Archives de catégorie : Histoires familiales

Emigration familiale

Larribité Justin / Salis Julia

Préchacq-Josbaigt / Laàs

Justin Larribité et Julia Salis sont nés dans des villages béarnais distants de 20 km mais c’est en Argentine qu’ils se sont connus, mariés et fondé une très nombreuse famille

Justin Larribité est né le 4 juin 1834 à Préchacq-Josbaig, son père était le Maire du village ; il est le fils de Jean Larrabité, laboureur, et de Jeanne Claverie.

Justin Larribité et Julia Salis entourés de 10 de leurs 18 enfants

Ce couple s’est marié en 1813 à Lay, devenu maintenant Lay-Lamidou, puis ils ont habité à Prechacq-Navarrenx où sont nés leurs enfants sauf Justin. En 1826, ils reviennent à Préchacq-Josbaig dans la maison familiale, la maison Larribité.

  • Marguerite en 1814 épouse Jean Bourdeu
  • Marie en 1818 mariée avec Elichalt Dominique
  • Pierre en 1819, décédé en 1826
  • Jeanne en 1822
  • Jacques en 1824 décédé à 2 mois
  • Jean en 1825 décédé en mai 1826 à moins d’un an
  • Jean-Pierre en 1826 marié avec Marguerite Cravites
  • Jeanne en 1829
  • Catherine en 1831décédé à 10 ans
  • Justin en 1834 qui émigre en Argentine

Il était courant de perdre des nouveau-nés avant 1850 à cause des maladies (diarrhées) et des périodes de grand froid mais la famille Larribité fut particulièrement touchée : 4 enfants décédés dont 3 en 1826.

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Ferran Pierre

Oloron Sainte-Marie

Oloron Sainte-Marie et les villages alentours sont les berceaux de l’émigration béarnaises au Mexique, dans le Rio de la Plata et ensuite en Californie et Nevada. Avant le XIXème siècle, les Oloronnais s’expatriaient vers les grands ports d’Espagne pour y faire du commerce.

Felipe Roberto fils de Pierre Ferran

La famille Ferran installée à Sainte-Marie faisait partie des notables de la ville, réunis dans la rue Carrerot. C’est donc dans la maison Ferran de la rue Carrerot de Sainte-Marie qu’a vu le jour Pierre Ferran le 6 avril 1841. C ‘est la troisième enfant des quatre du couple Jacques Ferran, 28 ans, et Thérèze Marie Françoise Fourcade son épouse.

Leur mariage a eu lieu à Sainte-Marie, le 20 février 1838, en la Cathédrale fortifiée classée Monument Historique de l’UNESCO depuis 1988.

L’époux Jaques Ferran né en 1813, marchand de bois, est le fils de Gabriel Farran et de Marie Sentenacq.

L’épouse Françoise Thérèze Fourcade née en 1816 est la fille de Bernard Fourcade dit Prades, ex-huissier, et de Catherine Mounes Monferran.

Les deux époux savent signer.

Ce couple aura :

  • Gabriel en 1838 décédé à 4 ans
  • Marie-Laurence en 1839
  • Pierre en 1841 qui émigrera et
  • Théodore Germain en 1843 qui émigrera aussi.

Mais en 1844, la mère Françoise (officiel)ou Thérèze (en famille) Fourcade décède le 6 février 1844, à 27 ans, laissant trois orphelins de 5 à 2 ans.

En 1849, Jacques Ferran se remarie avec Marie Navarret dite Loustalot fille de Jean Baptiste Navarret et de Claire Lesté.

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Jaragoyhen Ambroise

Ordiarp

Dans les actes d’Ordiarp, le nom est Jargoyhen et parfois Ihitçart dit Jargoyhen Panot mais les descendants argentins n’ont connu que Jaragoyhen.

Ambroise Jargoyhen est né le 25 septembre 1869, fils de St Marc Jargoyhen, 27 ans, sandalier et de Anne Chateau, 26 ans, ménagère.

Ce couple a eu trois enfants :

  • Catherine en 1866 qui décède à cinq ans en 1871 ;
  • Ambroise en 1869 qui émigre et fonde une famille en Argentine ;
  • Pierre en 1872, connu sous le nom Ihitçart.

En 1898, à Aussurucq, il épouse Marie Uthurralt et reste au Pays Basque.

Avec l’acte de naissance de Pierre en septembre 1872, on apprend que son père est décédé en mars de la même année. Pierre est un enfant posthume. Marc Ihitçart dit Jargoyhen ou Parot est décédé en mars 1872 à 29 ans. L’acte ne signale pas s’il s’agit d’un accident. Maria Jaragoyhen avec ses petits-enfants.

