Archives de catégorie : A propos de…

« Asociación Franco Uruguaya de Bearneses » AFUB

En avril, Mercedès Supervielle, présidente de l AFUB dont le siège est à Montevideo, est venu rendre visite au Pays de ses ancêtres béarnais à Oloron et grâce à une amie commune, Anna Lalanne grande voyageuse en Argentine et Uruguay, j’ai pu la recevoir.

En Béarn, le poète Jules Supervielle est connu de tous et en particulier des Oloronais dont le Lycée porte son nom : Lycée Jules Supervielle. C’est dans le cimetière d’Oloron que reposent ses restes.

A Oloron, les Supervielle étaient horlogers, ils vivaient confortablement mais à la fin du XIXe siècle, partir pour l’Amérique était tentant, tous espéraient y faire fortune. Les Supervielle fondèrent une banque et la fortune fut au rendez-vous. Jules naquit à Montevideo mais lors d’un voyage en France ses parents moururent ; ses oncles virent le chercher et il fut élevé à Montevideo avec ses cousins (dont le grand-père de Mercedès) qu’il prend pour des frères ; ce n’est qu’à neuf ans qu’il apprendra la vérité. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Supervielle Continuer la lecture

14 juillet en Argentine

Je veux partager avec tous les membres du groupe l’un des plus beaux souvenirs de mon enfance : la commémoration du 14 juillet qui était célébrée dans les années 1950 à Arrecifes, Provincia du Buenos Aires en Argentine.

J’étais petite et quelques souvenirs sont un peu vagues mais comme mes parents Armando Bethular et Julie Borgeaud, évoquaient souvent le sujet, ils restent gravés dans ma mémoire.

Mon grand-père Paul Bethular (1885-1954), fils de Jean Bethular, était à cette époque, le président de la Société Française de Arrecifes, et toute la famille, même celle de ma mère, des Suisses français, collaboraient et participaient à la fête.

Très tôt le matin les bombes résonnaient avec fracas, comme c’est la coutume les jours de fêtes dans tous les villages argentins, puis suivaient les réceptions officielles sur la place du village et à midi le grand banquet. Continuer la lecture

Hommage aux émigrés

Dès ma plus tendre enfance, j’ai été bercée par les récits de ma tante Madeleine Lalanne racontant la douleur de sa grand-mère Engrâce lors du départ aux Amériques de ses quatre enfants et de son époux. L’émigration a donc toujours été présente dans ma vie et plus tard, elle fut ravivée par les conversations familiales avec mon cousin Jean Capdevielle, porteur de oh! combien d’histoires sur les départs de jeunes du hameau et par les souvenirs de Madame Brenner, autre mémoire du village.

En prenant de l’âge, il m’a semblé nécessaire de laisser une trace de cette émigration qui a été si importante en vallée d’Aspe et dans mon village natal : Escot. Continuer la lecture

Recherches en Amérique latine

1 – Vérifier le pays d’émigration :

Aux Archives du département de naissance de l’émigré. 

  • Série R : Dans les  registres militaires ou dans les registres cantonaux, l’on peut trouver le pays  et même la ville d’émigration, que le jeune homme soit insoumis ou qu’il soit parti après avoir accompli son service militaire.
  • Série Q : Lors d’un décès d’une personne, le bureau de l’enregistrement du canton procède à une « mutation par décès ». Dans cet acte, la veuve ou un enfant vient au nom de tous et l’on trouve
  • Les noms et lieu de résidence des enfants vivants avec plus ou moins de précision
  • Les noms d’épouses des filles mariées.

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Basques et Béarnais en Californie

Mitch Gariador descendant de Basques des Aldudes par son père et d’Esterençuby par ses grands-parents maternels : Marie Maïtia et Jean Biscaïchipy (sa mère Grace est née en Californie) est un passionné de généalogie. Depuis environ 30 ans, avec Marianna Etcheverria, il cherche à retrouver les descendants de Basques et Béarnais installés au Sud de la Californie. Actuellement, il a rassemblé entre 1500 et 2000 personnes qu’il a regroupées dans une base de données consultable sur le site

http://www.scbbgd.org/

Le site est particulièrement intéressant car, quand il a les renseignements, Mitch traite la famille entière : ascendants et descendants. On y trouve des familles basques, des familles béarnaises, des photos anciennes, des histoires familiales et des témoignages d’émigrés : les Duhart et les Labat d’Hasparren, les Larronde de St Palais, les Sarrailh d’Eysus ou les Toussau d’Oloron…. Continuer la lecture

Musée de l’immigration à Buenos Aires

Il est connu sous le nom de « Hotel de los inmigrantes ». Construit au début du XXème siècle il a fonctionné jusqu’en 1953 puis il est devenu le Musée de l’immigration en 1995. Au débarquement des bateaux, les immigrants y étaient accueillis, logés, nourris, soignés jusqu’à ce qu’ils trouvent du travail.

 

« La mujer inmigrante fue la compañera incondicional de aquellos hombres que habían decidido cambiar la pobreza de su terruño por la promesa y esperanza de una vida mejor. »

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La localité de Bernardo Larroudé

Bernardo Larroude fondé le 8 avril 1908 se situe dans la Pampa à l’endroit où les trois provinces : Buenos Aires, Cordoba et Pampa, se touchent ; à environ 500 km à l’est de Buenos Aires.

Touristiquement, le lieu est connu par ses eaux thermales exploitées dans un complexe thermal entouré de motels au milieu d’un parc agréable.

Le Bayonnais Bernard Larroudé n’a jamais habité le lieu ; des colons blancs sont venus s’installer sur ces terres vierges avec l’arrivée du chemin de fer. Le nom de Larroude fut donné à la gare puis au village ; il remplaça celui de « Santa Elvira Estacion Bernardo Larroudé ». Continuer la lecture