, elle est la fille de Jean d’Algatceberry et de Marie Mendiondo.

Arrast-Larrebieu / https://www.communaute-paysbasque.fr/

Jean n’est pas l’aîné de la famille, il ne sera pas héritier de la maison d’Ihigo mais pendant quelques années c’est là que les enfants naissent :

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Paravis Dominique / Chala Graciana

Sauveterre (65)

La famille Paravis

Situé au nord des Hautes Pyrénées, à 27 km de Tarbes, le petit village de Sauveterre ne comptait plus que 167 habitants en 2019 et n’avait plus d’école. C’est là que le 31 mars 1821 est né Dominique Paravis, fils de Vital Paravis Luron et de Anne Ducos. A cette époque les habitants étaient plus nombreux à Sauveterre puisqu’en 1841 la population a atteint 504 habitants.

Graciana Chala,épouse Paravis

Mais c’est dans le village de Villefranque que se sont mariés Vital Paravis et Anne Ducos en 1813. Villefranque est encore plus petit : 79 habitants en 2019, les villages sont distants de 11 km, tous deux sentent l’histoire médiévale. Sauveterre une « sauveté » fondée par l’Eglise et Villefranque un village avec des droits francs autour de son château.

Lors de son mariage, Vital Paradis -Luron a 31 ans il est né et domicilié à Sauveterre, fils de Jean Paravis Luron et de Marie Dubertrand. Anne Ducos l’épouse, ménagère, âgée de 27 ans, est née et domiciliée à Villefranque, fille de feu Emmanuel Ducos et de Marie Duman. L’époux signe, non l’épouse « pour ne savoir ».

Le couple s’installe dans la maison Luron avec les parents et un oncle de Vital. En 1814, la grand-mère Marie Dubertrand décède suivie de peu par le grand-père Jean Paravis en 1815, puis l’oncle en 1820.

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