Arosteguichar Alexis / Alejo

Alçay

Ce n’est pas seulement l’histoire d’Alexis Arosteguichar mais de toute une fratrie, puisque cinq enfants sur sept ont choisi l’émigration en Argentine.

Un nieto de Alejo. Mi abuelo Rubén Alejo de joven

Alexis Arosteguichar est né le 7 novembre 1852 dans le petit village de Alçay, maintenant Alçay-Alçabéhety-Sunharette, dans la province basque française de Soule, Xiberoa en basque. C’est le second fils de Jean Arosteguichar et de Marie Sallaber. La famille est propriétaire de la ferme Bordaberry ou Bordaberria, c’est une famille respectable et bien implantée dans le village. Il n’y a pas de misère ce n’est pas cela qui a poussé les enfants à quitter le foyer parental.

Le 23 novembre 1848, a lieu le mariage de Jean Arosteguichar et de Marie Sallaber, tous deux natifs d’Alçay.

L’époux Jean Arosteguichar dit Bordaberry a 27 ans, il est le fils de feu Pierre Arosteguichar, décédé en 1828, laboureur et charbonnier de son vivant et de Engrâce Articaut dite Bordaberry.

L’épouse, Marie Sallaber dite Houretborde, 26 ans est la fille de Arnaud Sallaber et de Marie-Anne Rospide.

Le couple s’installe dans la maison Bordaberry qui ne tarde pas à se remplir de bébés :

Pierre en 1850, Alexis en 1852, Engrâce?, Martin en 1856, Marie en 1859, Joseph en 1861 et Marguerite en 1864.

Parmi tous ces enfants, Pierre, Alexis, Engrâce, Marie et Joseph émigrent.

Martin décède en 1880, à l’hôpital de Bordeaux, d’une pneumonie, pendant qu’il faisait son service militaire d’une durée de 5 ans à l’époque.

Marguerite se marie en 1888, à Alçay, avec Dominique Petit de Camou-Cihigue et une nouvelle génération redonne vie à la maison Bordaberry.

Les parents sont toujours là, accrochés à leur pays basque natal.

Marie Sallaber, la mère, décède la première le 21 février 1896 à 74 ans et le 22 mai 1899 Jean Arosteguichar la rejoint, il avait 76 ans.

Ils n’avaient jamais revu leurs 5 enfants envolés vers 16 à 17 ans mais ils avaient encore des contacts puisque sur la Mutation par décès de Jean en 1899, Marguerite donne les prénoms de ses frères et sœurs en Amérique et c’est là qu’apparaît le nom de Engrâce parmi les héritiers.

Les contacts n’étaient pas épistolaires mais il régnait un fort mouvement de va-et-vient entre le Pays basque et l’Argentine et lorsqu’un émigré rentrait, il donnait des nouvelles de tous ; les gens d’un même village, d’une même région se regroupaient.

Le départ vers l’Argentine

Contrairement aux départs de Basques à cette époque, les Arosteguichar sont partis munis de passeports, du port de Bordeaux et non de Bayonne ou Pasajes comme la plupart.

Le premier parti est Pierre, le 16 novembre 1867, il a 17 ans et embarque de Bordeaux sur le navire Bonafide.

Puis le 10 février 1869, c’est Engrâce qui part sur le navire Henry André ; le 3 septembre toujours en 1869, Fabien Arosteguichar, un cousin s’embarque sur le Saint Jean Baptiste et enfin le 12 novembre 1869 c’est le tour de Alexis qui monte dans le navire Ernestine, il a 17 ans. L’Ernestine n’embarque que 5 passagers pour Buenos Aires mais elle complétera dans les ports de Bayonne et Pasajes, port espagnol de San Sebastian.

Tous sont de la région de Mauléon : une femme de 27 ans de Bunus, une jeune fille de 19 ans de Musculdy, un couple et ses trois enfants de Etcharry, un jeune homme de 19 ans de Béguios et Alexis, le plus jeune d’Alçay.

Pourquoi partent-ils ?

L’Argentine sortie de la colonisation depuis 1810 et l’Uruguay depuis 1825 ont de vastes terres incultes parcourues par les Indiens qui ne deviendront jamais des laboureurs ; par contre dans les vallées pyrénéennes, grâce aux progrès d’hygiène, la mortalité infantile a fortement diminué, d’où beaucoup de main d’œuvre et peu de terres.

Un agent d’émigration anglais Lafone, travaillant pour les armateurs, a contacté les aubergistes, les notaires etc… leur demandant de trouver des candidats à l’émigration contre paiement évidemment. Les sorties de messes, les marchés, les fêtes étaient des lieux propices à l’enrôlement mais n’étant pas des philanthropes ils choisissaient des jeunes solides, et courageux.

Pour certains comme les Arosteguichar ce fut la bonne aubaine pour d’autres, pas de chance. Le problème était de trouver une épouse : l’homme qui a une famille travaille, le célibataire s’étiole et surtout il n’apparaît pas dans les registres : pas de mariage, pas d’enfants !

La vie en Argentine

Je vais laisser la parole à ma correspondante Florencia Aldama descendante de Alexis, devenu Alejo Arosteguichar.

« Alexis viajó a la Argentina el 12/11/1869 y 18 años después se casa con Rosaria Pellegrino, italiana de 15 años de edad, en Las Flores, Buenos Aires, el 13/01/1887.

Allí tienen José Arosteguichar el 08/05/1888, se casa en 1921 con Maria Fredes y fallece el 21/03/1933 con 45 años en Ataliva Roca La Pampa.