Les familles Jaragoyhen et Chateau

Marc Jargoyhen et Anne Chateau sont tous deux enfants naturels nés en 1842.

Marc Jaragoyen est né à Ordiarp dans la maison Parot, le 3 novembre 1842, fils de Marie Jargoyhen, 38 ans.

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Lerousseau Louis

Eymoutiers (Haute-Vienne)

Lerousseau Léonard et Marie Villedieu

Bien qu’il ne soit pas natif de la région pyrénéenne, l’épopée de Louis Lerousseau m’intéresse car cet homme a vécu deux émigrations, une de son village de Haute-Vienne à Paris et la seconde de Paris à Mendoza en Argentine.

Ce qui est surtout remarquable c’est la ténacité avec laquelle son arrière-petit-neveu Dominique Cartier, veut retrouver sa trace. « Le seul arrière grand-oncle dont je n’ai pas trouvé le décès ». Il a consulté tout ce qui est consultable : état civil, registres militaires, recensement de population, listes de passagers de bateaux etc… mais en vain.

Dominique Cartier a même fait le déplacement à Mendoza, mais rien ; le mystère de la fin de vie de Louis Lerousseau reste non résolu. Qu’est-il devenu en Argentine ? A-t-il fondé une famille ? Est-il revenu en France ?

De la Haute Vienne vers Paris

Louis Lerousseau est né le 16 juin 1862 à la Roche dans la commune d’Eymoutiers, il est le sixième enfant de Pierre Lerousseau et de Catherine Cardeur. Ce sont des propriétaires aisés puisqu’à l’établissement du cadastre napoléonien en 1833, le grand-père paternel Louis Lerousseau, scieur de long, possède 60 hectares autour du village de Villemonteix ; quant au grand-père maternel Georges Cardeur, il fut maire du village de l’Eglise-aux-bois, ce qui ne l’empêcha pas d’oublier de déclarer une fille et un petit-fils.

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Iphaïs Pierre

Pagolle

Pierre Iphaïs né à Pagolle, village souletin, le 2 janvier 1873, est le cinquième fils de Jean Iphaïs et Catherine Capou.

Las 4 hijas de Pierre Iphaïs : Maria, Vicenta, Aracelli, Dominga.

Iphaïs est un patronyme que l’on ne trouve que dans certaines communes : Pagolle, Idaux-Mendy ou Juxue. C’est certainement la déformation de Iphar (Ipharis, Iphais, Ipais) qui en basque signifie Le Nord.

En 1820 lors du mariage de Jean Iphaïs et Marie Carricaburu à Juxue, le père de l’époux est mentionné Pierre Iphaïs, maître de la maison Iphar.

En1772, à Ordiarp on trouve le mariage de Pierre Lapitchet et Marie Iparis dont les enfants s’appelleront Iphaïs. Ce sont les tourments de la généalogie.

Le mariage de Jean Iphaïs et Catherine Capou a été célébré à Pagolle le 9 avril 1866. L’époux Jean Iphaïs, 26 ans, laboureur, est natif de Idaux-Mendy, fils de feu Arnaud Iphaïs décédé à Pagolle le 9 octobre 1863 et de Marie Carricaburu.

L’épouse Catherine Capou, 25 ans, est native de Pagolle, la fille de Jean Capou, menuisier et de Engrâce Bidegain.

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Haget Jeanne / Cazes Jean-Bertrand

Bergouey-Viellenave / Pointis-Inard

Jeanne Haget née en 1858 à Bergouey-Viellenave, un village situé dans les Pyrénées-Atlantiques (64), a épousé Jean-Bertrand Cazes en octobre 1882 en l’église deMontserrat de Buenos Aires. L’époux est né en 1857 à Toulouse, mais la famille Cazes est originaire de Pointis-Inard en Haute-Garonne (31).

La famille Haget à Bergouey-Viellenave

Un nieto de Jeanne Haget y J.Bertrand Cazes

Jeanne Haget est née à Bergouey dans la maison Bordenave le 31 mai 1858, c’est la fille cadette de Jean Haget et de Catherine Breton.

Le mariage de Jean Haget et Catherine Breton a eu lieu à Arancou, un village voisin le 29 février 1848. L’époux Jean Haget né en 1822, laboureur, est le fils de Dominique Haget et de Jeanne Etchetto domiciliés à Bergouey.

L’épouse Catherine Breton, 24 ans, est la fille de Pierre Breton, laboureur, et de Marie Gouaillardet domicilés à Arancou.

