Lafitte-Bidache Henri / Beigpregonne Emelie

Salies de Béarn

Cette histoire ainsi que celle des Loustau / Angladette sont écrites à partir de recherches faites par un jeune Argentin Agustín Lafitte, 19 ans, qui ne connaît pas le français mais qui manie avec aisance tous les outils informatiques et les données d’Internet. Ce jeune homme a fait un énorme travail de recherches dont les résultats sont visibles sur son arbre.

Agustin en la playa

« Nadie me ayudo a encontrar las visas y los registros del consulado, las encontre yo solo buscando manualmente, me llevo varias noches pero las puede encontrar.

De donde si recibí ayuda y sigue ayudandome a investigar sobre mi familia es de Patrice Benévole du Fil d’Ariane

Sii sería un milagro hermoso poder encontrar fotos ya que no tengo y en la familia tampoco tenemos, yo tengo 19 años soy muy joven y estoy hace 4 años en el mundo de la genealogía »

Dans la paroisse de la Magdalena de Buenos Aires en Argentine, le 31 août 1854, a lieu le mariage de Henry Lafitte Bidache et de Emelie Beigpregonne Provence, tous deux français, natifs de Salies de Béarn, Pyrénées Atlantiques, Nouvelle Aquitaine, une ville actuellement réputée pour son thermalisme.

La famille Lafitte-Bidache

Henry Laffitte-Bidache est né le 7 Janvier 1817, c’est le septième fils de Jean Lafitte-Bidache et de Marie Loustau-Lardas.

Ce couple s’est uni le 31 mars 1803

L’époux Lafitte-Bidache Jean aîné, laboureur, né à Salies le 29 mars 1776 de Jean Lafitte-Bidache cultivateur et d’Ster* Lansalot domiciliés dans cette ville.

L’épouse, Loustau-Lardas Marie cadette âgée de 21 ans, née à Salies le 4 décembre 1782, fille de Pierre Loustau-Lardas cultivateur et de Jeanne Beigbeder domiciliés à Salies.

Jean étant l’aîné, le couple s’installe dans la maison paternelle où naîtront les 11 enfants :

  • Jean en 1803 qui décède, célibataire, en 1836, à 33 ans ;
  • Esther en 1805 qui se marie à Salies avec Pierre Dufourq et décède en 1864 ;
  • Pierre en 1807 qui émigre ;
  • Marie en 1810 ;
  • Anne en 1812 qui décède à 4 ans ;
  • Jeanne en 1814 ;
  • Henry en 1817 qui émigre en Argentine et décède à Chascomus en 1876 ;
  • Marie en 1819 ;
  • Pierre en 1821 qui décède bébé ;
  • une autre Marie en 1822 ;
  • et Justine en 1834 qui décède en 1876.

Jean Lafitte-Bidache, le père, est décédé le 7 décembre 1845, à 68 ans, dans la maison Bidache, située Rue d’Andioque

Marie Loustau-Lardas, la mère, est morte le 28 mai 1839 dans la maison Bidache située en ville dans le quartier d’ Andioque.

 A son décès en 1810, Jean Lafitte Bidache, le grand-père, était fabricant de sel.

La famille Beigpregonne-Provence

Emelie, certainement Emilie mal orthographié, est née le 25 août 1836, c’est la troisième fille du couple Pierre Beigpregonne-Provence et de Marie-Rose Danty.

C’est à Salies de Béarn le 5 juin 1830, que ce couple s’est marié.

L’époux Pierre Beigpregonne né le 2 août 1809, cultivateur, est le fils de Pierre Beigpregonne-Provence, blâtier ou marchand de grains et de Marie Laboudigue décédée en 1823.

L’épouse Marie-Rose Danty, 18 ans, née le 20 avril 1812, est la fille de Jean-Baptiste Danty-Labiste, propriétaire cultivateur et de Jeanne Casalis-Sarremia.

