Nougué Auguste

Ousse

Auguste Nougué est le gendre de Jean Fabien Cazot ayant épousé Catalina Casilda sa sixiéme fille ; mais il est aussi l’arrière-grand-père de mon correspondant, Carlos Asuaga.

Voici la vie d’un autre Béarnais, né en 1856, dans la plaine de Pau à Ousse.

Auguste Nougué est le troisième fils de Jean Nougué et de Marie Carrerot.

A son mariage en 1851, Jean est aubergiste mais ensuite il est toujours mentionné meunier et fils de meunier.

Avec Marie Carrerot il aura 7 enfants : Pierre en 1851, Françoise en 1852 décédée à 6 mois, Auguste en 1856, Marie en 1859, Bertrand en 1865, Jeanne en 1867 et une autre Jeanne en 1869 décédée à la naissance.

Pierre et Marie fondèrent des familles en France. Pierre en épousant Anna Carrerot et Marie en se mariant avec Pierre Souberbielle.

Auguste, émigra avant ses 20 ans puisqu’il est absent au Conseil de révision. De Bertrand et de Jeanne nous ne trouvons plus de traces.

Jean, le père de famille, est décédé en 1874 à Ousse où il était meunier et aubergiste, Marie Carrerot a continué à tenir l’auberge familiale.

Château du roi Henri IV à Pau

Auguste Nougué en Uruguay

Dès son arrivée, Auguste s’installe à Tala, dans le département de Canelones. Pierre, son frère aîné, est aussi venu en Uruguay après avoir fondé une famille à Ousse. Lui aussi était meunier, il est certainement parti pour gagner de l’argent et revenir rejoindre sa famille en Béarn mais il est décédé en 1895 à 43 ans en Uruguay ou en Argentine. (Geneanet : recherches de Jean Michel Potiquet)

Jean Suberbielle, époux de Marie Nougué, beau-frère d’Auguste, a aussi voulu tenter sa chance. En 1890, il est arrivé à San Bautista avec une soeur et un fils, Julien, âgé de moins de dix ans. Jean Suberbielle est parti directement à Buenos Aires, sa sœur est restée à Montevideo et le jeune Julien, devenu Julían, est resté auprès de son oncle Auguste Nougué à Tala.

Auguste s’est révélé un homme d’affaires et un vrai visionnaire tourné vers le progrès. Au début du siècle, il fait construire un moulin au milieu d’une plantation de blé de 8 hectares. A l’origine les meules étaient actionnées par la force du vent mais très vite Auguste fait motoriser le système. Juste à côté de la tour du moulin, on creusa le premier puits d’eau potable qui alimentera la localité de Tala.

Vers 1916-1917, la Compañia de Aguas Corrientes (OSE aujourd’hui) installa un réservoir d’eau au-dessus de la tour du moulin qui servit de château d’eau pour la pression. En homme avisé, Auguste Nougué, fit un pacte avec la compagnie leur cédant le terrain de 25 sur 30 m, où était creusé le puits, contre la gratuité de l’eau nécessaire au moulin.

Auguste devenu Don Augusto en Uruguay décède en 1913 dans son moulin à Tala ; il avait 61 ans. Son fils Juan Nougué Cazot et son neveu Julían Suberbielle Nougué continuent l’entreprise.

 

La descendance d’Auguste Nougué

Auguste Nougué et Casilda Cazot ont eu 3 filles et un fils.

Nelia épouse Bianchetti ; Casilda se marie avec Asuaga, ce sont les grands parents de Carlos Asuaga mon correspondant ; Elena épouse Nogueira et Jean se marie avec Josefina Trelles la fille del « Viejo Pancho »

José Alonso y Trelles appelé « el Viejo Pancho » est un écrivain et un poète « gauchesco » et satirique installé à Tala. 

 

Avec l’aide et la documentation de Carlos Asuaga

 

 La biographie uruguayenne d’Auguste Nougué envoyée par Carlos Asuaga

Augusto Nougué, nacido en 1852 en los Bajos Pirineos franceses, vino al Tala alrededor de 1885, y se radicó en la actual Avenida Artigas, entre las actuales calles Juan A. Camejo y Paysandú. Fue por 1890 que vino, de 10 años, su sobrino Julián Souberbielle Nougué desde Francia con su padre – que inmediatamente se fue a Buenos Aires – y una hermana que quedó en Montevideo. Julián quedó en el Tala con su tío Augusto. No se sabe exactamente si fue a fines del siglo XIX o principios del siglo XX que Don Augusto comenzó la construcción del molino harinero ( Ruta 7 km. 77) – que en aquel entonces se llamaba tahona – en un predio de campo de 8 hás., que se servía de las plantaciones de trigo de la zona. Este molino fue en sus orígenes, a viento. Años después Don Augusto provee al molino de maquinaria más moderna. Al lado mismo de la torre del molino se perforó el primer pozo de agua potable para el pueblo del Tala y promediando los años 1916/1917 se construye arriba del molino el depósito de agua por parte de la Compañía de Aguas Corrientes (hoy OSE). Don Augusto realiza un pacto con OSE cediéndole un predio de 25m. por 30m. donde se hallaba la perforación, a cambio de la instalación de agua y consumo gratuito de la fábrica molinera. Don Augusto Nougué era casado con Doña Casilda Cazot, con quien tuvo tres hijas mujeres ; Nelia, que se casó con Bianchetti, Casilda que se casó con Asuaga y Elena que se casó con Nogueira, y un hijo varón: Juan Nougué Cazot, que se casó con Josefina Trelles, hija del Viejo Pancho. Don Augusto falleció en el mismo molino en 1913 a los 61 años de edad, haciéndose cargo de la empresa su hijo Juan y su sobrino Julián.

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