Dominique, l’aîné, voit le jour en août 1848 à Arancou ; plus tard il émigrera à Montevideo où il s’installe comme laitier.

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Arroués Pierre et Bernardo

Irissarry

Une vie compliquée celle de Pierre Arroués et une énigme : où et quand est né Bernardo Arroués ?

Julia Arrues Perez y su hijo Julio

Nous sommes à Irissarry, en l’an 14 de la République et le 21ème jour de Brumaire ou le 12 novembre 1805, on célèbre le mariage de Jean Arroués et de Marie Ordoquy tous deux domiciliés à Irissary. Jean Arroués est le fils de feu Dominique Arroués et de Jeanne Darruce, maîtres de la maison d’Iriberrigaray ; Marie Ordoquy est la fille de Jean Ordoquy et de Marie Urruspuru, maîtres de la maison d’Ordoquy.

Le jeune couple s’installe dans la maison d’Ordoquy où naissent leurs enfants :

  • Bertrand en 1807 ;
  • Pierre en 1810 ;
  • Sanson en 1812 ;
  • un autre Pierre en 1816.

La France est pauvre, le peuple est mal nourri, on craint les famines ce qui se ressent par une faible natalité.

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Asconape Anne / Berrieix Lorenzo

Mauléon

Francisco Sanchez Berriex

Ma correspondante argentine, Miriam Sonia Sanchez, a une véritable vénération pour son grand-père paternelel Sargento primero del Ejército Argentino Francisco Sanchez Berriex qui fut le premier pilote argentin à effectuer un vol de nuit.

Cet aviateur a été pilote d’essai en France de 1915 à 1923 ; sa petite fille voudrait trouver des traces de cette époque. C’était la première guerre 1914-1918 et on trouve surtout les noms de tous les combattants morts au combat.

Nous étudierons tout d’abord les origines françaises de Francisco Sanchez Berriex puis nous évoquerons sa carrière d’aviateur, de cavalier etc…

Anne Asconape veuve Berriex, mère de Francisco Sanchez Berriex

Anne Asconape est née en 1839 à Camou-Cihigue, un petit village du canton de Mauléon en Soule ; c’est la fille de Pierre Asconape et de Marie Dahetze. Ses parents se marient à Camou-Cihigue le 26 novembre 1840.

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Lacoade Laccouague / Lacouade / Lacoide Dominique

Cambo / Ainhoa / Espelette / Souraïde

Des noms déformés par la culture orale c’est courant quand on passe de France à Amérique Latine mais ici les déformations ont eu lieu en France à travers quatre villages basques voisins ; et pour comble, il y a une erreur sur le patronyme de la mère dans le registre militaire, on a écrit Marie Doblet, la mère du conscrit suivant. Avec beaucoup de persévérance, nous avons localisé la famille de Dominique Lacoade déménageant souvent entre Ainhoa, Souraïde, Cambo et Espelette les quatre villages parmi les plus beaux du Pays basque.

Joaquina Lacoade de Alzuri hija de Domingo

Dominique Lacoade est né à Cambo le 5 août 1861 ; il est le fils de Guillaume (appelé aussi Jean) Lacoade et de Gracianne Galduralde, métayers de la ferme Loyiola.

Dominique est le 5ème enfant du couple. Ses parents se sont mariés à Ainhoa le 16 septembre 1851.

L’époux Guillame Laccouague né en 1820 à Arbonne, laboureur, domicilié à Ustaritz, est le fils de feu Martin Laccouague décédé à Arbonne en 1826 et de Dominique Mendiboure, 60 ans, cultivatrice à Arbonne.

L’épouse Gratiane Galduralde, 25 ans, cultivatrice, domiciliée à Ainhoa est la fille de Jean Galduralde, forgeron, 65 ans, et de Jeanne Segure, 64 ans, domiciliés à Ainhoa.

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Claverie Jean-Pierre/ Aguillon Julie

Coarraze / Arros-Nay

Parfois le hasard fait bien les choses, nous sommes en juin 2024, 80ème anniversaire du débarquement de Normandie et de la libération de Paris et je reçois cette photo.

Les trois frères Pedro, Oscar et Antonio Arce Claverie, Chiliens engagés volontaires dans le Combat pour la liberté et dont les grands-parents, Jean-Pierre Claverie et Julie Aguillon, sont partis du Béarn à la fin du XIXème siècle.

Tout d’abord parlons de la famille française en Béarn puis nous raconterons l’aventure de ces jeunes Chiliens.

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