Ansolabehere Bernard / Etcheberry Marie

Anhaux

Bernard Ansolabehère est né le 21 novembre 1809 à Anhaux dans la Borde de Hunto dans laquelle ses parents, Jean Ansolabehère et Marie Cubiat, étaient métayers.

Maria Celina Ansolabehère Ayudée

Jean Ansolabehère, natif de Banca, a épousé Marie Çubiat de Baïgorry, en 1800, à Saint Etienne e Baïgorry . Aucun des deux époux n’ayant la chance d’être héritier (droit d’aînesse) ils fondent leur foyer dans le village voisin d’Anhaux comme métayers dans la Borde de Hunto.

C’est là que naîtront leurs quatre enfants : Agnès en 1803, Jean en 1807, Bernard en 1809 et Pierre en 1812. Les deux ainés resteront fidèles au Pays Basque : Agnès épouse Etchemendy à Anhaux et Jean se marie à Lasse. Bernard aussi se marie en 1833 à Lasse mais il n’y restera pas.

Voyant que leurs enfants ne vivent plus avec eux, les parents Jean Ansolabéhère et Marie Çubiat déménagent, métayers, dans la borde d’Etchart, certainement moins étendue et c’est là qu’ils finissent leur vie : Jean en 1848 à 75 ans et Marie en 1853 à 79 ans.

Revenons à Bernard, il est marié depuis le 18 novembre 1833 avec Marie Etcheberry.

Une vue de Lasse

Marie est née en 1814 à Lasse, elle est la seconde fille de Martin Etcheberry et de Catherine Aguerrebehere, aussi métayers à Lasse.

Lors de son mariage Bernard est charpentier, il n’a donc pas de terres, les premières années, il exerce le métier de charpentier puis il prend une métairie et devient cultivateur dans la borde d’Aguerre.

Quatre enfants naissent : Catherine en 1834, Marie en 1838, Bernard en 1839 et Marigno en 1841. Mais ce n’est pas Bernard qui déclare sa quatrième fille c’est son beau-frère : Bernard est parti à Montevideo en Uruguay.

Le départ vers l’Amérique

A partir de 1837-1838, l’agent d’émigration, François de Brie d’Ispoure, envoie chaque année, vers Montevideo un bateau plein de candidats à l’émigration ; la plupart des jeunes gens sont natifs des cantons de Baïgorry et de Saint Jean pied de Port. Ces goélettes partaient du port de Bayonne avec des conditions de confort et de nourriture assez déplorables. En 1841, 88 navires venant de France ont accosté à Montevideo, la plupart partis des ports de Bordeaux et Bayonne.

Lors de la naissance de Marigno le 24 novembre, Bernard avaitémigré, peut être sur le navire tout neuf « la ville de Bayonne » qui a pris le large le 15 octobre 1841.

Cette émigration de masse a été freinée par l’annonce du naufrage sue la côte uruguayenne du navire « Leopoldina Rosa », sorti de Bayonne en 1842 avec 265 passagers.

En Argentine

Bernard Ansolabehere n’est pas resté longtemps en Uruguay puisque le 22 juillet 1845, il s’immatricule à Buenos Aires en même temps qu’un groupe de Basques venant aussi de Montevideo : Larrart André d’Ordiarp, Uhaldegaray Jean et Etchegoyhen Jean de Jaxu, Olha Jean de Bussunaritz… mais sa famille est restée en Uruguay ou peut être en France, à Lasse ?

De ses enfants nés en France et certainement partis en Argentine on ne sait rien. Seule une descendante argentine, Lilia Tubia, a trouvé un mariage à Dolorès dans la provincia de Buenos Aires, en 1880, entre Juan Ansolabehere, oriental, 28 ans, et Dominga Ayude, 16 ans.

Juan est le fils de Bernard Ansolabehere et Maria Etcheberry. En 1852, le couple était donc en Uruguay.

