Cadaillon Pierre Sylvain

Athos-Aspis

Cadaillon Pierre Sylvain est né à Athos-Aspis, canton de Sauveterre le 24 février 1851, c’est le fils de Jean Cadaillon forgeron, et de Marie Balette ; Pierre Sylvain, lui aussi forgeron, épouse Amélie Couteigt le 4 octobre 1883 à la Mairie de Athos Aspis. Amélie Couteigt, née aussi à Athos-Aspis, est la fille de Jean Couteigt et de Jeanne Teulé. De cette union naissent deux filles dans les années qui suivent : Jeanne Noëlie en 1884, Marie en 1886.

C’est à ce moment là que le couple Cadaillon- Couteigt émigre en Argentine ; le 5 décembre 1886 ils embarquent sur le bateau Equateur (liste Laplace) Sylvain a 35 ans, Amélie 25 et Marceline (Noëlie certainement 1 an) Marie âgée de seulement 1 mois restera en France où elle décédera à l’âge de 15 mois.

La séparation d’Amélie avec sa petite fille de un mois altérera sa santé ; dans sa souffrance, Amélie est devenue somnanbule, la nuit elle se levait et cherchait son bébé.

La famille s’établit à Barracas un quartier de Buenos Aires où Sylvain exerce son métier de forgeron. En 1888, on trouve le baptême d’une fille Juana Maria Felicia à Buenos Aires ; d’après leur descendante, Monica Cadaillon, c’est Jeanne Noëlie Marceline que l’on baptise une seconde fois mais qui portera toujours le prénom de Noëlie.

Le 13 juillet 1896 naît à Barracas, le premier Cadaillon argentin, c’est Juan Bautista. Lui aussi sera forgeron comme son père. Il épouse Maria Arca Herbes une Argentine née en 1901 et ils ont cinq enfants : Amelia, Maria Teresa, Juan Bautista, Silvano Pedro et Alicia Esther.

Silvano Pedro se marie avec Josefa Gonzales Pazo et c’est leur fille unique Monica, avocate, qui recherche ses racines.

Juan Bautista son grand père est mort en 1985 ; Noëlie, sa sœur née à Athos Aspis, qui avait épousé Armand Labarrère, était la mémoire de la famille et possédait des documents mais après son décès, une de ses petites filles a tout détruit.

Monica est très fière de ses racines françaises, elle se savait béarnaise mais ne connaissait pas exactement le village de ses ancêtres. Elle est venue visiter Pau et me parle de sa vive émotion

« Llore de la emocion cuando el tren iba por los Pirineos llegando a Pau.El castillo de Pau me parecio de cuento y la estatua de Enrique IV que esta en la puerta se parece a mi abuelo!!!!!No te entretengo mas con mi historia: solo te puedo decir que el dia que parta al otro lado quiero que mis cenizas descansen en Pau »

Juan Bautista, son grand père décédé en 1985, lui enseignait des chansons et des expressions françaises ; c’était un homme simple mais d’une grande culture.

« Mi abuelo cuando era chica me ensenaba cantos en frances y palabras sueltas.
Era de humilde pasar pero con mucha cultura y educacion. Un gran hombre y todo un Sr. Hace tiempo que se fue de este mundo, pero siempre esta conmigo. Lo admiro.
Me dejo un apellido que es mi orgullo y esa dignidad francesa que te hace distinto en todos lados.

Una de las metas de mi vida fue conocer Pau y realmente fue de lo mejor de mi vida. En ese viaje me di cuenta quien era y cual era mi lugar: Francia. »

La famille Cadaillon de Athos Aspis

Le 19 Mars 1844 Jean Cadaillon épouse Marie Balette ; les deux époux sont du village. Jean a 27 ans, il est forgeron, fils de Jean Cadaillon et Suzanne Menjou ; Marie balette a 22 ans elle est la fille de Joseph Balette, laboureur, et de Jeanne Canton. Ce coupla aura 6 enfants :

Suzanne née en 1844

Pierre né en 1848 qui émigra avant son service militaire mais dont on ne sait rien ; la famille argentine pense qu’il s’est installé dans la Province de Buenos Aires vers Azul ou Tandil

Pierre Sylvain qui émigra et dont l’arrière petite foille Monica Cadaillon, recherche l’histoire.

Marie née en 1854

Jean Augustin né en 1857, épousa Catherine Lafont en 1881; ils vécurent à Guinarthe-Parenties où naît leur fils Sylvain le 1er Janvier 1885 puis eux aussi émigrent. Les deux couples sont-ils partis en même temps? On ne retrouve pas leur trace dans la liste de passagers de l’agent Laplace.

Le couple s’installe à Cordoba, en 1892 on baptise un fils Augusto Zacarias et en 1895 une fille Maria Epifania Isabel.

Les Cadaillon sont nombreux dans la province de Cordoba, ils descendent tous de Jean Augustin Cadaillon et Catherine Lafont.

Maintenant le rêve de Monica est connaïtre Athos-Aspis ; elle avait aimé «Los tres mosqueteros » de Dumas mais quand elle a su que la maison Lassalle où est peut-être né Athos a été achetée par un Cadaillon qui l’a donnée à sa sœur épouse Ségabache, elle s’est mise à rêver de châteaux ….en Béarn.

3 réflexions sur « Cadaillon Pierre Sylvain »

  1. Federico Ezequiel Cadaillon

    Buenas tardes.
    Hace tiempo vengo recaudando información acerca de mis antepasados y me encuentro con esta página hecha por la prima de mi padre, Sergio Fabián Cadaillon, hijo de Juan Baustista Cadaillon, hermano de Silvano Pedro Cadaillon (tio Pedro).
    Me encantaría saber mas de mi apellido y saber si aún hay familiares en Pau o en Francia, quería felicitar y agradecer a Mónica quién logró recopilar gran información sobre nuestro apellido y hacer que conozca mas profundamente nuestra historia. Gracias.

    Me despido muy atentamente, Federico Ezequiel Cadaillon.

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