Aucun des conjoints n’est aîné, ils s’installent hors des maisons paternelles ; Pierre est toujours cultivateur mais aussi cabaretier et trois enfants naissent ; puis le couple émigre en Argentine et s’installe à Buenos Aires, quartier de la Magdalena, où naît leur quatrième enfant.

  • Jeanne naît en 1832, elle épouse un Domecq et décède en 1868 à 35 ans à Buenos Aires ;
  • Catherine en 1834 qui épouse Pierre Lafitte Bidache en Argentine ;
  • Emelie en 1836 mariée à Henry Lafitte Bidache en Argentine ;
  • Pedro en 1854 dont on ne trouve pas de traces.

Pierre Beigpregonne-Provence ou Provenza ! (Beigpregonne est compliqué et souvent très déformé) décède à Buenos Aires quartier de la Magdalena en 1863.

La réussite n’a pas été immédiate puiqu’il a travaillé comme jornalero (journalier)

On ne connaît pas la date du décès de Marie-Rose Danty.

Les Beigpregonne-Provence habitaient la maison Salier, rue Loumé en ville.

Les Danty-Labiste la maison Sarremia du quartier Lasbordes ou Chays.

Les départs vers le Rio de la Plata

Ce sont les Beigpregonne qui partent les premiers

Le 9 janvier 1841, Pierre Beigpregonne obtient un passeport du Préfet de la Gironde, il désire aller à Montevideo « pour ses affaires » C’est un homme de 33 ans, né à Salies, brun pas très grand 1.62 m (taille classique pour l’époque), il signe son passeport.

Le 16 juillet 1841, Pierre Beigpregonne s’immatricule auprès du Consulat de Montevideo.

Le 9 septembre 1842, il est à Buenos Aires. La fiche d’immatriculation comporte quelques erreurs, on le dit célibataire, or il est marié depuis 1830 mais il est venu certainement sans sa femme ni ses enfants ; il est écrit « ne sait pas signer » c’est faux il a signé son passeport d’une écriture lisible et assurée.

Marie-Rose Danty et ses trois filles ne rejoindront leur mari et père qu’en 1853 déclaration de Catherine lors de l’immatriculation de sa famille en 1861.

Douze ans de séparation ! émigrer demandait des sacrifices, les hommes ne faisaient venir leur famille que lorsqu’ils avaient une situation stable avant ils envoyaient de l’argent à leur épouse. Des banques comme les banques Pouyanne d’Orthez ou Supervielle d’Oloron avaient des succursales dans les deux pays et assuraient ces transferts d’argent.

Deux frères Lafitte Bidache s’expatrient : Pierre et Henry

Le 23 octobre 1861, Pierre Lafitte Bidache s’immatricule et immatricule sa famille auprès du Consulat de Buenos Aires. Il est né en 1807 à Salies mais il était parti travailler à Paris Batignolles, il a obtenu son passeport le 20 août 1849 de la préfecture de Paris puis il s’est embarqué à Bordeaux sur le navire Australie.

Son épouse Catherine Beigpregone née à Salies en 1834 est arrivée à Buenos Aires avec sa mère et ses deux sœurs en 1853.

En 1861, le couple a déià quatre enfants tous nés en la Partida de la Magdalena à Buenos Aires :

  • Henry en 1855 commis ou commerçant comme son père ;
  • Jean en 1858 agriculteur qui épouse Ciriaca Cufre dont il a 7 enfants ;
  • Félix en 1860 estanciero ;
  • et Amélie en 1861.

D’autres enfants naîtront après 1861

Le 6 août 1845, Henry Lafitte Bidache obtient un visa du Préfet de la Gironde, il embarque le 8 sur le trois-mâts Commerce de Paris en direction de Buenos Aires. Il est le seul Béarnais, ses compagnons de traversée sont quatre basques et neuf Bigourdans.

Il s’installe comme son frère Pierre à la Magdalena où il travaille comme berger.