El 23/08/1889 nace Juan Arosteguichar, se casa con Maria Magdalena Garnica, argentina, el 10/11/1922 y fallece el 13/08/1979.

Rosaria Arosteguichar nace el 02/08/1892.

Alexis toma la decisión de irse de Las Flores y separarse de su hermano para emprender un viaje a la provincia de La Pampa, la cual estaba empezando a poblarse poco a poco.

Ya instalados en Ataliva Roca, La Pampa, nace Maria Arosteguichar el 24/10/1894, ella se casa con Tomás Morgan el 29/03/1911.

Luego el 10/03/1897 tienen a su quinta hija, Alejandra Arosteguichar, ella se casa con Eleuterio San Pedro, de nacionalidad española. Fallece el 07/05/1935 con 38 años.

El 03/01/1901 nace el sexto hijo de la pareja, llamado Alejo Arosteguichar, como su padre.

El 12/10/1904 nace Graciana Arosteguichar.

Finalmente el 26/03/1907 nace Ana Manuela Arosteguichar, la cual se casa el 10/10/1926 con Carlos Remo Moro, argentino.

Parados, de izquierda a derecha: Juan Arosteguichar, Ana Manuela Arosteguichar. Sentados de izquierda a derecha: Rosaria Arosteguichar y su esposo de apellido Ramos.

Alexis (Alejo) Arosteguichar murió a los 77 años de edad en Ataliva Roca, La Pampa el 09/08/1928 declarando su domicilio en la partida de defunción en la hacienda « Colonia Robson » y su mujer Rosaria Pellegrino se unió a él en el día 17/03/1938. Sus restos descansan en un panteón del cementerio de la ciudad de Ataliva Roca.

Paralelamente el hermano de Alexis, Joseph Arosteguichar, se casa en las Flores con Candida Rodriguez, argentina de 17 años, el 03/05/1898 con quien por lo menos tiene a Clemente Arosteguichar nacido 10/09/1914 de quien te envíe la credencial migratoria.

Los otros hermanos que me indicas debés haberse quedado en otro lugar o habrán fallecido jovenes porque en mi familia siempre se transmitió que los que vinieron de Francia fueron solo dos hermanos.

No sabíamos nada más de la historia familiar hasta este momento, solo sabíamos que el origen del apellido era vasco-frances.

La descendance de Juan, mi bisabuelo

Mi bisabuelo Juan Arosteguichar junto con su esposa tienen 4 hijos:

Juan Arosteguichar foto de su casamiento con Maria Magdalena Garnica.
  • Blanca Herminda Arosteguichar nacida el 24/12/1936 y fallecida el 03/01/2022 a los 86 años, ella formó una familia de tres hijos.
  • Juan Carlos Arosteguichar, nacido el 18/01/1938 y fallecido el 26/10/2017 a los 79 años, tuvo 2 hijos.
  • Florentino Santos Arosteguichar nacido el 01/11/1941 y fallecido el 02/03/2015 a los 74 años, tuvo 3 hijos.
  • Ruben Alejo Arosteguichar (mi abuelo) nacido el 29/05/1943 y fallecido el 13/08/2013, se casó el 20/07/1962 con Noemí Haydee José, argentina y tuvo 2 hijos; Claudia Noemí Arosteguichar nacida el 08/11/1962, la cual tiene dos hijos (Federico Damian Aldama y Florencia Lujan Aldama) y un nieto; y Ruben Dario Arosteguichar nacido el 26/10/1967, tiene 6 hijos y ya en la actualidad tiene 5 nietos.

Le cuento que consulté con el Centro Vasco de Macachín, La Pampa y tenían información de Alejo y su familia.

Me contaron un poco como fue la inmigración:

La inmigración vasca en esta zona se da entre 1860 y 1960, principalmente a fines de 1800 y principios de 1900. En ese momento, el ramal sur del Ferrocarril de la línea Bahía Blanca-General Acha, tenía una parada en Atreucó, a escasos kilómetros de Macachín, en una zona totalmente desolada.
La Pampa era Territorio Nacional, y sólo había unos pocos asentamientos en todo el territorio. Por iniciativa del gobierno provincial, se le entregaban tierras a toda persona que viniera a establecerse con su familia para vivir.
Empezaron a llegar muchos inmigrantes a esta zona, pero principalmente se pobló de vascos, porque la voz se fue corriendo y cada familia traía o invitaba a otras a establecerse en este lugar
Como la mayoría de ellos bajaba en la estación Atreucó, se fue generando un asentamiento, que para 1902 decidió conformarse como pueblo y le pusieron de nombre Macachín

PD: Es importante hacer la aclaración que Alexis y su hermano se separaron al momento del viaje de Alexis a La Pampa. José desarrolló su vida en Las Flores Buenos Aires y quizás lo que la pudo confundir a usted al ver registros de José Arosteguichar en Ataliva Roca cuando en realidad son los registros del primer hijo de Alexis Arosteguichar (deben haber tenido una muy buen vínculo para llamar a su primer hijo como su hermano) »

L’ascension sociale

Cette carte d’idendité montre le bond dans l’échelle sociale : le petit-fils de l’émigré est médecin vétérinaire.

De Engrâce et Marie Arosteguichar aucune traces, par contre Pierre Arosteguichar est le seul à s’être immatriculé à son arrivée à Buenos Aires.

Sa description physique est : taille 1,60 m ; cheveux et yeux châtains, visage ovale, nez grand, bouche moyenne.

Avec l’aimable collaboration et les photos de Florencia Aldama, argentine.

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