Justin Peyrou est né le 1846 à Ger, canton de Pontacq à la limite des Basses et des Hautes Pyrénées. Il est le 7ème et dernier fils d’Etienne Peyrou et de Jeanne Saint Laurent.
L’ascendance en Béarn
Ses parents se sont mariés en 1834 à Ger : Etienne Coussio-Peyrou, laboureur, 27 ans, fils de Jean Coussio-Peyrou, tailleur d’habits et de feue Marie Lahorgue avec Jeanne Saint Laurent , filandière, 24 ans , fille de Pierre Saint Laurent, laboureur et de feue Marie Petchot.
De cette union naîtront sept enfants :
- Jean en 1835 qui émigre à Montevideo
- Madeleine en 1836
- Jean en 1837 qui décède en 1838 à sept mois.
- Jeanne en 1839 qui décède, célibataire à 36 ans
- Jean Léon en 1842
- Jean en 1844 qui émigre en Uruguay
- Justin en 1846 qui émigre à Buenos Aires en Argentine et dont les arrière petites-filles Alicia et Mirta Alonzo veulent retrouver les traces.
Ces enfants seront orphelins très jeunes ; Etienne, le père décède en 1849 à 39 ans et Jeanne, la mère en 1851 à 40 ans. Les enfants ont entre 16 et 5 ans. Qui s’occupera d’eux ? Les grands-mères sont décédées. Les archives ne permettent pas de le dire, seuls les recensements de population donneraient des pistes mais la commune de Ger ne les a pas conservés.
Le départ pour l’Amérique.
Comme de nombreux jeunes gens dont l’avenir en France n’était pas très positif, les garçons Peyrou émigrent .Sont-ils recrutés par un agent ou appelé par un parent déjà installé dans le Rio de la Plata ?
Dès 1838, on trouve l’immatriculation de Pierre Coussio-Peyrou, tailleur d’habits , né en 1813 dans le village d’Oreix des Hautes Pyrénées voisin du village de Ger des Basses Pyrénées. Dans la famille un vague souvenir mentionnait un oncle Pierre.
Les trois frères Peyrou émigrent mais seul Justin rejoint l’Argentine.
En septembre 1859, Jean l’aîné né en 1835, part pour Montevideo, il a 24 ans.
Le navire Mondelli quitte le port de Bordeaux emportant huit jeunes gens de Ger : Bourrouilh Pierre 15 ans ; Coussio François 22 ans, Coussio Philippe 16 ans, Lamazouère Jérôme 28 ans, Lassalle Jean 31ans, Pédebidau Michel 16 ans, Peyrou Jean 24 ans, Saint Laurent Jean Stanislas 26ans ( renseignements obtenus grâce au travail des bénévoles de www.visasenbordelais.fr ). Huit jeunes hommes quittant le village en même temps cela montre l’importance de l’émigration dans les années de 1860 à 1880.
Le 26 octobre 1867 c’est Justin né en 1846 qui émigre ; il a 21 ans, il part sur le navire Rome en direction de Buenos Aires. Pourquoi l’Argentine et non l’Uruguay comme ses frère et oncle, cela devait dépendre de la demande. On ne connait pas les passagers de ce bateau.
En mai 1868, Jean né en 1844, prend aussi le large, il a 24 ans, il embarque sur Maputeo 1er en direction de Montevideo. Dans les passagers, deux jeunes gens de Peyrun mais il est le seul de Ger.
La descendance en Argentine
En 1869, Justin devenu Agustín vit à Buenos Aires où il exerce la profession de talabartero (sellier), il est célibataire et habite certainement un « convencillo », ces pensions où s’installaient les émigrants à leur arrivée, car à la même adresse on trouve de nombreux jeunes Français (recensement de 1869)
Le 1er février 1877 en l’église de Balvanera (église des Français) de Buenos Aires il épouse Marianne Denis fille de François Denis et de Jeanne Marie Laffargue. D’après la famille Marianne Denis serait aussi née en 1846 dans le village de Ger mais il n’y a pas de Denis à Ger et nous n’avons pas pu trouver son village d’origine.
Agustín a continué son métier de sellier associé à Pierre Peyrou, homme plus âgé que lui, certainement son oncle ; ils réparaient les attelages , les harnais , la sellerie des voitures, tout était en cuir à cette époque et tout se réparait. Le couple vivait calle de Rivadavia, barrio de Balvanera et là naquirent leurs enfants. Marianne Denis est décédée avant 1895, certainement en 1891 à 45 ans car c’est à cette date que sa dernière fille âgée de 6 ans a été confiée à une institution religieuse. Dans le recensement de 1895 Etienne vit avec ses deux filles aînées de 14 et 12 ans, il est malade et incapable de travailler.
Ce couple n’aura que des filles : Honoria qui est décédée à 18 ans, Juana qui se maria, une autre fille qui prit le voile de religieuse, Magdalena qui naquit en 1882 et fonda une famille et enfin Mariana née en 1885, la grand-mère de Alicia et Mirta qui cherchent leurs racines en Béarn.
Alicia, le jour de ses 15 ans, entourée de ses parents. Magdalena la sœur de sa grand-mère, à gauche.
Mariana épousa Albino Alonzo en 1905, ils eurent 7 enfants dont 5 atteignirent l’âge adulte. Le plus jeune Julio Argentino Alonzo est le père de mes correspondantes.
Une histoire étrange
En 1935, les enfants de Etienne Peyrou et Marianne Denis sont informés qu’ils sont les heureux bénéficiaires d’un héritage en France ; cet héritage proviendrait d’une femme de la famille qui aurait exerçait la profession de artiste peintre. La transaction se fit par l’intermédiaire d’avocats et l’héritage une somme importante au départ fondit comme neige au soleil avec les honoraires, les frais de voyage et autres. La famille argentine ne reçut qu’une somme minime de quelques francs.
Qui était cette artiste peintre ? A Ger, en milieu rural, une femme peignant des tableaux et faisant fortune même au début de 1900, laisserait des souvenirs et des œuvres, hors aucune trace dans le village ni dans le canton.
Cette personne serait parente de Marianne Denis dont je n’ai pas encore trouvé le village de naissance ? Le mystère reste complet.
La famille ne retrouve aucun papier officiel, est-ce une légende ?
Les sœurs étaient curieuses de ce fait car Mirta est une artiste peintre employant une technique particulière « oleo pastel » pastel à l’huile. Ces peintures illustrent ce texte ; on peut en voir d’autres sur sa page Facebook. Mirta Alonzo, Oil Pastels Fine Art
soy Peyrou de Montevideo, quisiera saber más de la familia, de Bearn, de Argentina.
Estimada
Somos descendientes de Justin Peyrou, nacido en la comuna de Ger, Canton de Pontacq, Departamento de Bajos Pirineos, Francia, el 7 de Mayo de 1846. Justin fue el menor de siete hermanos, todos hijos de Etienne Coussio Peyrou (6/11/1808-28/6/1849) y de Jeanne Saint Laurent (20/8/1810-13/02/1851).
Justin se casó en Argentina con Marianne Denis, y tuvieron siete hijos, de los cuales sobrevivieron cinco: Honoria, Juana, María, Magdalena y Mariana. Mariana es mi abuela paterna, y estamos buscando a su madre, nuestra abuela, Marianne Denis, también (supuestamente) nacida en Ger.
Quedo a su disposición para lo que quiera preguntar.
Saludos!