Il épouse Emelie Beigpregonne le 31 août 1854 mais ne se rend au Consulat de Buenos que en 1872 pour demander son immatriculation en Argentine.

Voici la fiche :

Henry Lafitte-Bidache, né le 7 jancier 1817 à Salies, fils de Jean et de Marie Loustau, marié, berger, parti de Bordeaux en 1845 sur le navire Commerce de Paris, muni d’un passeport. C’est un homme de 1.64 m, cheveux et yeux châtains, brun comme les hommes de la région

Amélie Beigpregonne, alias Provence, son épouse ;

  • Lafitte Pierre, né en 1855, berger ;
  • Lafitte David né en 1857 ;
  • Lafitte Félix né en 1868, berger, 1.68 m
  • Lafitte Prudent ou Prudencio né en 1869 à Chascomus, provincia de Buenos Aires.

Il semble que l’on n’immatricule que les garçons.

La vie en Argentine

El partido de la Magdalena est situé au sud de Buenos Aires en bordure du Rio de la Plata dans la Pampa humide, on y vivait de l’agriculture et l’élevage.

Chascomus est plus à l’intérieur des terres mais comme c’est une zone très plate une lagune s’est formée. Les deux agglomérations sont à une centaine de kilomètres au sud de Buenos Aires.

Henry Lafitte et son épouse Emelie Beigpregonne se sont mariés en 1854, Henry est né en 1817 Emelie en 1836 ; ils ont presque 20 ans d’écart.

Ces différences d ‘âge sont courants, l’homme ne se marie que lorsqu’il peut subvenir aux besoins de sa famille entre 35 à 40 ans, mais son épouse doit être plus jeune pour pouvoir avoir de nombreux enfants. Dans cette société, les enfants sont un investissement, une force de travail car ils se rendent utiles très jeunes et ce sont eux qui prendront la suite des parents et les assisteront dans leur vieillesse.

Les émigrants ne vivaient pas très vieux, leur vie avait été dure. C’est la seconde génération qui profita des avantages de l’émigration des parents.

Henry n’avait immatriculé que les garçons, il y avait aussi des filles

  • Pedro en 1855 épouse maria Luisa Aubia en 1886 et décède en 1898 à 43 ans
  • David en 1857 epouse Joaquina Bastarrica en 1893
  • Luisa en 1864 épouse Gabriel Martinez en 1882
  • Felix en 1867
  • Prudencio en 1869 épouse Paula Lopez en 1912 dont il a 10 enfants. Il décède en 1925 à 56 ans ; c’est l’arrière-grand- père deAgustin
  • et Catalina en 1872

Prudencio Lafitte, arrière-grand-père de Agustín.

Je laisse la parole à Agustín

« Prudencio nació en Chascomús el 7 de noviembre de 1869, y emigro al sur de la provincia de Buenos Aires, no se a que edad. Por lógica y por mis investigaciones el conoció a mi bisabuela Paula López, hija de Juan López y de Vicenta Rodríguez ambos argentinos, en General La Madrid, Provincia de Buenos Aires, donde el padre de Paula era propietario de campo.

La familia de Juan López venían de una familia de la clase alta de Buenos Aires, eran descendientes de conquistadores y colonos españoles que provenían de la realeza española. Y por lo que sabemos en la familia Vicenta Rodriguez era descendientes de aborígenes Pampa.

Al poco tiempo de conocerse tuvieron a Arturo en 1907 en Coronel Suarez y se bautizó en General La Madrid en 1909, junto a su hermano Alberto que nació en 1908 en La Madrid.

Tuvieron en total 10 hijos, hoy en día parece mucho, pero en esa época era normal y más en zona rurales, ya que desde muy jóvenes todos en la familia ayudaban en la casa y aprendían a trabajar en el campo, tanto los varones en las tareas del campo en general y las mujeres en la casa, todos los miembros de la familia trabajaban, desde los más jóvenes hasta los más grandes.