Dolorès Argentina

Dominga Ayude était aussi d’origine française, fille de Martin Ayude et Maria Goyeneche.

A Tandil, toujours dans la province de Buenos Aires sont nés deux enfants du couple Juan Ansolabehère et Dominga Ayude :

Juan Francisco Ansolabehere Ayude en 1897 et

Maria Celina Ansolabehere Ayude en 1905.

Maria Celina Ansolabehère et Antonio Garmendia

Maria Celina est la grand-mère de ma correspondante, Lilia Tubia. Elle était professeure des écoles (institutrice), son époux Antonio León Garmendia tenait un commerce de vente de machines agricoles et de carburant. Ils se sont mariés en 1825 à Tandil mais ensuite ils sont venus vivre à Tres Arroyos où habite toujours Lilia.

Lilia a étudié l’ascendance de son grand-père Antonio León Garmendia Belaunzarán à Hasparren jusqu’en 1490. Elle en est très heureuse.

Je laisse la parole à Lilia « Oui, je suis une descendante de Bernard, le grand père de ma grand-mère María Celina Ansolabehere Ayudée, la mère de ma mère.

Dès mon plus jeune âge, j’ai eu des sentiments très profonds envers toute la famille de ma mère et son ascendance cent pour cent Française selon mes recherches jusqu’à présent.

J’ai étudié le Français depuis que j’étais petite et je sens que c’est dans mon cœur et mon ADN.

Toujours attirée par la culture et l’esprit Français. Ma grand-mère cuisinait les plats de ses ancêtres. »

J’aimerais rencontrer des descendants qui sont restés dans ces lieux bien-aimés, Lasse, Anhaux, Baïgorry. Ce serait un grand honneur de rendre hommage à la mémoire de mes arrière-grands-parents qui ont quitté leurs vies, leurs familles, leurs lieux pour venir dans des endroits lointains et inconnus. Faites-les revenir un peu chez vous, peut-être, avec un peu de chance… Et surtout grâce à Christiane et son site Internet, qui permet de chercher et reconnecter des générations , des pays, des sentiments profonds. Merci beaucoup.

Lilia Garmendia y sus padres Antonio Garmendia y Celina Ansolabehere

Avec l’aimable collaboration de Lilia Tubia, argentine

Lilia Tubia écrit parfaitement le français, je la remercie de son commentaire. Christiane.

2 réflexions sur « Ansolabehere Bernard / Etcheberry Marie »

  1. Christiane Auteur de l’article

    Querida Christiane:
    Casi sin palabras y muy emocionada de leer el relato de Marie y Bernard en tu blog. 😥
    Tengo un agradecimiento total y muy profundo por la tarea que hacés en tu blog. Siempre estarás en mi corazón. ❤
    Es muy valioso nombrar a seres y lugares hoy, en 2021, porque siento que realmente es volverlos a la vida, a través de nuestra memoria.
    Ojalá que aparezcan familiares que quedaron. Igualmente es honrar la memoria de todos los que se vieron obligados a irse de sus lugares. De todos y cada uno.
    Por supuesto que sos siempre bienvenida en Argentina.
    Siempre en contacto, querida amiga (si me permitís que te llame así, Christiane)
    Te mando un gran abrazo.
    Lilia 💞

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  2. GUSTAVO VIGNAU

    Entre las investigaciones genealógicas de mi familia, me aparecen los SINTAS ANSOLABEHERE, de Banca, que se radican en Luján, Pcia. de As.Bs.
    Eran los primos hermanos de los VIGNAU SINTAS, también de Banca, que Vivian en la Maison Elissaldia, de La Fonderie, Hoy Banca.
    Mi bisabuelo Pierre Vignau, nació en 1840, vino desde Banca, con toda la familia, y se establecieron en Luján, Pcia. de Buenos Aires, lo que supongo porque estaban ya establecidos los SINTAS, tb de Banca, tios maternos. Con mi bisabuelo, tb vinieron sus padres y sus hermanos.

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