Arturo, Alberto, Aurora, Abel, Adolfo, Adela, Alfredo, Alicia, Amelia y Atilio (no estan en orden de nacimiento y Amelia y Alfredo, no tuvieron hijos). Algo muy curioso y loco es que no todos tenían escrito el apellido de la misma forma, Arturo que es el mayor tenía el apellido bien escrito LAFITTE, después el resto eran LAFFITTE y mi abuelo Abel era el único de apellido LAFFITE. Esto en Argentina era muy habitual, ya que al recibir muchísimos inmigrantes y de diferentes lugares, muchas veces en los registros civiles o a la entrada al puerto de Buenos Aires escribían mal el apellido o los nombres por complicaciones lingüísticas.

Mi abuela, la esposa de Abel era hija de italianos y mi bisabuelo se llamaba Giuseppe LEMME y mi abuela tenía el apellido LEMMA y algunos de sus hermanos LEMMO. Pero en este caso es algo raro ya que Prudencio era nacido en Argentina y hablaba castellano.

Una vez juntado con Paula y ya con algunos hijos, Prudencio anduvo por el sur de la provincia de Buenos Aires arrendando campo, es decir alquilaba campos temporaria mente o llegaba acuerdos con los dueños de que trabajaba la tierra y se repartían la ganancia de las cosechas o de la cría de animales entre ambos, y es asi como llega a Tornquist donde se casa con Paula el 11 de abril de 1912.

 Una vez casado Prudencio se trasladó a Coronel Dorrego, donde nacieron varios de sus hijos y donde murió finalmente. En los primeros años de sus hijos todos trabajaron en el campo como era de costumbre en la zona, pero cuando crecieron emigraron a otros pueblos o ciudades buscando una mejor vida. »

Quelques photos de la descendance de Prudencio

Tres hijos de Prudencio y un amigo : Arturo (derecha) Alfred ( izquierda)

Mis abuelos, Abel Laffite y Nelida Delcira Lemma 

Mi padre Abel Anibal Laffite (el del medio), su hermano Luis Alberto Laffite “Cholo” y su hermana Mirta Nelida Laffite « Pichina »

Mis hermanas en la playa : Soledad y Gisela y mi sobrino Bautista, hijo de Soledad

Le lien entre les Lafitte/ Beigpregonne (branche paternelle) et les Loustau/ Angladette (branche maternelle) de Agustín Lafitte

Les particularités de Salies de Béarn

Le sel de Salies

Salies vient de sel, l’or blanc de Salies. Le grand-père de Henry Lafitte-Bidache était fabricant de sel, les Beigpregone-Provence habitaient la maison Salier.

A Salies tout a un rapport avec le sel car la ville se trouve au-dessus d’une nappe phréatique d’eau dix fois plus salée que l’eau de mer. Dès le Moyen âge, on utilisait le sel de Salies pour la conservation des aliments. Ce sel était acheminé à dos de mulets dans diverses régions d’où les Cami Salié, la route du sel.

Cette source était mutualisée entre les descendants des plus anciens habitants de la ville, récapitulés en 1587. Chacun avait droit à un nombre de seaux puisés dans la Fontaine Salée. Toutes les familles faisait du sel en chauffant l’eau salée. Chaque année la fête du sel fait revivre cette époque.

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La légende raconte qu’un Moyen âge, des chasseurs avaient blessé un sanglier, le lendemain lorsqu’il sont venus le récupérer son pelage était couvert de cristaux de sel

La bête mourante, car les sangliers parlaient à cette époque, leur a dit en béarnais :

 « Si you nou eri mourt, arres n’y bibéré » si je n’étais pas mort personne n’en vivrait.

 Effectivement le sel a fait la fortune de Salies remplacé plus tard par le thermalisme.

Le culte protestant

*A Salies et dans tout le Béarn, on retrouve des prénoms bibliques : David, Esther, Sarah, Moïse, Abraham, ce ne sont pas des juifs mais des protestants.

En 1830 lors de son mariage Pierre Beigpregonne signe David (prénom en famille) et non Pierre (prénom officiel)

Sous le règne de Jeanne d’Albret (1555-1572) le protestantisme devient la religion officielle du Béarn. La reine Jeanne d’Albret, épouse de Antoine de Bourbon donne naissance à un fils Henri en 1553. A la mort de Jeanne d’Albret en 1572, son fils Henri devient Roi de Béarn et de Navarre. Par son père Antoine de Bourbon, il est parent des rois de France et par manque de successeur direct, Henri d’Albret devient roi de France en 1589 sous le nom de Henri IV.

Il se convertit au catholicisme mais une grande partie le peuple béarnais dont Salies reste fidèle au protestantisme. Plusieurs villages subissent les Drogonnades des repressions terribles pour leur imposer le catholicisme.

En 1620, le Béarn est rattaché à la France. La religion protestante est interdite en 1685 puis elle est à nouveau tolérée en 1787. Salies a toujours un temple protestant. Les archives de Salies possèdent des registres protestants de 1568 à 1683.

La réussite de Martin Lafitte en Argentine

En el mes de junio de 1933 se incorpora al comercio rural del partido de coronel Dorrego, una nueva e importante casa de ramos generales que a pesar del escaso tiempo transcurrido desde el momento de su fundación, ha consolidado en forma ponderable su desarrollo. Nos referimos al “El Colono” de la firma Laffitte Y Cia de la localidad de Nicolas Descalzi

Socio principal de esta firma que ha logrado solido prestigio en tan breve tiempo, es el señor Martin Laffitte, que atribuye la marcha ascendente de su comercio, antes que sus condiciones personales, a la generosa colaboración del vecindario, de quien se muestra sumamente agradecido.

Nacido en la localidad de Chascomus donde residían sus padres Don Pedro Laffitte y Doña Maria Luisa Aúbia, llego al partido de Coronel Dorrego con una tía suya que tenía un establecimeinto de campo en La Aurora, cuando apenas tenía seis años de edad. A su lado permaneció, adquiriendo sólida experiencia y conocimientos. después trabajo durante seis años en distintos establecimientos hasta que con los ahorros logrados decidió arrendar una pequeña fracción de tierra y se convirtió en chacarero.

Este primer ensayo fue un ruido contraste para el joven que había perdido todos los ahorros acumulados a fuerza de sacrificios y tenía que abandonar la pequeña extensión de tierra arrendada. Acepto un puesto de empleado con la firma de Risso Hnos., iniciándose en esa forma en el comercio. Abandono dos años después a los señores Risso y entro a trabajar con la firma Troncoso, Crusat y Cia con la cual permaneció tan solo un año, pues al siguiente se hacía cargo de una sucursal de los señores Hurtado y Cia, en la localidad balnearia de Claromeco en el partido de Tres Arroyos.

Cuando esa firma cerro esa sucursal; el señor Laffite se hizo cargo de ella y continúo trabajando por su cuenta por espacio de ocho meses al cabo de los cuales cerro su negocio en Claromeco para instalarse con su comercio actual.

El señor Laffitte, que ha construido su hogar con Doña Renée Martínez, perteneciente a una conocida familia de Necochea es padre de cuatro hijos, tres varones y una niña que se laman Martin Edén, Enrique Osvaldo, Armando Douglas y Noemí Luisa.

Su prestigio comercial y sus condiciones personales le han conquistado solidos vínculos en la zona en que desarrolla sus actividades siento también conocido y apreciado en los círculos comerciales y sociales de Coronel Dorrego y Tres Arroyos donde ejerce a su corta actuación, esta ventajosamente vinculado. »

Tout le travail de recherches est fait par Agustín Lafitte.

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